La vérité sur les aliments qui améliorent (ou détruisent) la mémoire

Top 5 aliments alliés et 5 ennemis de votre mémoire

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Votre mémoire est un trésor précieux, mais elle est sensible à ce que vous mangez, à votre mode de vie et à la manière dont vous la stimulez. Même si je ne suis ni médecin ni nutritionniste, j’ai observé avec mes clients que certains aliments semblent aider à garder la mémoire vive, tandis que d’autres semblent la ralentir.

🧠 Neurocapsule : ce que dit la science sur la mémoire

La mémoire repose sur la plasticité cérébrale, c’est-à-dire la capacité des neurones à créer et renforcer des connexions. Chaque apprentissage ou répétition renforce ces connexions, ce qui permet de mieux retenir et se rappeler des informations.

Certaines substances présentes dans les aliments (oméga-3, flavonoïdes, vitamines, antioxydants) facilitent la communication entre les neurones, tandis que d’autres (sucres raffinés, graisses saturées, alcool) peuvent ralentir le cerveau ou provoquer un “brouillard mental”.

En d’autres termes, ce que nous mangeons peut réellement influencer notre vivacité mentale et notre capacité à retenir des informations.

Top 5 aliments “ami de la mémoire”

  1. Myrtilles et fruits rouges

« Depuis que je mange des myrtilles tous les matins, j’ai l’impression de mieux retenir les détails de la journée ! » Claire, 62 ans, Aidante

Pourquoi ça fonctionne : Les flavonoïdes contenus dans les fruits rouges sont de puissants antioxydants. Ils protègent les neurones du stress oxydatif et favorisent la plasticité cérébrale, améliorant la mémoire et la concentration.

  1. Poissons gras (saumon, maquereau, sardines)

« Mon mari se souvient mieux de ses rendez-vous depuis qu’il en mange régulièrement. »  Sophie, 57 ans, Aidante

Pourquoi ça fonctionne : Riches en oméga-3 (DHA et EPA), ces poissons nourrissent les membranes neuronales et facilitent la transmission des signaux entre neurones, ce qui est essentiel pour la mémoire.

  1. Noix et graines

« En ajoutant des noix à mes salades, je me sens plus concentré et alerte ! » – Marc, 49 ans, infirmier

Pourquoi ça fonctionne : Elles contiennent de la vitamine E, du magnésium et des acides gras essentiels, qui protègent les cellules cérébrales contre le vieillissement et favorisent la communication neuronale.

  1. Légumes verts (brocolis, épinards…)

« Je pensais que les légumes verts n’étaient bons que pour la santé en général… mais ma mémoire s’est vraiment améliorée ! » Hélène, 61 ans, aidante

Pourquoi ça fonctionne : Les légumes verts sont riches en vitamines K, folates et antioxydants, qui participent à la synthèse de neurotransmetteurs et protègent le cerveau du stress oxydatif.

  1. Chocolat noir (à 70% minimum)

« Un carré de chocolat noir par jour me donne un petit coup de boost cérébral ! » Paul, 55 ans, ergotherapeute

Pourquoi ça fonctionne : Le cacao contient des flavonoïdes qui améliorent le flux sanguin cérébral et stimulent les fonctions cognitives, donnant une impression de vivacité mentale et de concentration accrue

⚠️ Top 5 aliments “moins favorables à la mémoire”

  1. Sucres raffinés et pâtisseries

« Après trop de gâteaux ou de sodas, j’avais des trous de mémoire… sans savoir pourquoi ! » Annie, 60 ans, aidante

Pourquoi ça fragilise : Les pics de glycémie provoqués par le sucre peuvent influencer la mémoire à court terme et provoquer une sensation de “brouillard mental”.

 

  1. Plats ultra-transformés

« Les plats industriels me laissaient l’esprit embrumé. J’ai arrêté et je suis beaucoup plus clair dans mes idées. » Philippe, 55 ans Aidant et banquier

Pourquoi ça fragilise : Additifs, conservateurs et excès de sel peuvent perturber la communication entre neurones et augmenter la fatigue cognitive.

 

  1. Alcool en excès

« Après une soirée trop arrosée, j’oubliais des détails simples. » Lucie, 63 ans, aidante

Pourquoi ça fragilise : L’alcool affecte directement les cellules cérébrales et réduit la mémoire à court terme, surtout lorsqu’il est consommé régulièrement ou en grande quantité.

 

  1. Charcuteries et viandes grasses

« Trop de charcuterie me rendait léthargique et moins attentive… ma mémoire en prenait un coup ! » Nadège, 58 ans aide-soignante

Pourquoi ça fragilise : Les graisses saturées et les nitrites peuvent réduire la plasticité cérébrale et donner une sensation de lourdeur mentale.

 

  1. Boissons sucrées et sodas

« Après un soda, je me sentais vite fatigué et incapable de me concentrer. » Karim, 50 ans, auxiliaire de vie

Pourquoi ça fragilise : Le sucre liquide provoque des pics d’insuline et peut ralentir les fonctions cognitives, donnant l’impression d’un manque de concentration ou de clarté mentale.

Conseils pratiques pour stimuler la mémoire

Voici ce qui aide concrètement mes clients à se sentir plus attentifs et à stimuler leur mémoire au quotidien :

  • Variez vos repas : incluez fruits, légumes, poissons et noix.
  • Hydratez-vous régulièrement.
  • Bougez et stimulez votre cerveau : quelques exercices simples suffisent pour garder la mémoire active.
  • Répétez et pratiquez : tout ce que vous faites régulièrement renforce la mémoire

Bonus : exercices de stimulation cognitive sans matériel

Pour aller plus loin, vous pouvez stimuler votre mémoire directement depuis chez vous, sans aucun matériel ! Sur notre chaîne YouTube, découvrez des exercices simples, ludiques et efficaces, pensés pour garder votre cerveau actif et renforcer votre mémoire au quotidien.

Comme le dit Sophie :

« Ces exercices sont fantastiques, ils m’aident à garder ma mémoire active tous les jours, sans stress ! et c’est rapide à faire. J’ai vu une vraie différence.»

➡️ Commencez vos exercices dès maintenant ici : Chaîne YouTube Alzheimer et Alors

Alzy récapitule pour vous :

  • La mémoire repose sur la plasticité cérébrale (capacité des neurones à créer et renforcer des connexions).

 

  • Certains nutriments facilitent la communication neuronale (oméga-3, flavonoïdes, vitamines, antioxydants).

 

  • D’autres substances (sucres raffinés, graisses saturées, alcool) peuvent provoquer un brouillard mental ou ralentir la mémoire.

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10 exercices quotidiens pour booster sa mémoire après 60 ans

10 exercices quotidiens pour booster sa mémoire après 60 ans

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À partir de 60 ans, il est tout à fait normal de constater quelques petits oublis : un prénom qui échappe, un objet égaré, une date qui ne revient pas tout de suite… Bonne nouvelle : la mémoire est comme un muscle ! Plus on l’entraîne, plus elle reste vive et performante.

👉 Dans cet article, je vous propose 10 exercices simples, ludiques et efficaces à pratiquer chaque jour pour stimuler votre mémoire et garder un cerveau en pleine forme.

  1. Lire à voix haute chaque jour

 

Lire un article, une recette ou même quelques pages d’un roman à voix haute active la mémoire auditive et visuelle. C’est un excellent moyen d’ancrer les informations plus durablement.

✨ Astuce : relisez ensuite sans regarder le texte pour vérifier ce que vous retenez.

2. Varier ses trajets habituels

Changer de chemin pour aller faire ses courses ou se promener oblige le cerveau à créer de nouveaux repères. C’est un petit défi quotidien qui stimule l’orientation, la mémoire spatiale et la curiosité.

3. Jouer avec les mots

Mots croisés, mots mêlés, sudoku, jeux de mémoire en ligne… Ces activités boostent la concentration et sollicitent la mémoire de travail.

💡 Bonus : jouer avec un proche transforme l’exercice en moment de lien social.

4. Cuisiner sans recette

Préparer un plat familier sans lire la recette stimule la mémoire procédurale (celle des gestes appris) et la mémoire sémantique (celle des connaissances).

👉 Variez les plats chaque semaine pour renforcer la plasticité du cerveau.

5. Mémoriser une liste courte

Au lieu d’écrire immédiatement votre liste de courses, essayez de retenir 4 ou 5 éléments, puis vérifiez ensuite. Cet exercice améliore la mémoire immédiate.

6. Apprendre une chanson ou un poème par cœur

Réciter un texte connu ou apprendre un nouveau couplet active à la fois la mémoire auditive, verbale et émotionnelle.

7. Bouger tous les jours

L’activité physique (marche, danse, yoga, gym douce) favorise la circulation sanguine et l’oxygénation du cerveau. Les études le prouvent : le mouvement nourrit la mémoire.

8. Se rappeler les événements de la veille

Avant de dormir ou au réveil, prenez 2 minutes pour vous souvenir des détails de votre journée : qui vous avez vu, ce que vous avez mangé, les conversations eues.

👉 Un rituel simple qui entretient la mémoire autobiographique.

9. Stimuler les sens

Fermez les yeux et essayez de reconnaître une épice par son odeur, un fruit par son goût, une texture par le toucher. Ces expériences renforcent les connexions neuronales multisensorielles.

10. Écrire un petit journal quotidien

Noter chaque soir 3 choses de la journée (une rencontre, une émotion, un fait marquant) permet de consolider la mémoire à long terme et de développer la gratitude.

Encart neurosciences : pourquoi ça marche ?

La mémoire n’est pas une seule fonction, mais un réseau complexe de circuits neuronaux. Chaque exercice proposé stimule une zone spécifique du cerveau :

  • Lire à voix haute → cortex frontal (mémoire de travail) et hippocampe (mémorisation).
  • Bouger → sécrétion de dopamine et de BDNF, véritables « engrais » pour les neurones.
  • Stimuler les sens → meilleure communication entre les différentes aires cérébrales.

👉 La science le prouve : la variété et la régularité créent de nouvelles connexions, renforcent les anciennes et ralentissent le déclin cognitif.

Pourquoi ces exercices sont puissants après 60 ans ?

Car ils reposent sur trois piliers :

  • La régularité : un peu chaque jour vaut mieux qu’une heure par semaine.
  • Le plaisir : la motivation est le moteur de l’apprentissage.
  • La variété : plus vous diversifiez vos activités, plus votre mémoire reste agile.

Pour aller plus loin

Si ces exercices vous plaisent, sachez que j’ai créé la méthode LIEN®, inspirée de Montessori et enrichie des neurosciences. Elle vous aide à mieux comprendre, stimuler et accompagner la mémoire au quotidien.

📌 Retrouvez :

  • Tous les mardis : une vidéo explicative sur la méthode LIEN® et les neurosciences appliquées à Alzheimer.
  • Tous les jeudis : une vidéo d’activités pas à pas pour stimuler la mémoire et créer du lien en famille.

👉 Abonnez-vous à la chaîne YouTube Alzheimer et Alors pour ne rien manquer !

Et pour le livre blanc gratuit LIEN cliquez ici

Alzy récapitule pour vous :

En résumé : la mémoire est un trésor vivant. Ces 10 exercices quotidiens sont vos alliés pour la cultiver avec plaisir, énergie et confiance après 60 ans

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Gérer les réactions émotionnelles des autres membres de la famille d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer

GÉRER LES REACTIONS ÉMOTIONNELLES DES AUTRES MEMBRES DE LA FAMILLE D’UNE PERSONNE ATTEINTE DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

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La prise en charge d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer représente un défi émotionnel non seulement pour les aidants principaux, mais aussi pour les autres membres de la famille. Les réactions émotionnelles telles que le stress, la tristesse, la frustration et parfois même la colère sont fréquentes et peuvent créer des tensions au sein de la famille. Cet article vise à vous fournir des conseils pratiques.

I – FACTEURS CONTRIBUTIFS AUX REACTIONS ÉMOTIONNELLES D’ALZHEIMER ?

 

 

Face à la maladie d’Alzheimer, les membres de la famille sont confrontés à une montagne russe d’émotions complexes. Ces réactions sont souvent influencées par de multiples facteurs liés à la progression de la maladie, aux responsabilités accumulées et aux changements au sein de la dynamique familiale. Chaque individu vit cette expérience différemment, en fonction de son rôle dans la prise en charge, de ses relations avec la personne malade et de ses propres ressources émotionnelles.

 

Deuil anticipé :

Les membres de la famille peuvent ressentir un deuil anticipé à mesure que la maladie progresse, anticipant la perte progressive de la personne aimée en raison des changements cognitifs et comportementaux.

Sentiments de frustration et d’injustice :

Certains membres de la famille peuvent se sentir frustrés par l’injustice de la situation, en particulier si la maladie affecte la qualité de vie de leur proche et perturbe la dynamique familiale.

Stress et anxiété liés aux soins :

Les aidants principaux peuvent ressentir un stress élevé et une anxiété face aux responsabilités accrues liées aux soins quotidiens, ce qui peut influencer négativement leur humeur et leur capacité à gérer leurs émotions.

Culpabilité et sentiment d’impuissance :

Certains membres de la famille peuvent se sentir coupables de ne pas pouvoir faire davantage ou de ne pas être suffisamment présents pour soutenir le patient et l’aidant principal.

Impact sur les relations familiales :

La maladie d’Alzheimer peut perturber les rôles familiaux traditionnels et affecter les relations entre les membres de la famille, ce qui peut générer des tensions émotionnelles et des conflits.

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II- QUE SE PASSE T IL DANS UNE FAMILLE EN CAS DE DENI DE LA MALADIE DU PROCHE ?

Le déni de la maladie d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut avoir des implications profondes et complexes au sein d’une famille. Voici quelques conséquences courantes du déni et comment cela peut affecter la dynamique familiale :

  1. Retard dans le diagnostic et la prise en charge

Manque de prise de décision proactive: le déni peut empêcher les membres de la famille de reconnaître les signes précoces de la maladie et de rechercher un diagnostic médical approprié. Cela peut retarder la mise en place de mesures de prise en charge adéquates et de soutien pour leur proche.

Impact sur les soins précoces: sans reconnaissance de la maladie, les besoins du proche touché en termes de soins et de soutien peuvent ne pas être pleinement satisfaits dès le début de la maladie, ce qui peut avoir des conséquences sur sa qualité de vie.

 

  1. Tensions et conflits familiaux

Divergences d’opinions: certains membres de la famille peuvent reconnaître les signes de la maladie et chercher à agir, tandis que d’autres refusent de voir la réalité en face. Cela peut conduire à des tensions et à des conflits familiaux significatifs.

Sentiments de frustration et de colère: les membres de la famille qui reconnaissent la maladie peuvent se sentir frustrés ou en colère face au déni des autres, surtout si cela entrave la mise en place de mesures de soutien appropriées.

 

  1. Isolation sociale et émotionnelle

Isolement familial: le déni peut entraîner une distance émotionnelle entre les membres de la famille. Ceux qui reconnaissent la maladie peuvent se sentir isolés ou mal compris par ceux qui refusent de la reconnaître.

Manque de soutien mutuel: en l’absence de reconnaissance commune de la maladie, les membres de la famille peuvent ne pas offrir le soutien émotionnel et pratique nécessaire les uns aux autres, ce qui peut être essentiel pour faire face aux défis de la maladie.

 

  1. Difficultés dans la planification future

Planification des soins à long terme: le déni peut compliquer la planification anticipée des soins à long terme pour le proche. Cela inclut la prise de décisions sur les soins médicaux, les arrangements de logement et la gestion financière, ce qui peut devenir plus difficile à mesure que la maladie progresse.

Préparation émotionnelle et psychologique: les membres de la famille peuvent être moins préparés émotionnellement et psychologiquement aux défis futurs liés à la progression de la maladie, ce qui peut augmenter le stress et l’anxiété lorsqu’ils sont confrontés à des situations imprévues.

 

  1. Impact sur la santé et le bien-être personnel

Stress accru: le déni prolongé de la maladie peut entraîner un stress chronique chez les membres de la famille, affectant négativement leur propre santé physique et mentale.

Difficultés à rechercher du soutien: les membres de la famille peuvent hésiter à rechercher du soutien externe, comme des groupes de soutien ou des services professionnels, ce qui pourrait autrement offrir un soutien crucial pendant cette période difficile.

En conclusion, le déni de la maladie d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut avoir des répercussions significatives sur la famille, allant de tensions internes et de conflits à des retards dans la prise en charge médicale et sociale du proche. Il est essentiel pour les membres de la famille de chercher à comprendre la maladie, à communiquer ouvertement et à rechercher le soutien nécessaire pour naviguer ensemble à travers cette période difficile.

III- STRATÉGIES POUR GÉRER LA SITUATION

Lorsque les réactions émotionnelles des membres de la famille créent des conflits qui entravent la prise en charge efficace d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, il est crucial d’adopter des stratégies pour réduire les tensions et favoriser un environnement plus harmonieux et coopératif. Voici quelques étapes à suivre pour gérer ces situations :

 

  1. Communication ouverte et respectueuse

Organiser des réunions familiales: réunissez les membres de la famille pour discuter ouvertement des sentiments, des préoccupations et des attentes concernant les soins du proche. Encouragez chacun à exprimer ses opinions sans interruption et avec respect.

Écouter activement: assurez-vous que chaque membre de la famille se sent entendu et compris. Évitez les jugements et les critiques personnelles, et concentrez-vous sur la résolution des problèmes ensemble.

 

  1. Définir des rôles et des responsabilités clairs

Clarifier les attentes: définissez des rôles spécifiques pour chaque membre de la famille en fonction de ses capacités et disponibilités. Cela peut inclure la répartition des tâches quotidiennes, financières et émotionnelles liées aux soins du proche.

Répartir équitablement la charge de travail: évitez que certains membres de la famille ne se sentent surchargés en répartissant équitablement les responsabilités. Soyez flexible en ajustant les rôles selon les besoins et les capacités de chacun.

 

  1. Éduquer et sensibiliser

Fournir des informations sur la maladie: partagez des ressources éducatives sur la maladie d’Alzheimer et ses implications. Plus les membres de la famille comprennent les symptômes et les défis associés à la maladie, moins ils sont susceptibles de réagir de manière émotionnelle inapproprié.

Sensibiliser aux besoins de votre proche: Mettez en lumière les besoins spécifiques de votre proche. Soulignez l’importance de la compassion et de l’adaptation dans les interactions quotidiennes pour minimiser les frictions et maximiser son confort.

 

  1. Médiation et soutien extérieur

Faire appel à un médiateur familial: si les conflits persistent malgré les discussions en famille, envisagez de faire appel à un médiateur familial ou à un conseiller spécialisé en gestion de conflits. Un tiers neutre peut faciliter la communication et aider à trouver des solutions acceptables pour tous.

Rechercher un soutien professionnel: consultez des professionnels de la santé mentale ou des travailleurs sociaux spécialisés dans les soins aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ils peuvent fournir un soutien émotionnel et des conseils pratiques pour naviguer dans les défis familiaux complexes.

 

  1. Pratiquer l’auto-soin

Prendre du temps pour soi: encouragez tous les membres de la famille à prendre régulièrement du temps pour se ressourcer et se détendre. Le stress et la fatigue peuvent aggraver les tensions familiales.

Utiliser des techniques de gestion du stress: apprenez et encouragez l’utilisation de techniques de relaxation, comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde, pour aider à maintenir un état d’esprit calme et centré.

 

Gérer les réactions émotionnelles des autres membres de la famille lorsqu’un proche est atteint de la maladie d’Alzheimer nécessite compréhension, communication ouverte et soutien mutuel. En adoptant une approche respectueuse et empathique, les aidants peuvent contribuer à maintenir des relations familiales positives malgré les défis que pose la maladie.

Alzy récapitule pour vous :

  • Favoriser l’autonomie par l’approche montessori: encourager les membres de la famille à permettre au proche de faire autant que possible par lui-même, même à un stade avancé de la maladie
  • Utiliser des activités thérapeutiques Montessori: engager les membres de la famille dans des activités sensorielles et cognitives adaptées qui renforcent les liens affectifs et réduisent l’anxiété du proche touchée par la maladie
  • Si les conflits persistent malgré les discussions en famille, envisagez de faire appel à un médiateur familial ou à un conseiller spécialisé en gestion de conflits
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L’importance de l’activité physique pour les personnes atteintes d’Alzheimer

L’IMPORTANCE DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE POUR LES PERSONNES ATTEINTES D’ALZHEIMER

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L’activité physique joue un rôle fondamental dans l’accompagnement des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. Elle permet non seulement de maintenir la mobilité et de préserver les capacités cognitives, mais elle améliore également l’humeur, réduit l’anxiété et favorise un meilleur sommeil. Dans cet article, nous allons explorer les bienfaits de l’exercice physique pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, tout en offrant des conseils pratiques aux aidants pour intégrer l’activité physique dans la vie quotidienne de leurs proches. Découvrez comment agir efficacement pour préserver la qualité de vie des personnes malades, tout en améliorant votre propre bien-être.

I – POURQUOI L’ACTIVITÉ PHYSIQUE EST CRUCIALE POUR LES PERSONNES ATTEINTES D’ALZHEIMER ?

 

 

L’importance de l’activité physique dans la gestion de la maladie d’Alzheimer ne peut être sous-estimée. De nombreuses études démontrent que l’exercice physique peut ralentir la progression de la maladie, améliorer les capacités fonctionnelles, et offrir des bienfaits psychologiques et émotionnels.

  1. Préservation de la cognition et ralentissement de la progression

Une étude menée par l’Alzheimer’s Association démontre que l’activité physique régulière permet de réduire les effets des symptômes cognitifs, notamment en ralentissant le déclin des fonctions exécutives. Cette recherche prouve que l’exercice a un impact positif sur la mémoire et la concentration, qui sont souvent altérées dans les premiers stades de la maladie (Alzheimer’s Association, 2023).

Une étude publiée dans Alzheimer’s & Dementia a montré que les personnes atteintes d’Alzheimer qui ont participé à des programmes d’exercice réguliers ont montré des améliorations significatives dans des tests cognitifs, tels que les tests de mémoire et de résolution de problèmes, par rapport à ceux qui n’ont pas participé à ces programmes.

  1. Réduction des symptômes de dépression et d’anxiété

Les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer peuvent souffrir de troubles de l’humeur. L’exercice modéré est reconnu pour libérer des endorphines et améliorer l’humeur. Selon une étude parue dans The Lancet Neurology, l’activité physique a également montré des effets positifs sur l’anxiété et la dépression chez les patients atteints de démence (Source : The Lancet Neurology, 2021 ).

Une étude menée par l’université de la Colombie-Britannique a montré que les participants atteints de démence qui ont suivi un programme d’exercice régulier ont signalé une diminution de leurs symptômes d’agitation et une amélioration de leur bien-être général par rapport à ceux qui n’ont pas participé à l’exercice.

  1. Amélioration de la qualité du sommeil

L’activité physique régulière aide à réguler les cycles de sommeil. En particulier les symptômes de l’insomnie, elle permet une meilleure récupération et un répit pour l’aidant, ce qui est essentiel pour maintenir l’énergie et l’endurance.

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II- COMMENT INTÉGRER L’ACTIVIT֤É PHYSIQUE DANS LA ROUTINE QUOTIDIENNE ?

En tant qu’aidant, il peut être difficile de trouver le bon équilibre entre sécurité, plaisir et efficacité dans l’intégration de l’exercice physique. Voici quelques recommandations pratiques pour vous aider à introduire l’activité physique dans la vie quotidienne de votre proche.

  1. Créer une routine régulière adaptée à son niveau

L’établissement d’une routine est essentiel pour les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. Elle procure une structure et une stabilité. Entreprenez par des exercices simples et adaptés, comme des promenades quotidiennes ou des exercices de mobilisation douce. Augmentez progressivement la durée de l’activité au fil du temps, en fonction de l’évolution des capacités physiques de la personne.

  1. Assurez la sécurité pendant l’exercice.

Les risques de chute sont fréquents chez les personnes atteintes d’Alzheimer. Il est donc important d’adapter l’environnement pour éviter tout accident. Utilisez des chaussures antidérapantes, assurez-vous que l’espace est bien dégagé et surveillez de près la personne pendant l’exercice. Si nécessaire, faites appel à un professionnel de la santé (kinésithérapeute ou professeur d’APA) pour établir un programme adapté.

  1. Variez les activités physiques pour maintenir l’intérêt

Il est important d’adapter les activités en fonction des préférences et de l’état de santé de la personne. Marchez ensemble dans un parc, dansez sur des musiques familiales ou faites des étirements doux. L’aspect ludique et varié des exercices peut rendre l’expérience plus agréable. Par exemple, un programme combinant marche, danse et mouvements doux permet de stimuler à la fois les muscles et le cerveau.

  1. Prenez en compte le stade de la maladie

Les exercices doivent être adaptés en fonction de l’évolution de la maladie :

Stade précoce : les personnes peuvent participer à des activités physiques plus stimulantes comme la marche rapide ou les étirements.

Stade modéré : des exercices plus doux, tels que des balades tranquilles ou des mouvements assistés, peuvent être plus appropriés.

Stade avancé : l’exercice passif ou les mouvements assistés par un kinésithérapeute peuvent être nécessaires.

III- PRISE EN CHARGE

La prise en charge de la pratique du sport dans le cadre de la maladie d’Alzheimer peut varier en fonction des pays, des politiques de santé, et des structures de soins disponibles. Voici quelques points à considérer :

  1. Programmes de soutien et de soins

Dans de nombreux pays, il existe des programmes spécifiques destinés à soutenir les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence. Ces programmes peuvent inclure des activités physiques supervisées adaptées aux besoins des patients. Ces activités sont souvent intégrées dans des centres de jour, des maisons de retraite spécialisées ou des programmes communautaires soutenus par des professionnels de la santé.

  1. Prescription médicale et références

Dans certains cas, un médecin peut prescrire des programmes d’exercice physique comme partie intégrante du plan de soins pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, c’est le cas pour la France. Cela peut inclure des recommandations spécifiques sur le type, la fréquence et l’intensité de l’exercice adapté à l’état de santé du patient.

  1. Assurance et couverture médicale

La couverture de la pratique du sport dans le cadre de la maladie d’Alzheimer peut également dépendre de l’assurance santé du patient. Dans certains pays, les frais liés à la participation à des programmes d’exercice peuvent être partiellement ou totalement couverts par l’assurance maladie, surtout s’ils sont recommandés par un professionnel de la santé.

  1. Initiatives communautaires et financement

Des initiatives communautaires et des organisations à but non lucratif peuvent également offrir des programmes d’exercice physique gratuits ou à faible coût pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leurs aidants. Ces programmes visent souvent à promouvoir le bien-être général et à offrir un soutien social en plus des bienfaits physiques.

IV. LES BIENFAITS ÉMOTIONNELS ET SOCIAUX DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

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Il est aussi essentiel de se rappeler que l’activité physique n’est pas seulement bénéfique pour votre proche, mais aussi pour vous en tant qu’aidant. Elle peut vous aider à renforcer vos liens affectifs, à améliorer la communication, et à réduire le stress lié à la prise en charge quotidienne.

  1. Création de moments de partage

Participer ensemble à une activité physique permet de renforcer les liens et de passer des moments agréables. La marche ou la danse sont des occasions pour l’aidant et son proche de se connecter d’une manière différente, loin des préoccupations quotidiennes.

  1. Réduction du stress et de l’épuisement des aidants

L’activité physique peut également être une forme de répit pour l’aidant. Selon une étude de Psychology and Aging (2020), l’activité physique régulière peut réduire les niveaux de stress et améliorer le bien-être mental des aidants familiaux.

  1. Amélioration de la qualité de vie

En plus des bienfaits physiques, l’exercice permet de préserver une certaine autonomie chez votre proche, ce qui peut être bénéfique pour son estime de soi et son humeur. Pour l’aidant, cela signifie moins de frustration et un soutien émotionnel renforcé dans la gestion quotidienne de la maladie.

 

 

L’intégration de l’activité physique dans la vie quotidienne des personnes atteintes d’Alzheimer représente un enjeu majeur pour leur bien-être physique et mental. En tant qu’aidant, en suivant des conseils pratiques, en sécurisant l’environnement et en privilégiant des activités variées, vous pouvez améliorer la qualité de vie de votre proche tout en renforçant vos propres capacités physiques et émotionnelles. Pour de nombreux aidants, l’exercice physique devient une source de répit et de soutien, favorisant ainsi une prise en charge plus sereine et un quotidien plus harmonieux.

Alzy récapitule pour vous :

  • En plus des bienfaits physiques, l’exercice permet de préserver une certaine autonomie chez votre proche.
  • Dans certains cas, un médecin peut prescrire des programmes d’exercice physique comme partie intégrante du plan de soins pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer.
  • Il est important d’adapter les activités en fonction des préférences et de l’état de santé de la personne
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Pourquoi mon proche atteint de la maladie d’Alzheimer ne me reconnait-il pas ?

POURQUOI MON PROCHE ATTEINT DE LA MALADIE D’ALZHEIMER NE ME RECONNAIT-IL PAS ?

La maladie d’Alzheimer est une forme de démence progressive qui affecte la mémoire, la pensée et le comportement. L’un des défis les plus déconcertants pour les aidants familiaux est de constater que leur proche atteint de la maladie d’Alzheimer ne les reconnaît plus. Ce phénomène peut créer de l’incompréhension et de la tristesse, mais comprendre ses causes et adapter les interactions peut apporter un grand soulagement. Dans cet article, nous explorons les raisons de cette perte de reconnaissance, accompagnés de témoignages et d’études récentes, pour offrir des conseils aux aidants et professionnels.

I – LES CAUSES DE LA NON-RECONNAISSANCE

 

 

  1. Perte de mémoire spécifique

La perte de reconnaissance des proches est principalement liée à une altération des régions cérébrales responsables de la mémoire à court terme et de la reconnaissance des visages. Selon une étude de l’Association Alzheimer, ces zones du cerveau sont souvent les premières touchées par la maladie, rendant difficile pour la personne atteinte de se souvenir des visages familiers, même si elle conserve des souvenirs lointains ou des événements marquants.

Témoignage : Marine, 56 ans, partage son expérience avec son père atteint d’Alzheimer : « Mon père oublie souvent qui je suis, même si nous avons partagé de nombreux souvenirs ensemble. Je sais qu’il ne me rejette pas, il lutte juste pour retrouver ces souvenirs dans son esprit. »

  1. Difficulté à se souvenir d’événements récents

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer éprouvent des difficultés à se souvenir des événements récents. Cela peut se manifester par l’incapacité de se souvenir de ce qu’ils ont mangé ou des conversations tenues quelques heures plus tôt. Cette perte de mémoire immédiate a des répercussions sur les relations quotidiennes.

  1. Problèmes perceptuels et cognitifs

Une étude réalisée par l’université de Californie à San Francisco souligne que les altérations cérébrales touchent également la capacité à interpréter les expressions faciales et à associer les visages aux émotions et aux souvenirs. Cela peut entraîner une confusion et un manque de réactivité aux interactions sociales.

Exemple concret : Julien, un aidant familial, raconte : « Ma mère ne reconnaît plus ses petits-enfants lorsqu’ils viennent la voir. Elle sait qu’ils sont familiers, mais elle n’arrive pas à les associer à des souvenirs heureux de leur enfance. »

  1. Altération des capacités linguistiques

L’incapacité à communiquer, tant verbalement que non verbalement, contribue également à cette non-reconnaissance. L’Association France Alzheimer indique que les personnes atteintes peuvent avoir des difficultés à comprendre les conversations et à exprimer leurs pensées de manière cohérente. Cette altération du langage peut rendre difficile la reconnaissance, car la communication devient moins fluide.

Témoignage : Pierre, aidant depuis 5 ans, explique : « Mon épouse a du mal à trouver les mots. Parfois, elle me parle de personnes que je connais bien, mais elle utilise des mots qui n’ont pas de sens dans le contexte, ce qui me dérange. »

  1. Altération progressive de la maladie

La reconnaissance des proches varie selon les stades de la maladie. Une étude longitudinale publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease a montré que les pertes de mémoire et les altérations cognitives augmentent avec le temps, rendant la reconnaissance des visages encore plus fluctuante et imprévisible.

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II- L’ÉVOLUTION PROGRESSIVE DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

  1. Stade précoce

Au début de la maladie, les symptômes sont plus légers. La perte de mémoire est souvent oubliée pour des événements récents, comme des conversations ou des noms de proches. Par exemple, un patient pourrait oublier où il a manqué ses clés ou confondre un enfant avec un autre membre de la famille.

Exemple : Jacques, un professionnel en soins Alzheimer, partage : « Dans le stade précoce, un patient peut oublier de nourrir son animal, ou avoir des difficultés à planifier des activités familiales. »

  1. Stade modéré

À ce stade, les symptômes deviennent plus marqués, avec des difficultés à se souvenir des proches ou des événements récents. Le langage devient de plus en plus affecté et le comportement peut changer, avec des épisodes d’agitation ou de confusion.

  1. Stade sévère

Au stade avancé, la personne perd complètement son autonomie. Elle ne reconnaît plus ses proches et peut devenir totalement dépendante de ses soins quotidiens. La capacité de parler peut disparaître presque totalement, et la personne a besoin d’aide pour tous les aspects de la vie quotidienne.

Témoignage : Monique, une aide-soignante, précise : « Lors des stades plus avancés, la difficulté pour reconnaître un membre de la famille devient évidente, et même les gestes de soin comme manger ou marcher nécessitent une assistance constante. »

III- EST-IL OBLIGATOIRE QUE MON PROCHE ALZHEIMER NE SE SOUVIENNE PAS DE MOI ?

Non, la perte de reconnaissance n’est pas obligatoire et peut fluctuer. Certaines personnes peuvent reconnaître leurs proches plus longtemps que d’autres. L’environnement, la fatigue, le stress ou des indices visuels peuvent influencer cette capacité. Par exemple, dans des contextes familiers ou lorsqu’un proche est accompagné d’un objet significatif, la reconnaissance peut être renforcée.

Témoignage : Camille, 40 ans, explique : « Ma mère, parfois, oublie que je suis sa fille, mais dans certaines situations, comme lors de nos repas en famille, elle me reconnaît grâce aux souvenirs et aux objets autour d’elle. »

 

IV- CONSEILS POUR LES AIDANTS

Face à ces défis, plusieurs stratégies peuvent aider à améliorer la communication et renforcer les liens avec la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer :

  1. Soyez patient et bienveillant : comprenez que la non-reconnaissance n’est pas une action délibérée.
  2. Utilisez des rappels visuels : afficher des photos ou des objets significatifs peut stimuler la mémoire.
  3. Adoptez une communication simple : privilégiez des phrases courtes et simples pour faciliter la compréhension.
  4. Encouragez les interactions positives : créez un environnement calme et rassurant pour réduire l’anxiété.
  5. Cherchez du soutien : rejoindre des groupes de soutien peut offrir une aide précieuse.

 

 

Bien que la non-reconnaissance des proches soit un aspect courant et parfois difficile de la maladie d’Alzheimer, comprendre ses causes et adopter des stratégies adaptées peut améliorer la qualité de vie de votre proche. Restez informé, soyez patient et cherchez à renforcer les liens émotionnels malgré les difficultés cognitives.

Alzy récapitule pour vous :

  • La perte de reconnaissance des proches est principalement liée à une altération des régions cérébrales responsables de la mémoire à court terme et de la reconnaissance des visages
  • La perte de reconnaissance n’est pas obligatoire et peut fluctuer. Certaines personnes peuvent reconnaître leurs proches plus longtemps que d’autres
  • Plusieurs stratégies peuvent aider à améliorer la communication et renforcer les liens avec la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer.
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