Qu’est ce que la douleur

QU’EST-CE QUE LA DOULEUR ?

douleur

Elle est la cause des deux tiers des consultations médicales. La douleur, on vivrait mieux sans, mais c’est quoi au juste ? Et une personne ayant la maladie d’Alzheimer est-elle capable de ressentir la douleur ?

I – QU’EST-CE QUE LA DOULEUR ?

DÉFINITION

La douleur est différente selon les personnes et sa première caractéristique serait le ressenti. Pour la définition la plus succincte c’est : une expérience émotionnelle et sensorielle désagréable. Cette dernière peut être liée à une lésion réelle ou potentielle.

De plus, la douleur serait gravement influencée par le contexte psychologique et environnemental. Par exemple, personne ne vit le deuil de la même manière. Il y a pourtant aucune blessure corporelle, mais le mal est tout de même là.

II- QUELLES SONT LES TYPES DE DOULEURS

LES COMPOSANTS DE LA DOULEUR

Sensorielle

– qualité (décharge électrique, piqûre, brûlure, fourmillement)

 – intensité

– durée (permanente, brève, paroxystique, répétée)

– localisation

Évaluative

– attention ou distraction vis-à-vis la douleur ressentie

– signification de la douleur perçue

 – valeur attribuée et interprétation

– référence aux expériences de douleur déjà vécues

Affective

– l’angoisse et l’anxiété face à la signification de la douleur

– l’intensité de la douleur

– la durée de la douleur

Comportementale

– plaintes, mimiques et postures antalgiques

– variation comportementale inhabituelle

– réponses végétatives et réflexes

LES TYPES DE DOULEUR

DOULEUR AIGUE DOULEUR CHRONIQUE
– Courte durée – Persiste plus d’un mois après la période de guérison normale
– Liée à une cause identifiable – Persiste même si l’évènement déclencheur est résolu
– Focalisée au site de la lésion – Considérée comme une maladie
– Joue un rôle de protection et d’alarme qui est essentiel à la survie – Ne joue pas un rôle de protection
– Évolution prévisible – Perturbations psychologiques associées
– Répond généralement de manière favorable au traitement – Stratégies de traitement complexes
– Bon ou excellent pronostic – Stratégies de traitement complexes

III- QUELS SONT LES TRAITEMENTS EXISTANTS ?

AU NIVEAU DES MÉDICAMENTS

On traite la douleur inflammatoire en premier lieu par des antalgiques classiques, type paracétamol, aspirine ou anti- inflammatoires ( AINS).

Pour les douleurs liées au système nerveux on utilise des antidépresseurs et des antiépileptiques. On utilise aussi le botox dit toxine botulique en injection.

Le petit dernier de cette catégorie est le CBD autrement dit le cannabis thérapeutique, il est actuellement expérimenté sur le terrain depuis mars 2021.

AU NIVEAU NON-MÉDICAMENTEUX

Arrive en tête de la catégorie l’acupuncture suivit de la sophrologie et ensuite l’hypnose.

Il existe aussi la technique des électrodes dite neuromodulation transcutanée électrique externe (TENS) ou encore la stimulation électrique le long de la membrane de la moëlle épinière.

IV- UNE PERSONNE AYANT ALZHEIMER RESSENT-ELLE LA DOULEUR ?

Il faut déjà partir du principe que la douleur est différente chez une personne jeune et une personne âgée. La perception de la douleur est différente, car il y a des maladies qui faussent le résultat par exemple : les rhumatismes ou encore l’arthrose ou même la goutte. Ce qui fait qu’il est plus difficile de localiser la douleur chez un senior d’où la fameuse phrase «  j’ai mal partout ».

 

Une récente étude australienne du professeur J. Cole a démontré que les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ressentent autant – voire plus – la douleur que les autres.

 

Chez les Alzheimer la douleur à tendance à perdurer plus longtemps et au vue de leur maladie, il est également beaucoup plus difficile pour eux de localiser la douleur. Ils peuvent aussi confondre la douleur avec la souffrance. Par exemple si on leur demande s’ils ont mal aux jambes, ils répondent fréquemment qu’ils ne peuvent pas s’en servir.

 

De plus, ils ont du mal à se concentrer sur plusieurs choses à la fois donc en cas de gêne ou d’inconfort ils vont se focaliser dessus. Du coup, la seule manière d’appréhender la douleur pour la personne qui s’occupe d’un malade Alzheimer va passer par le comportement non verbal. Par exemple un contact visuel qui se perd ou encore une grimace qui apparaît ou un changement d’humeur.

Alzy récapitule pour vous :  

 

– Une personne âgée aura beaucoup plus de mal à localiser une douleur en raison des pathologies associées au vieillissement, c’est encore plus difficile pour un malade d’Alzheimer.

– Il existe des traitements non-médicamenteux qui fonctionnent bien chez les atteints d’Alzheimer notamment  tout ce qui est de l’ordre du massage ( acupression, massage corporel…).  Vous pouvez aussi opter pour l’hypnothérapie

– Il existe des spécialistes de la douleur, n’hésitez pas à faire appel à eux si besoin.

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Qu’est-ce que la santé mentale et comment la conserver

QU’EST-CE QUE LA SANTÉ MENTALE ET COMMENT LA CONSERVER

charge mentale

I – QU’EST-CE QUE LA SANTÉ MENTALE ?

DÉFINITION

Selon l’OMS la santé mentale correspond à un état total de bien-être psychique, émotionnel et cognitif sans la présence de troubles mentaux.

Cette santé « exemplaire » doit permettre à toute personne de réaliser son plein potentiel tout en pouvant faire face aux difficultés normales de la vie. Elle doit pouvoir travailler dans le succès et de manière productive. Et pour finir, elle doit pouvoir contribuer à la communauté.

Cependant la qualité de notre santé mentale peut fluctuer au cours de la vie. Il est normal de se sentir déprimé en hiver ou d’être en grande détresse après une rupture amoureuse. C’est lorsqu’une personne ne parvient pas à surmonter une difficulté ou vit dans un stress qui ne lui permet pas de faire face et le surpasse que peut survenir un trouble mental.

II- FACTEURS D’INFLUENCE DE LA SANTÉ MENTALE

femme qui doute

Comme nous le disions précédemment, l’apparition d’un trouble mental provient donc d’un concours de circonstances qui s’associe à des facteurs biologiques.

Voici une liste non exhaustive de facteurs qui peuvent perturber une bonne santé mentale.

  • Les facteurs biologiques, par exemple l’hérédité;
  • les facteurs personnels, par exemple les habitudes de vie, l’estime de soi ou les expériences vécues durant l’enfance;
  • l’environnement physique, par exemple l’état du lieu de résidence ou la qualité du quartier.
  • L’environnement social, par exemple la qualité des relations établies avec la famille, les amis et la communauté;

L’environnement économique, par exemple le statut d’emploi et les conditions de vie.

III- COMMENT MAINTENIR UNE BONNE SANTÉ MENTALE ?

soutien

Pour avoir une bonne santé mentale, il faut pouvoir trouver un bon équilibre entre ces différents facteurs :

– Manger sainement et prendre son temps,

– Se coucher à heures fixes et dormir au moins 7h par nuit,

– Faire 30 minutes d’exercice tous les jours,

– Réduire sa consommation de: café, thé, boissons gazeuses ou énergisantes,

– Arrêter complètement de consommer de l’alcool, des drogues et du tabac,

– Entretenir son réseau social,

– Demander du soutien si vous vivez une situation difficile,

Gérer votre stress,

– Entretenir un climat positif au travail,

– Prendre du temps pour vous et faire des activités plaisantes.

Alzy récapitule pour vous :  

 

– Une bonne santé mentale n’est pas seulement l’absence de troubles mentaux

– N’hésitez pas à vous faire aider en cas de difficultés qui vous surpassent et génèrent du stress chez vous

– Prenez toujours du temps pour vous et pour maintenir des relations sociales

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Quelles aides existe-t-il pour les aidants

QUELLES AIDES EXISTE-T-IL POUR LES AIDANTS ?

billets de banque

Être l’aidant d’une personne ayant la maladie d’Alzheimer exige une attention de tous les instants. La vie de l’aidant se retrouve chamboulée et elle devient souvent stressante pour ne pas dire épuisante.  En cette journée nationale des aidants, penchons-nous sur les aides existantes pouvant vous aider.

I – LES AIDES FINANCIÈRES

L’État propose plusieurs aides financières qui peuvent vous aider au quotidien.

  • L’ APA (Allocation Personnalisée d’ Autonomie)

 

Cette aide est allouée par le conseil départemental pour les personnes âgées de plus de 60 ans pour effectuer les tâches quotidiennes. Son montant dépend du degré de dépendance  (grille AGGIR), de son mode hébergement (domicile ou établissement) et de ses revenus.

Pour plus de renseignements, vous pouvez cliquer ici :

https://www.aide-sociale.fr/grille-aggir-calcul-apa/

 

  • Les aides de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV),

Elles sont attribuées en fonction des ressources et du patrimoine  aux personnes légèrement dépendantes et qui ne peuvent pas obtenir l’apa

https://www.lassuranceretraite.fr/portail-info/home/retraite/mes-demarches/demander-aide-demarche.html

 

  • Le congé proche aidant

Le congé de proche aidant vous permet de vous occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une grave perte d’autonomie. Ce congé est accessible sous certaines conditions et sa durée est limitée.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16920

mobilite deambulateur

II- LES AIDES TECHNIQUES

Il existe des aides techniques qui permettent de compenser les incapacités liées à la maladie ou à un handicap. Vous pouvez également faire appel à un ergothérapeute ou psychomotricien .

L’ergothérapeute peut vous aider à adapter votre domicile. Par exemple : prévenir les chutes, régler les problèmes d’accessibilité, d’éclairage, aider à l’aménagement de la salle de bain… L’orthophoniste à éviter les fausses routes.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur :

www.soliha.fr mouvement associatif pour l’amélioration de l’habitat

www.anfe.fr : portail national des ergothérapeutes

III- LES AIDES AU RÉPIT

Tout d’abord, entendons-nous bien sûr une chose primordiale, votre rôle d’aidant est formidable, mais un bon aidant c’est aussi un aidant qui prend soin de lui. Donc nous allons aborder les solutions de répit. Personne ne vous dira que vous abandonner votre rôle. Le répit peut être une démarche d’accompagnement globale et continue.

Il peut s’organiser autour d’un accueil temporaire, d’un accueil de jour ou par la venue à domicile d’un intervenant professionnel ou d’un bénévole.

Vous pouvez faire appel :

– Au Centre Local d’Informations et de Coordination gérontologique (CLIC). Le CLIC est un centre d’accueil, de conseil et d’orientation des personnes âgées de plus de 60 ans et de leurs proches, destiné à faciliter l’accès aux droits.

https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/

– À la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), Elle s’occupe d’accueillir et d’accompagner les personnes en situation de handicap, de moins de 60 ans, ainsi que leurs proches, pour toutes les démarches liées aux diverses situations de handicap.

Pour trouver la MDPH de son département : https://bit.ly/3wlzV1v

– Au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de votre ville. Pour trouver le CCAS le plus proche de chez soi, contacter votre mairie.

– Les associations d’aide et de soins à domicile peuvent intervenir au domicile des personnes malades, en situation de handicap ou de dépendance pour les accompagner dans les actes essentiels de la vie quotidienne ou pour assurer les soins requis par leur situation de santé.

https://www.servicesalapersonne.gouv.fr/beneficier-des-sap/activites-de-services-la-personne

– Consulter le site Internet du GRATH (portail de l’accueil temporaire et du relais aux aidants) : www.accueil-temporaire.com

– Des structures telles que l’ANCV (Agence Nationale des Chèques Vacances), VRF (Vacances Répit Familles), Siel Bleu, etc mettent en place des vacances de répit pour les personnes en difficulté et leurs aidants.

main qui sort de l'eau
IVET VOTRE SANTÉ LES AIDANTS, ON EN PARLE ?

Être un aidant peut aussi avoir un impact sur votre santé. Si vous  vous investissez  physiquement cela peut engendrer :

– Des problèmes de dos,

– Un sentiment de fatigue physique,

– Un sentiment d’être devenu l’aide-soignant, l’infirmier ou le kiné et d’avoir perdu le lien avec votre proche

 

Si vous n’avez plus ou peu de contacts avec le monde extérieur, il peut s’installer

– Une souffrance morale due au sentiment d’être réduit à son rôle d’aidant,

– Un sentiment d’isolement et de solitude face aux difficultés du quotidien,

– Des troubles du sommeil,

– Une altération du système immunitaire avec prédisposition aux infections (respiratoires, urinaires…).

 

Si votre entourage ne comprend pas toujours votre engagement, il peut y avoir :

– Des tensions relationnelles avec l’entourage familial, amical ou professionnel,

– Un sentiment de stress face à tout ce qu’il faut gérer chaque jour,

– Un surmenage quand la charge ressentie se fait trop forte.

 

Si vous ne parvenez plus à gérer vos émotions, vous pouvez souffrir :

– De stress,

– De dépression,

– D’hypertension,

– De douleur morale ou d’anxiété liées au sentiment de n’avoir plus de temps à consacrer à soi et/ou aux autres,

 

Ces cas vous parlent, vous pouvez dans le cadre d’une consultation annuelle avec votre médecin traitant, remplir avec lui la grille de Zarit pour l’évaluation de la souffrance des aidants de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentée. Faites-vous aider.

Alzy récapitule pour vous :  

 

– Il existe les aides financières, techniques, et les aides au répit

– Un bon aidant c’est aussi un aidant qui prend soin de lui.

Avec nous vous pourrez apprendre à communiquer grâce à la méthode Montessori et redevenir zen.Votre premier rdv est gratuit et sans engangement. 

– Une fois par an, je peux faire le point avec mon médecin traitant à l’aide de la grille de Zarit

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Les différences entre le vieillissement naturel et le pathologique

QUELLES SONT LES DIFFÉRENCES ENTRE LE VIEILLISSEMENT NATUREL ET LE VIEILLISSEMENT PATHOLOGIQUE ?

petit couple senior

Il existe une grande différence entre la notion de bien vieillir et le vieillissement pathologique dit notion de dépendance. En cette journée internationale de la personne âgée, analysons les différences.

I – LE VIEILLISSEMENT NATUREL DIT PHYSIOLOGIQUE

a-DÉFINITION

 

Le vieillissement naturel correspond à l’ensemble des modifications qui se produisent avec l’avancée en âge, à l’exception des maladies. Tous les niveaux sont touchés : tissus, cellules, gènes…

 

b- EFFETS CLINIQUES DU VIEILLISSEMENT SUR L’ORGANISME

 

Au niveau du métabolisme

Le poids reste logiquement le même, mais il y a une augmentation de la masse grasse et une diminution de la masse maigre (os, organe, muscles)

Une résistance à l’insuline apparaît

         Au niveau du système nerveux

On peut observer une diminution moyenne sur la mémoire immédiate. L’attention, la vitesse d’exécution et l’adaptation aux nouvelles situations se dégradent également, même si ce dernier facteur peut être très différent selon les individus.

La durée du sommeil diminue et celui-ci se fragmente.

La sensation de soif diminue également d’où le fait que les personnes âgées n’ont jamais soif.

Les douleurs deviennent plus difficiles à localiser

On observe également une baisse de la vision, un trouble de perception des couleurs, de la sécrétion lacrymale et un trouble de l’audition

         Au niveau du système cardiovasculaire et respiratoire

Le cœur et les artères se rigidifient bien sûr il n’y a pas d’insuffisance cardiaque.

         Au niveau de l’appareil respiratoire

La capacité respiratoire diminue à cause de la modification de la cage thoracique : tassements vertébraux, rigidité thoracique et une faiblesse des muscles abdominaux.

La respiration se fait moins bien et les bronches s’encombrent plus facilement

         Au niveau du système squelettique

Il y a une perte de la densité osseuse ainsi que des fibres musculaires.

         Au niveau du système urinaire

Le poids et le volume des reins diminuent ainsi que la capacité de la vessie. Cette dernière se vide moins bien.

         Au niveau de la peau

Elle est moins ferme, plus fine, plus sèche et donc plus sensible aux lésions et par conséquent entraine un dysfonctionnement de la capacité à s’isoler du froid.

II- LE VIEILLISSEMENT PATHOLOGIQUE

a-DEFINITION

C’est le vieillissement naturel auquel on associe différentes pathologies qui vont finir par faire rentrer l’individu dans la dépendance.

 

La dépendance n’est pas liée à l’âge, mais aux maladies  toujours plus nombreuses avec l’avancé dans le temps.

 

b- La maladie d’Alzheimer et autres troubles neurocognitifs

 

Vos pertes de mémoire sont sérieuses au point de :

– perturber votre vie quotidienne

– d’être incapable de pouvoir acquérir de nouvelles compétences

– ou d’être en difficulté pour faire des taches familières

 

Cependant afin de s’assurer que c’est bien ce problème, il vous faut consulter votre médecin traitant.

III- SIGNES COMPARATIFS (TABLEAU NON EXHAUSTIF)

VIEILLISSEMENT NORMAL

VIEILLISSEMENT PATHOLOGIQUE

– Vous ne vous souvenez plus des détails d’une conversation ou d’un événement qui s’est déroulé il y a un an

– Vous ne vous souvenez plus des détails d’un événement récent ou d’une conversation récente.

 

– Vous ne vous souvenez plus du nom d’une connaissance

– Vous ne reconnaissez pas les membres de votre famille, ou vous ne vous souvenez plus de leur nom

– Vous oubliez occasionnellement des choses ou des événements

– Vous oubliez fréquemment les choses ou les événements

– Vous avez parfois des difficultés à trouver vos mots

– Vous faites fréquemment une pause pour trouver vos mots, et utilisez un mot au lieu d’un autre.

– Votre mémoire vous préoccupe, mais ne préoccupe pas vos amis ni vos proches

– Votre mémoire préoccupe vos amis et vos proches, mais vous ne percevez aucun problème

Alzy récapitule pour vous :  

 

– Il existe deux types de vieillesses, la naturelle dite physiologique et la vieillesse pathologique dite de dépendance.

– En cas de doutes, il est important de prendre rendez-vous avec son médecin traitant.

– La notion de bien vieillir correspond à rester en bonne santé en l’absence de pathologie.

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C’est quoi la maladie d’Alzheimer

QU’EST-CE QUE LA MALADIE D’ALZHEIMER ?

puzzle alzheimer

La maladie d’Alzheimer tient son nom du psychiatre neurologue allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915).

 

En 1907, il analyse le corps d’une patiente de 51 ans admise à l’hôpital de Francfort pour cause de démence avec des troubles de la mémoire, un mutisme, une désorientation et des hallucinations. Après l’autopsie de son cerveau, il conclut à une maladie particulière du cortex cérébral.

I – DÉFINITON ET SYMPTÔMES

  • DÉFINITION

La maladie d’Alzheimer fait partie des pathologies neurodégénérative complexes. Elle engendre un dysfonctionnement des connexions entre les neurones.

 

  • SYMPTÔMES

Le symptôme principal est une altération neuronale de type trouble de mémoire.

Au niveau clinique, la maladie touche de manière sournoise et progressive les différentes fonctions cognitives à savoir :

 

– la mémoire

– le langage : la personne à des difficultés à trouver ses mots ou à comprendre ce qu’on lui dit.

– le raisonnement : la personne malade peut ne plus savoir où elle a rangé son porte-monnaie et, ne le trouvant pas, va accuser sa fille de l’avoir volé. C’est ce qu’on appelle les idées délirantes.

– l’apprentissage

– la résolution de problèmes : la personne rencontre des difficultés à résoudre des calculs simples

– la prise de décision

– la perception : la personne confond les jours de la semaine et se perd même dans des lieux connus

– l’attention

II- QUE FAIRE EN CAS DE SUSPICION DE MALADIE ?

Il est important de diagnostiquer la maladie de manière précoce, afin de démarrer les traitements non-médicamenteux (stimulation de la mémoire…) le plus tôt possible pour une plus grande efficacité.

Un cerveau entraîné stimulé est un cerveau qui résiste mieux à l’apparition de la maladie selon plusieurs études la lecture le jardinage issu de coups ou des études longues seraient d’autant d’activités bénéfiques mais elles ne suffisent pas la prévention des problèmes vasculaires semblent également déterminantes il faut surveiller sa glycémie son taux de cholestérol et sa tension il n’y a rien de mieux qu’une activité régulière.

 

En cas de suspicion, votre médecin traitant vous dirigera vers un neurologue ou vers une consultation mémoire.

Une consultation mémoire est un bilan pluridisciplinaire (gériatre, neurologue, neuropsychologue et psychiatre). Les examens se sont sur une journée d’hospitalisation ambulatoire et comprennent :

– un bilan neuropsychologique (évaluation des troubles)

– un examen d’imagerie cérébrale (détection de tumeurs ou d’atrophies)

– un examen neurologique (évaluation des troubles de la marche, trouble oculomoteurs)

– un bilan médical (pour écarter toute autre pathologie possible)

– un examen psychiatrique (pour rechercher une atteinte psychiatrique).

III- OU EN EST LA RECHERCHE ?

a-RECHERCHE DE DIAGNOSTIC PRÉCOCE

Il peut s’écouler 10 à 20 ans entre l’apparition des premiers signes et le diagnostic établi de la maladie. C’est dans le laps de temps de cette période qu’existe le maximum de chance de diminuer  l’installation des lésions et donc de retarder la survenue des signes de plus en plus graves favorisant la perte d’autonomie.

La recherche de diagnostic précoce vise à identifier et à développer des biomarqueurs dans le sang ou dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) permettant de dire s’il y une forte possibilité de développement de la maladie d’Alzheimer.

À ce stade, la personne ne présente aucun signe e ; elle ne demande rien et ne se plaint de rien.

b- UN TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX CURATIF ?

Il n’existe pas de médicament pour guérir la maladie d’Alzheimer.

Sur 100 médicaments classiques testés, seulement 10, au bout d’un long processus d’évaluation, obtiennent l’autorisation d’être vendu (AMM : autorisation de mise sur le marché). Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, le taux d’échec est de 99,6 % au lieu de 90 %. Ceci explique pourquoi c’est si long.

Alzy récapitule pour vous :  

 

– La maladie d’Alzheimer fait partie des pathologies neurodégénératives complexes. Elle engendre un dysfonctionnement des connexions entre les neurones.

 

– En cas de suspicion, votre médecin traitant vous dirigera vers un neurologue ou vers une consultation mémoire

Il n’existe pas de médicament pour guérir la maladie d’Alzheimer.

N’hésitez pas à vous faire aider.

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Les bienfaits du psychomotricien

LES BIENFAITS DE L’INTERVENTION D’UN PSYCHOMOTRICIEN

soutien affectif
C’est la semaine européenne de la mobilité, où nous encourageons à être actifs pour être en forme physiquement et mentalement. En effet, être actif et mobile permet de nouer et d’entretenir des relations avec d’autres personnes.

Les transports se sont adaptés aux personnes âgées avec les cartes de bus gratuites notamment. Ce moyen de locomotion permet de réduire chez eux la dépression et le sentiment de solitude et les troubles mentaux.

Et lorsque la personne est à domicile, il existe la solution des ESA (Equipes mobiles Spécialisées Alzheimer). Ces dernières sont composées de professionnels formés à la réadaptation, à la stimulation et à l’accompagnement du patient et de son entourage. On y trouve un ergothérapeute, des assistants en soins gérontologique et un psychomotricien. Nous allons nous pencher sur ce spécialiste.

I – QU’EST-CE QUE LA PSYCHOMOTRICITÉ ?

a- DÉFINITION

La psychomotricité est une spécialité destinée aux enfants, aux adolescents et aux adultes ayant des difficultés sur le plan moteur, comportemental, relationnel ou émotionnel. Elle étudie les interactions entre la perception, les sentiments, les pensées, les mouvements et le comportement.

b- LES FORMES DE PSYCHOMOTRICITÉ

Pour les adultes, il existe deux formes :

La Forme thérapeutique qui vise à amoindrir les conséquences de certains troubles moteurs, émotionnels, relationnels ou comportementaux dans la vie quotidienne.
et
La Forme de développement personnel dont le but est de rechercher un meilleur équilibre intérieur.

II- INTÉRÊT DE LA PSYCHOMOTRICITÉ CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

La vieillesse naturelle entrainant un dysfonctionnement progressif des sens ainsi que des modifications physiologiques, l’intervention d’un psychomotricien peut faciliter la vie.

Les déficits cognitifs légers interfèrent avec l’indépendance dans les activités quotidiennes, par exemple : le besoin d’aide pour le paiement des factures ou la gestion des médicaments.

Lorsque les troubles sont dus à des lésions cérébrales et la maladie évoluant sans cesse, le monde devient vit une source de mise en échec pour la personne malade, surtout lorsque l’on sait que les personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer n’ont aucune conscience de leur maladie.

Les actes de la vie quotidienne sont fortement perturbés et le psychomotricien peut vous sauver la mise.

III- LA PRISE EN SOIN À DOMICILE

Pour rappel, la mesure N°6 du plan Alzheimer 2008-2012 à créée les ESA dont les spécialistes sont formés à la réadaptation, la stimulation et à l’accompagnement du malade et de son entourage dès le début de la maladie.

a- OBJECTIF

L’objectif premier est de pouvoir garder la personne malade à son domicile avec ses proches, le plus longtemps possible.

b- COMMENT INTERVIENT UNE EQUIPE ESA ?

Les modalités sont très spécifiques. Il faut tout d’abord faire établir une ordonnance par son médecin traitant ou un gériatre de centre de mémoire de proximité (cmp).

La prescription médicale donne accès de douze à quinze séances sur une durée maximale de quatre mois à raison d’une heure par semaine.

L’ordonnance est renouvelable une fois par an.

La personne malade doit être âgée d’au moins soixante ans (sauf si elle a la maladie d’Alzheimer, ou eu un Accident Vasculaire Cérébral) et ne pas avoir d’aidant à sa disposition.

Le test MMSE (mini mental state examination doit être supérieur à 15/30.

Ces programmes vont permettre essentiellement d’améliorer ou soutenir la qualité de vie du patient à son domicile.

IV – COMMENT SE PASSE LE PROTOCOLE D’INTERVENTION ?

a- BILAN INITIAL

Avant chaque début de prise en charge, le psychomotricien visite à domicile le patient et effectue un entretien ainsi qu’un bilan initial.
Le bilan de situation (bilan initial) permet d’évaluer la personne malade sur les plans: familial, social, médical et sur ses capacités.
Dans le cas de démence, il est effectué avec le patient d’abord puis avec l’aidant. Ainsi une relation de confiance s’installe. De plus, cela permet de s’assurer que le futur patient ne minimise pas ses problèmes.

b- SÉANCE DE RÉHABILITATION

À la suite du bilan, un projet thérapeutique personnalisé est proposé au patient. Il est convenu avec lui du jour et de l’heure de la séance hebdomadaire.
Les séances prennent en compte ses goûts et ses plaisirs. À chaque séance une feuille de suivi est remplie.

c- Évaluation

Un bilan de fin de prise en charge est effectué afin de faire le point sur l’évolution du patient en termes d’objectifs de soin et de mise en place de relais médicaux, paramédicaux ou sociaux.

Alzy récapitule pour vous :  

 

– Le psychomotricien étudie les interactions entre la perception, les sentiments, les pensées, les mouvements et le comportement

– Son objectif est de pouvoir garder la personne malade à son domicile avec ses proches, le plus longtemps possible

– La prescription médicale donne accès de douze à quinze séances sur une durée maximale de 4 mois à raison d’une heure par semaine

– Il intervient à domicile dans le cadre d’une collaboration avec une équipe pluridisciplinaire.

– Le psychomotricien s’intéresse aussi à l’aménagement de l’environnement du patient. Il peut conseiller le patient et sa famille sur les différentes aides techniques existantes et celles à mettre en place pour faciliter le quotidien.

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