Intervention non médicamenteuse : la thérapie par la stimulation cognitive

INTERVENTION NON MEDICAMENTEUSE : LA THÉRAPIE PAR LA STIMULATION COGNITIVE

homme qui réfléchit

Lorsque l’on est aidant et que notre proche contracte la maladie d’Alzheimer pour laquelle, il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement curatif, seule la qualité de vie prime. Il est totalement compréhensible de vouloir résoudre par tous les moyens les difficultés que votre proche rencontre dans sa vie quotidienne afin de retarder l’évolution de la maladie.

C’est à ce titre qu’on été créé de nombreuses interventions non médicamenteuses telles que l’activité physique adaptée, la danse-thérapie, la musicothérapie ou encore la thérapie par la stimulation cognitive (TSC).

Dans une première partie nous définirons la TSC et ses fondements. Puis, dans une seconde partie nous identifierons les processus impliqués lors de cette activité. Et nous conclurons sur comment se déroule une séance de thérapie par la stimulation cognitive.

I – QU’EST-CE QUE LA THÉRAPIE PAR LA STIMULATION COGNITIVE ?

 

DÉFINITION

 La thérapie par la stimulation cognitive dite TSC est une activité classée dans la catégorie des interventions non médicamenteuses et qui a pour but d’augmenter les fonctions cognitives des personnes ayant la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

La TSC est constituée d’activités de groupe comme l’association de mots, la catégorisation ou encore la discussion autour des journaux télévisés ou papiers. Ces activités dynamisent la mémoire, les fonctions exécutives et le langage.

De plus, votre proche étant stimulé par la pratique de la TSC, vous pourrez noter une amélioration de son humeur et de sa qualité de vie. Les séances ont pour principes directeurs : de faciliter de nouvelles idées, pensées ou associations, et de maximiser les capacités cognitives préservées et d’exprimer plutôt les opinions que les faits.

FONDEMENTS

La thérapie par stimulation cognitive a été créé avec pour base les revues systématiques de la littérature qui examinent les principales interventions non médicamenteuses pour la maladie d’Alzheimer et les apparentées en les associant.

Le programme a pour fondation l’apprentissage et la plasticité cérébrale. Autrement dit, les séances vont permettre d’assembler de nouvelles connexions sémantiques qui permettront de créer de nouvelles voies neuronales. De plus, la sociabilité en groupe peut suggérer un sentiment d’entraide, ce qui peut être bénéfique pour améliorer les compétences sans l’entrave de la perte de l’estime de soi.

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II- QUELS SONT LES PROCESSUS IMPLIQUÉS DANS LA THÉRAPIE PAR LA STIMULATION COGNITIVE ?

La TSC apporte de nombreux bénéfices et à plusieurs niveaux parmi lesquels :

– L’intégration sensorielle et motrice

– La production et compréhension du langage

– L’orientation spatiale et temporelle

– Les interactions sociales

– La diminution des troubles comportementaux

– L’amélioration de l’humeur

– L’amélioration de la qualité de vie des aidants

 

Remarque : la thérapie par la stimulation cognitive est la seule INM (intervention non médicamenteuse) recommandée par l’United Kingdom National Institute for Health and Care Excellence (NICE). Cette thérapie est approuvée par Alzheimer’s Disease International et son contenu est traduite dans plus de 10 langues et utilisées dans plus de 30 pays.

III- COMMENT SE DÉROULE UNE SÉANCE ?

Qui peut dispenser une séance ?

 

La TSC peut être pratiquée par tous les professionnels du soin et de l’accompagnement (psychologue, ergothérapeute, infirmier, aide-soignant, orthophoniste…) qui interagissent avec des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

NDLR : Les praticiens peuvent également apprendre à encadrer un traitement de TSC en suivant le manuel de TSC ou en suivant la formation sur la TSC.

 

C’est fait pour qui ?

Cette thérapie est idéale pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée à un stade léger à modéré

 

C’est pour quelles indications ?

 

Pour la stimulation cognitive : mémoire, fonctions exécutives et langage.

 

Pour la stimulation psychologique : amélioration de l’humeur, créer des interactions sociales et augmenter la qualité de vie.

 

Quelles sont les contre-indications ?

 

Cette thérapie n’est pas indiquée pour les troubles cognitifs sévères, les déficients auditifs et/ou visuels sévère, et les troubles du comportement incompatible avec une séance de groupe.

 

Dans quel cadre se déroule une séance ?

 

Dans une pièce isolée et calme comprenant des chaises confortables, une table, un tableau blanc, un lecteur de musique, des journaux, et éventuellement une télé…

 

Quel est le dosage recommandé ?

 

Séances en groupe de 5 à 8 participants.

Période : 7 semaines en moyenne.

Fréquence : deux fois par semaine.

Durée : session de 45 minutes a une heure selon la capacité des participants.

 

Remarque : pour éviter la réticence à participer, les participants devraient idéalement être au même stade de la maladie. Et bien évidemment les activités devraient être proposées en fonction des intérêts des participants.

Alzy récapitule pour vous :

La TSC est idéale pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée aux stades légers à modérés

 

Elle améliore ou maintien les fonctions cognitives, comportementales et sociales

 

Elle améliore le moral et la qualité de vie des aidants, mais aussi de leur proche

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Intervention non médicamenteuse : la réhabilitation cognitive

Intervention non médicamenteuse : la réhabilitation cognitive

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Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie neurodénégérative, sa vie quotidienne finit par est fortement impactée et il faut cependant permettre la meilleure qualité de vie possible au soigné, mais aussi à son entourage.

C’est dans ce contexte qu’intervient les INM dites interventions non médicamenteuses parmi lesquelles on peut trouver : la médiation animale, la danse-thérapie, l’hortithérapie, la musicothérapie, l’activité physique adaptée ou encore la réhabilitation cognitive.

Dans une première partie, nous définirons la réhabilitation cognitive et ses fondements. Puis, dans une seconde partie, nous examinerons les processus impliqués dans cette dernière. Et dans une dernière partie, nous vous donnerons les intentions thérapeutiques de la réhabilitation cognitive.

I – QU’EST-CE QUE LA RÉHABILITATION COGNITIVE ?

 

DÉFINITION

La réhabilitation cognitive est une intervention thérapeutique non médicamenteuse ayant pour but de gérer les répercussions des troubles cognitifs sur la vie quotidienne des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

Son but essentiel est de permettre une qualité de vie optimale à la personne ayant des troubles par l’accomplissement de ses objectifs personnels liés à ses activités de la vie quotidienne tout en contournant les déficits engendrés par la maladie.

FONDEMENTS

Créé initialement comme thérapie pour remédier les troubles cognitifs secondaires liés aux lésions cérébrales, la réhabilitation cognitive était composée à ses débuts comme un ensemble d’exercices engageant l’entrainement cérébral.

Désormais, c’est un programme personnalisé et collaboratif  dont le but est la récupération de compétences dans la vie quotidienne en diminuant les changements de l’humeur, de la motivation ou encore la communication.

La réhabilitation cognitive sert de cadre pour conceptualiser les soins et l’accompagnement pour les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

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II- QUELS SONT LES PROCESSUS IMPLIQUÉS DANS LA RÉHABILITATION COGNITIVE ?

Un programme de réhabilitation cognitive peut se décomposer en 4 étapes :

 

Étape 1 :

Il faut connaître les habitudes de vie de la personne dans son contexte familial et élargie ainsi que dans son contexte social. On s’intéresse également à ses expériences passées en face des difficultés. On note également ses capacités préservées et ses attentes.

 

étape 2 :

Les habitudes de vie étant identifiées, on poursuit l’investigation par la recherche des principaux points d’insatisfaction et on les classifie par ordre de priorité afin de les améliorer et compenser les difficultés rencontrées au quotidien. Le professionnel de santé détermine par la méthode la méthode smart des objectifs thérapeutiques tout en s’assurant que les objectifs sont réalisables dans un temps donné et pertinent pour le bénéficiaire.

 

étape 3 :

À cette étape, on conçoit le programme thérapeutique individuel dans le but de remplir l’écart entre les capacités actuelles de la personne bénéficiaire du programme et les exigences liées aux activités repérées précédemment.

 

étape 4 :

Dans cette dernière étape, on évalue les progrès et les résultats thérapeutiques par exemple par l’échelle de Likert, une échelle de satisfaction. Si besoin, le plan est ajusté.

III- QUELLES SONT LES INTENTIONS THÉRAPEUTIQUES DE LA RÉHABILITATION COGNITIVE ?

C’est fait pour qui ?

 

Les personnes vivant avec un stade précoce de la maladie, notamment celles vivant avec des troubles de la mémoire.

 

Pour quelles indications ?

 

But principal : apprendre à gérer les difficultés liées à la maladie et leurs impacts sur les activités de la vie quotidienne

 

C’est également utile pour faire :

 

De la réhabilitation cognitive : améliorer les fonctions exécutives, les capacités motrices, la planification, la mémoire, et le langage

 

De la réhabilitation psychologique : lorsque la personne devient anxieuse, perd le sommeil ou son estime personnelle à cause de ses troubles cognitifs.

 

Pour quelles contre-indications ?

 

La base de travail étant collaboratif, il faut que la personne bénéficiaire s’implique dans le programme  malgré les difficultés

 

Qui est le praticien ?

 

Les professionnels de santé formés en réhabilitation cognitive : psychologue clinicien, neuropsychologue, ergothérapeute, infirmier spécialisé. Ils doivent également avoir l’habitude de fixer des objectifs, de résoudre des problèmes basés sur des solutions et d’analyser des activités

Et bien sûr, vu que c’est un travail collaboratif il faut inclure l’aidant familial ainsi que le bénéficiaire du programme.

 

Où se déroule une séance ?

Cela peut être à domicile ou en EHPAD. Les séances peuvent être individuelles, selon les besoins du bénéficiaire.

 

Sur quelle période, fréquence et durée ?

 

Sur une période de 4 à 12 semaines, 1 à 2 fois par semaines pour des sessions de 40 à 60 minutes

Alzy récapitule pour vous :

– La réhabilitation cognitive est une thérapie qui vise à gérer les difficultés rencontrées dans la vie quotidienne à cause de l’impact d’une maladie neurodégénérative

 

– Elle permet une réduction de l’impact des troubles cognitifs dans la vie quotidienne et le maintien voir l’amélioration de l’autonomie fonctionnelle

 

–  Elle est indiquée pour les personnes vivant avec des troubles cognitifs à un stade léger où les troubles de la mémoire sont prédominants (maladie d’Alzheimer ou démence vasculaire)

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Maladie d’Alzheimer ? comment persuader son proche de faire des examens

Maladie d’Alzheimer ? Comment persuader son proche de faire des examens

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Votre proche a changé d’attitude depuis quelques temps, des post-it font leur apparition un peu partout dans la maison, il oublie de se rendre à ses rendez-vous, il a des difficultés à se concentrer, n’a pas pris ses médicaments, oublie parfois qui vous êtes, bref, il y a un truc qui ne tourne pas rond.

À force de rechercher des informations, vous pensez que c’est peut-être la maladie d’Alzheimer, mais voilà le hic : comment convaincre mon proche de faire des examens, car pour lui tout va très bien, ce n’est que passager et cela va passer. C’est juste de la fatigue.

Il faut noter que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont fréquemment dans le déni. Au début les signes d’alerte que vous voyiez sont pour votre proche que de la fatigue, du stress ou de la surcharge mentale. Puis, la maladie évolue et votre proche il n’a même plus conscience ni de ses oublis ni de ses troubles, ce qu’on appelle médicalement : l’anosognosie. Dans un premier temps, nous analyserons les causes du refus. Puis dans un second temps, je partagerais avec vous quelques astuces.

I – QUELLES PEUVENT ÊTRE LES CAUSES DE REFUS DE VOTRE PROCHE ?

 

Cela va dépendre évidemment du caractère de votre proche alors la liste que je vais vous donner n’est pas exhaustive, mais peut-être que j’aurais fait mouche.

 

– La peur

Mettez-vous une minute dans sa peau, on vous dira qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez vous et que cela peut être grave, ne feriez-vous pas tout ce qui est en votre pouvoir pour retarder ces examens ? C’est angoissant.

– Mauvaise gestion du temps

Du fait des difficultés dues aux troubles cognitifs, votre proche perd en efficacité dans ses tâches de la vie quotidienne, car elles lui prennent plus de temps. Par exemple : un rendez-vous oublié, c’est un rendez-vous à prendre à nouveau et cela change l’emploi du temps qu’il s’était fait.

– La fierté

Votre proche doit admettre sa perte d’autonomie. Lui, ou elle, qui a toujours pris soin de vous, vous a élevez, vous a conseillez, etc. Votre proche doit accepter que le rôle parent-enfant s’inverse, mais non pour lui, ou elle, ce n’est pas normal. Et puis, d’abord tout le monde a des pertes de mémoire et les gens ne vont pas chez le docteur pour cela alors pourquoi il ou elle le ferait ?

– La mise en placement

Certaines personnes pensent que s’ils ont un souci dans le ciboulot, que cela soit Alzheimer ou une autre maladie avec des troubles cognitifs, c’est la fin des haricots. Autrement dit, si leurs cerveaux ne carburent pas sans problème, on va les abandonner en maison de retraite.

– La peur du bis repetita

Si votre proche a vécu une maladie cognitive du point de vue de l’aidant notamment avec un parent proche, il peut avoir une trouille bleue d’avoir contracté la même chose et refuse d’en entendre parler.

– L’anosognosie

Fatalement avec le déni de la maladie, vous allez pouvoir constater, l’imagination de votre proche a formulé des excuses. Elle ne trouve plus ses clés, normal c’est vous qui les avez déplacées pour lui faire une mauvaise blague. Son sac a disparu, mais non c’est impossible c’est forcément l’aide à domicile qui lui a volé. On ne peut plus faire confiance à personne, selon lui ou elle.

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II- COMMENT LE/LA CONVAINCRE DE FAIRE DES EXAMENS ?

Vous êtes le ou la seule, à connaître votre proche et pouvoir pressentir ses raisons. Vous trouverez les mots pour le convaincre, sinon essayez de suivre ses quelques astuces.

 

– Peur de la maladie et de son évolution

En premier lieu informez-vous, car dans l’imaginaire d’un senior l’évolution de la maladie d’Alzheimer est fulgurante. Pour lui si le premier jour du mois, on lui diagnostique Alzheimer, à la fin de ce même mois, il sera complètement dépendant et une charge inutile.

Expliquez-lui qu’il existe des moyens de ralentir la maladie, mais que pour cela il faut déjà faire les examens pour que cela se passe le mieux possible

Vous pouvez aussi lui ôter du stress, en lui disant qu’il ou elle a peut être raison, et que retarder un petit examen de rien du tout, c’est surtout du temps perdu pour vous deux alors que vous pourriez faire des activités chouettes ensemble.

 

– Problème de fierté

Dites à votre proche de vous prouver que c’est vous qui avez tort. Mettez-le au défi s’il a des oublis. Si vous perdez ce pari, vous cuisinerez pour lui son plat préféré, ou l’inviter au restaurant.

Et puis, d’abord si votre proche vous soutient mordicus qu’il n’y a rien, par conséquent le médecin ne trouvera rien, donc pourquoi attendre ?

 

Vous pouvez également noter « en douce » ses oublis avec la date et lui demander de vous fournir des explications sur ses oublis. Commencez par le faire sur une semaine et avant de lui demander. Bien sûr sa fierté vous répondra que ce n’est rien. Donc continuez, sur un mois et si sa fierté vous dit que ce n’est toujours rien, à part de la fatigue. Être fatigué pendant un mois c’est beaucoup, alors le docteur pourrait lui donner des vitamines.

 

– Le docteur va se fâcher

Certes, ce n’est pas très gentil, mais vous pouvez lui dire que vous allez le dire au médecin qu’il soit d’accord ou non. Parce que le docteur, son travail c’est de faire en sorte qu’on soit en bonne santé. Vous pouvez même lui dire que le docteur est déjà au courant.

Si cela ne fonctionne pas, prévenez le praticien et lorsque votre proche aura un petit rhume ou un renouvellement d’ordonnance, le médecin pourra faire un petit bilan de mémoire en lui disant que c’est la routine au même titre que la prise de tension, sa respiration ou encore la vérification de son poids.

 

– Faites jouer l’émotif

Dites à votre proche que vous l’aimez très fort et que vous voulez le garder avec vous le plus longtemps possible et que cela vous soulagerait de savoir que tout va bien. Que ne pas savoir de quoi est fait votre avenir ensemble, vous empêche de dormir et vous rend triste. Aucun parent ne rendrait triste son enfant.

Alzy récapitule pour vous :

– Les raisons de ne pas faire les examens de la pose de la maladie d’Alzheimer peuvent être multiples

– Vous connaissez votre proche mieux que qui conque et vous trouverez les mots pour le convaincre

– Faites-vous appuyez par le reste de la famille ou les amis de votre proche, car parfois le hic c’est qu’il ou elle a peur d’être faible à vos yeux.

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Des chutes fréquentes ? Est-ce un signe précoce de la maladie d’Alzheimer ?

Des chutes fréquentes ? Est-ce un signe précoce de la maladie d’Alzheimer ?

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Depuis, une étude de 2011, revalidée, depuis il est reconnu que des chutes fréquentes non expliquées peuvent être un signe de la maladie d’Alzheimer. Autre remarque, des études ont constaté que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont un risque de chute multiplié par 2,7 par rapport à un individu sans trouble cognitif.

Dans une première partie, nous déterminerons pourquoi les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer chutent. Puis dans une seconde partie, nous nous intéresserons aux problèmes de santé pouvant générer des chutes. Et nous conclurons sur quelques conseils pour éviter les chutes.

I – POURQUOI LES PERSONNES VIVANT AVEC LA MALADIE D’ALZHEIMER CHUTENT ?

 

La maladie d’Alzheimer engendre des troubles qui peuvent augmenter le risque de chute. Parmi lesquels :

Les troubles de l’attention : la personne ne se concentre pas forcément sur la marche et par conséquent n’anticipe pas les obstacles. Elle peut par exemple buter contre un tapis ou un rebord de trottoir.

Les troubles de la coordination qui peuvent rendre la marche périeuse, car il ne s’agit pas seulement de faire avancer les jambes, mais de coordonner les mouvements des jambes en association avec ceux des bras.

Les troubles du jugement. Une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer n’est pas consciente de sa maladie ou encore de son âge. Elle peut par exemple décidé de faire le lavage de ses vitres sur un escabeau comme elle le faisait à une autre époque de sa vie.

Les troubles de l’alimentation : une personne atteinte d’Alzheimer peut oublier de manger tout simplement, ou ne plus cuisiner, car elle ne sait plus le faire et n’ose pas en parler. Du coup cela entraine une perte de poids qui va créer à son tour une fonte musculaire et une baisse d’énergie. Du coup si elle se sente moins forte, il y a plus de chances qu’elles tombent. NB : Beaucoup de personnes Alzheimer sont atteintes de dénutrition.

La déambulation : souvent nocturne, la déambulation est un trouble de la maladie d’Alzheimer. Et donc, immanquablement plus la personne erre, plus elle a des risques de chuter. De plus, cette errance provoque un état de fatigue dont la personne n’a pas toujours conscience.

La vieillesse, à part pour la forme FFMA, il faut noter que majoritairement les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont des personnes âgées et donc le corps vieillit et les capacités diminuent alors cela augmente le risque de chute.

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II- QUELS SONT LES PROBLÈMES DE SANTÉ POUVANT GÉNÉRER DES CHUTES ?

Les problèmes de tension

L’hypotension orthostatique provoque des malaises qui se traduisent par une sensation de vertige en se levant trop vite. Il faut noter que l’hypotension est favorisée par les difficultés cardiaques, la dénutrition, l’anémie ou encore la déshydratation.

 

L’alcoolisme

Cela existe aussi chez les seniors et bien évidemment une consommation régulière entraine une baisse de l’attention, de la vigilance et également des réflexes.

 

Le diabète

Une mauvaise gestion de la prise de traitement ou des repas peut entrainer une hypoglycémie et donc des malaises.

 

L’arthrose

Cette pathologie peut entrainer des déformations du pied et par conséquent rendre la marche difficile

 

Mauvaise vue

Il est évident que si la vue est mauvaise, on voit moins bien les obstacles qui se présentent à nous.

 

Problèmes auditifs

La personne vivant avec la maladie d’Alzheimer ayant des troubles de l’attention un bruit tel qu’un aboiement ou le klaxon d’une voiture peut entrainer un mauvais réflexe qui entraînera une chute

Cela aussi peut être un trouble du système vestibulaire qui vieillit en même temps que le reste de l’organisme. Par conséquent cela entraîne des problèmes de l’équilibre.

 

Les troubles cardiaques

Chez un senior cardiaque la sensation de « jambes coupées » peut arriver vite et causer une chute

 

La maladie de Parkison

Cette pathologie entraînant des gestes et des tremblements incontrôlés, les gestes ne sont pas précis et il est possible lors des demi-tours que cela occasionne des chutes

III – QUELQUES CONSEILS POUR ÉVITER LES CHUTES

Les chutes constituent la principale cause de mortalité associée à des blessures chez les personnes âgées, et l’un des premiers facteurs d’entrée en EHPAD. Cependant, vous pouvez optez pour quelques stratégies afin d’adapter le domicile et minimiser les chutes.

  • Assurez un bon éclairage. Veillez à ce que chaque pièce ait assez de lumière et à minimiser les endroits sombres et les zones d’ombre. Vous pouvez opter pour les lampes à détecteur de mouvement

  • Dégagez les voies de passage à l’intérieur de la maison en ôtant tout ce qui pourrait faire trébucher comme les tapis ou les fils électriques.

  • Désencombrez l’intérieur et l’extérieur de la maison. Assurez-vous qu’il n’y ait pas de creux ou de sol inégal dans les allées autour de la maison.
  • Achetez des chaussures adaptées. Les souliers à fermeture Velcro sont une bonne option car ils sont faciles à mettre et à retirer.

  • Installez des veilleuses à travers la maison au cas où la personne aurait besoin de se rendre la nuit à la salle de bain ou à la cuisine.

  • Installez des rampes à l’intérieur et à l’extérieur de la maison ainsi que des barres de soutien dans la salle de bain comme appuis supplémentaires.

  • Utilisez des tapis de bain antidérapants et placez des bandes antidérapantes dans la baignoire ou dans la douche. Évitez les tapis de bain de couleur sombre car la personne pourrait les confondre avec un trou. Achetez un tapis dont la couleur correspond à celle de la baignoire ou de la douche.

  • Nettoyez régulièrement les résidus de savon dans la baignoire ou la douche pour éviter que la personne glisse.

Alzy récapitule pour vous :

Les chutes constituent la principale cause de mortalité associée à des blessures chez les personnes âgées, et l’un des premiers facteurs d’entrée en EHPAD

 

– Toute chute chez un senior doit être signalée au médecin traitant, car une « petite glissade » n’est pas forcément une petite glissade. 

 

– Prenez le temps d’aménager l’espace de vie de votre proche afin de minimiser les risques de chutes

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Qu’est-ce que la PCH ?

Qu’est-ce que la PCH ?

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La perte d’autonomie d’un proche bouleverse la vie de son entourage et lorsqu’il faut jongler entre vie professionnelle et vie d’aidant, ce n’est pas toujours facile et c’est sans compter sur le coût des différents aménagements auxquels il va falloir penser. C’est pour cela qu’on été mise en place des prestations telles que l’ANAH, l’APA, l’ASH, l’APL ou encore la PCH.

Après, un article précédent sur l’agence nationale de l’habitat, penchons-nous sur la PCH autrement nommée : prestation de compensation du handicap.

Dans une première partie nous définirons la PCH et ses différentes prestations. Puis, dans une seconde partie nous vous donnerons les différents montants pour l’année 2022-2023, puis nous conclurons sur le dépôt de dossier, le versement et le cas de succession.

I – QU’EST-CE QUE LA PCH ?

 

DÉFINITION

La PCH dite prestation de compensation du handicap est un soutien financier permettant de rembourser les dépenses dues à la perte d’autonomie d’une personne handicapée.

À QUI EST DESTINÉ CETTE ALLOCATION ?

La PCH s’adapte au besoin du bénéficiaire de manière personnalisée.

Cette prestation est pour les personnes handicapées vivant à domicile ou chez un aidant familial.

NDLR : elle existe également pour les personnes handicapées hospitalisées ou hébergées en structures sociales ou médico-sociales. Cette aide est également composée des 6 types de prestations présentées ci-dessous.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE PRESTATION

La prestation de compensation du handicap se divise en 6 aides distinctes, pouvant être complémentaires. À savoir :

– L’aide humaine

– L’aide technique

– L’aide à l’aménagement du logement

– L’aide au transport

– Les aides spécifiques ou exceptionnelles

– L’aide animalière

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II- QUELS SONT LES MONTANTS POUR L’ANNÉE 2022-2023 ?

Il faut d’abord noter que chaque forme d’aide à son propre calcul et le montant alloué est pour des prestations spécifiques.

 

  • L’aide humaine

L’aide humaine sert à rémunérer un service d’aide à domicile ou de dédommager l’aidant familial. NB : l’aidant familial ne doit pas être le/la salarié(e) du bénéficiaire.

Aides

Prise en charge à taux plein

Prise en charge à taux partiel

Emploi direct d’une tierce personne

100 % dans la limite de 14,50 € l’heure ou 15,15 € si réalisation de gestes liés à des soins ou aspirations endo-trachéales

80 % dans la limite de 14,50 € l’heure ou 15,15 € si réalisation de gestes liés à des soins ou aspirations endo-trachéales

Recours à un service mandataire

100 % dans la limite de 15,94 € l’heure ou 16,66 € si réalisation de gestes liés à des soins ou aspirations endo-trachéales

80 % dans la limite de 15,94 € l’heure ou 16,66 € si réalisation de gestes liés à des soins ou aspirations endo-trachéales

Recours à un service prestataire agréé

100 % dans la limite de 22 € l’heure ou dans la limite du montant fixé entre le service prestataire et le département

80 % dans la limite 22 € l’heure ou dans la limite du montant fixé entre le service prestataire et le département

Aidant familial

100 % dans la limite d’un dédommagement à hauteur de 4,13 € l’heure ou 6,19 € l’heure si l’aidant réduit ou abandonne son activité professionnelle

80 % dans la limite d’un dédommagement à hauteur de 4,13 € l’heure ou 6,19 € l’heure si l’aidant réduit ou abandonne son activité professionnelle

  • L’aide technique

L’aide technique est allouée pour l’achat ou la location de matériel dans le but de compenser le handicap.

Le remboursement du matériel est différent selon le fait qu’il soit ou non sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR).

Aides

Prise en charge à taux plein

Prise en charge à taux partiel

Aide figurant sur la LPPR

100 % dans la limite de 13 200 € par période de 10 ans. Lorsque l’aide technique est tarifée à au moins 3 000 €, cette limite est majorée des montants des tarifs concernés après déduction de la prise en charge accordée par la Sécurité sociale.

80 % dans la limite de 13 200 € par période de 10 ans

Aide ne figurant pas sur la LPPR

75 % dans la limite de 13 200 € par période de 10 ans

75 % dans la limite de 13 200 € par période de 10 ans

  • L’aide à l’aménagement du logement

Cette aide sert à contrebalancer les limitations d’activités du bénéficiaire, qu’elles soient définitives ou temporaires. NB : Cette aide est valable que si la limitation d’activité dure au minimum 1 an.

Aides

Prise en charge à taux plein

Prise en charge à taux partiel

Travaux jusqu’à 1500€

100 % dans la limite de 10 000 € par période de 10 ans

80 % dans la limite de 10 000 € par période de 10 ans

Travaux supérieurs à 1500 €

50 % dans la limite de 10 000 € par période de 10 ans

50 % dans la limite de 10 000 € par période de 10 ans

 

Remarque : les frais de déménagement peuvent être pris en compte lorsque le bénéficiaire de la PCH décide de vivre dans un logement conforme aux normes d’accessibilité, car l’aménagement de son logement actuel est impossible ou devient trop coûteux.

Les frais de déménagement peuvent aller à la hauteur de 3 000 € par période de 10 ans.

  • L’aide au transport

L’aide au transport soutient l’aménagement d’un véhicule et les surcoûts liés aux trajets. L’assuré doit être titulaire d’un permis portant la pension restrictive d’un poste de conduite adapté.

Les surcoûts liés aux trajets sont également pris en charge si :

Ce sont des transports réguliers, fréquents ou correspondants à un départ annuel en congé

Ils correspondent au déplacement entre le domicile et l’hôpital lorsqu’ils sont effectués par un tiers ou que la distance aller-retour est supérieure à 50 km

 

Aide

Prise en charge à taux plein

Prise en charge à taux partiel

Frais d’aménagement du véhicule jusqu’à 1 500 €

100 %

80 %

Frais d’aménagement du véhicule au-delà de 1 500 €

75 % dans la limite maximale de 10 000 € sur une période de 10 ans

75 % dans la limite maximale de 10 000 € sur une période de 10 ans

Surcoût lié au trajet en voiture particulière

100 % dans la limite de 0,50 € par km et de 12 000 € sur une période de 10 ans

À 80 % dans la limite de 0,50 € par km et de 12 000 € sur une période de 10 ans

Surcoût lié au trajet avec d’autres moyens de transport

À 75 % dans la limite de 10 000 € sur une période de 10 ans

À 75 % dans la limite de 10 000 € sur une période de 10 ans

  • Les aides spécifiques ou exceptionnelles

Les aides spécifiques ou exceptionnelles sont allouées pour financer les coûts liés aux dépenses permanentes et prévisibles, par exemple : l’entretien d’un fauteuil roulant ou la réparation d’un lit médicalisé.

Aides

Prise en charge à taux partiel et plein

Charges spécifiques

À 75 % dans la limite de 100 € par mois

Charges exceptionnelles

À 75 % dans limite de 6 000€ par période de 10 ans

  • L’aide animalière

L’aide animalière doit permettre l’acquisition et  l’entretien d’un animal qui contribue à l’autonomie de la personne handicapée. Le chien doit avoir été éduqué par des éducateurs qualifiés.

Le remboursement peut aller jusqu’à 100 % des frais en cas de prise en charge à taux plein (80 % à taux partiel) dans la limite de 6 000 € par période de 10 ans.

 

III – DÉPÔT DE DOSSIER, VERSEMENT, IMPÔT ET CAS DE SUCCESSION

 

DÉPÔT DE DOSSIER

Vous devez remplir le formulaire cerfa n°15692*01 et l’envoyer ou bien le déposer à la MDPH de votre département.

Remarque : un certificat médical, un compte rendu auditif et ophtalmologique sont obligatoirement demandés.

RENOUVELLEMENT

Chaque renouvellement est propre à chaque MPDH, cependant il est en général à faire 6 mois avant la date d’expiration

 

VERSEMENT

L’ouverture de droit à la PCH réside entre un accord entre la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) sur la proposition du dossier par la MDPH. (NB : le délai hors urgence est d’environ 4 mois)

L’aide est versée par la MDPH du département du bénéficiaire. La date de versement dépend de la date du dépôt du dossier.

 

IMPÔT

La PCH versée aux personnes handicapées est exonérée d’impôt sur le revenu.

Cependant, lorsqu’il s’agit de dédommager un salarié qui n’est pas un aidant familial le montant est imposable dans la catégorie des bénéfices non commerciaux.

 

SUCCESSION

La prestation de compensation est incessible et insaisissable sauf si le bénéficiaire ne paie pas les frais liés à des aides humaines à l’organisme en assumant la charge.

Alzy récapitule pour vous :

– La PCH (prestation de compensation du handicap est une aide financière accordée aux personnes handicapées

– La PCH est incessible et insaisissable s’il n’y a pas de frais liés aux aides humaines

– Le dépôt de dossier se fait à la MDPH du département du bénéficiaire

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Maladie d’Alzheimer et oubli de traitement

Maladie d’Alzheimer et oubli de traitement
pilulier alzheimer

Faire prendre des médicaments à un senior peut parfois relever du défi et lorsque des troubles cognitifs s’en mêlent il arrive que cela déclenche une dispute. Vous aurez le droit à tout un tas de raisons à leur refus comme : je ne suis pas malade, cela ne sert à rien, je ne peux pas les prendre maintenant, car je suis occupé, je ne vous connais pas, donc je ne prendrais pas ces trucs, etc.

 

Il existe quelques astuces pour éviter cette dispute journalière, évidemment à condition que votre proche y met du sien. Cependant, la solution à la prise de médicaments va être différente, selon la capacité de votre proche. Nous allons vous donner 6 astuces.

Astuce N°1 : expliquez-lui pourquoi il doit prendre ses médicaments

 

Cela peut paraître idiot, mais parfois la personne a seulement besoin d’être rassuré sur le pourquoi elle doit prendre des médicaments et à quoi ils servent.

Une solution qui fonctionne si vous êtes un aidant avec un traitement est de prendre les vôtres en même temps que lui ou /elle. Si vous n’en prenez pas, vous pouvez simuler, sur le terrain pour les plus récalcitrants, j’avalais un smartie.

 

Dites également à votre proche que c’est le médecin qui veut qu’il les prenne, car il tient à ce que votre proche reste en forme.

 

Vous pouvez aussi opter pour la réassurance. Expliquez à votre proche que cela vous rassure qu’il obéisse au médecin, car vous l’aimez énormément et que vous désirez faire plein d’activités avec lui, une fois les médicaments pris.

 

Remarque : N’oubliez jamais de vérifier que le traitement est avalé.

puzzle alzheimer

Astuce N° 2 : lui rappeler de prendre son traitement

Vous pouvez faire d’une pierre deux coups entre l’appelant tous les matins pour prendre de ses nouvelles et donc par conséquent lui dire de prendre son traitement, par contre une fois le combiné raccroché il peut avoir complètement oublié.

N’hésitez pas du coup à poser un pilulier avec un verre d’eau à côté du téléphone et raccrochez que lorsque cela aura été pris.

 

Vous pouvez aussi enregistrer une vidéo que vous envoyez aux infirmiers, pour leur faciliter la tâche. N’oubliez pas de préciser dans le message que vous allez appeler votre proche.

 

Attention : si votre proche est bavard, il se peut qu’il veuille discuter avec vous, et donc cette astuce ne fonctionnera pas.

Astuce N° 3 : Optez pour une boîte personnalisée

 

Solution idéale pour ceux et celles qui ont peu de médicaments à prendre (idéalement une seule prise) et détestent le côté pilulier, car cela fait : « je suis en mauvaise santé », le transfert de médicaments dans un autre contenant.

Achetez une petite boîte en plastique fun et colorée sur laquelle vous ferez une croix au crayon quand le médicament sera pris et laissez là bien en vue par exemple : la table de chevet, la table de la cuisine, etc.

 

NB : cette astuce ne fonctionne pas pour les personnes atteintes de troubles cognitifs

explication oubli medoc

Astuce N°4  Mettre en place un pilulier sécurisé avec alarme

Tout d’abord, il faut que votre proche ait une bonne orientation dans le temps, car le pilulier est fait pour la semaine.

Placez le pilulier sur table sur laquelle il prend ses repas. Si vous vivez avec lui, faites-en un rituel par exemple : vous commencez le repas avec une gorgée d’eau et il ou elle prend son traitement.

 

Remarque : si votre proche peut gérer ses médicaments, mais parfois les oublie optez pour un pilulier sécurisé avec alarme. Ces piluliers sont programmés pour ouvrir seulement le compartiment de la prise donc pas de doublage de dose possible.

Notez que cette astuce est perturbante pour une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer à un stade modéré ou avancé, car elle peut paniquer si elle ne peut plus identifier d’où vient l’alarme et penser que c’est le téléphone ou pire une alarme incendie.

 

NDLR : En cas de trouble auditif, votre proche peut porter une montre vibrante qui lui rappellera de prendre son traitement.

Astuce N°5 : achetez une enceinte connectée

Programmable à deux nombreuses reprises et simple à utiliser, l’enceinte connectée peut grandement aider votre proche en début de stade de la maladie et servir à d’autres choses que les médicaments, comme par exemple : la notification de RDV, la liste de courses, appelez les proches, savoir l’heure, quand un membre de la famille va appeler, etc etc.

Astuce N°6 : la prescription médicale

Si votre proche ne peut plus gérer son traitement, oublie ou multiplie les prises vous pouvez demander à votre médecin de faire une prescription pour qu’un professionnel de santé ou un service SSIAD vienne donner le traitement.

Ainsi, la prise sera régulière et on pourra vérifier que votre proche va bien plusieurs fois par jour.

 

Remarque : sachez qu’en France, la préparation du pilulier relève uniquement de la responsabilité de l’aidant familial ou d’un(e) infirmier(e). Ainsi, l’auxiliaire de vie ou un(e) aide-soignant(e) a officiellement seulement le droit regardé si le pilulier est vide, mais n’a pas le droit de faire la préparation du pilulier.

Alzy récapitule pour vous :

– Il existe de nombreuses façons d’assurer la prise de médicaments de votre proche

 

– N’oubliez jamais de vérifier que le traitement est avalé

 

– Expliquez toujours à la personne vivant avec des troubles cognitifs pourquoi elle doit prendre son traitement et si vous êtes un aidant sous traitement, prenez-le ensemble

 

– Le jour où la perte d’autonomie est trop lourde, n’hésitez pas à demander à votre médecin traitement de faire une prescription médicale pour que les professionnels de santé assurent la prise

 

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