Comment accompagner un proche vivant avec Alzheimer dans la gestion de son budget ?

COMMENT ACCOMPAGNER UN PROCHE VIVANT AVEC ALZHEIMER DANS LA GESTION DE SON BUDGET ?

soutien affectif fin de vie

C’est un des signes d’alerte de la maladie d’Alzheimer et ce dernier peut survenir relativement tôt, j’ai nommé : la gestion budgétaire. En effet, une personne vivant avec des troubles neurocognitifs (tnc) perd progressivement son aptitude à la gestion budgétaire et administrative.

Assez vite des erreurs de calcul surviennent, ou encore l’oubli de payer certaines factures, voir apparaît un endettement. Et tout cela, c’est compter le fait que votre proche peut être une proie facile pour des personnes mal attentionnées. Cela génère beaucoup d’angoisse chez les aidants.

Dans une première partie, je vous vous expliquerais comment détecter si votre proche est encore apte à gérer son budget. Puis, dans une seconde partie, je vous dirais comment aborder ce sujet avec votre proche. Et pour conclure, je vous dirais tout ce que vous pouvez anticiper à cause de l’évolution de la maladie.

I – COMMENT DÉTECTER SI MON PROCHE EST APTE À TENIR SON BUDGET ?

 

 

C’est une activité indispensable afin de ne pas se retrouver en mauvaise posture et votre proche vivant avec la maladie d’Alzheimer va rencontrer rapidement des difficultés dans la tenue de ses comptes, parfois dès le début de la maladie. Voici, quelques signes d’alerte pouvant vous mettre la puce à l’oreille :

– Votre proche fait des achats impulsifs et coûteux qui ne sont pas des dépenses habituelles

– Le porte-monnaie, portefeuille, les cartes de crédits et les chéquiers ont été perdus de nombreuses fois

– Votre proche ne se souvient pas ou rarement du code confidentiel de ses cartes bancaires

– La valeur de l’argent est altérée et votre proche ne se rend plus compte des différents montants

– Votre proche a des soucis pour additionner et payer en monnaie

– Votre proche a payé des réparations qui ne sont pas des coûts habituels

– Les factures ont reçu plusieurs rappels et  s’amoncellent sur un coin de meuble

– Le banquier a déjà appelé pour signaler des mouvements suspects sur le compte

– Votre proche vous demande d’aller au distributeur de plus en plus souvent

– Votre proche délaisse la monnaie au profit des billets

– Votre proche achète ou s’abonne régulièrement des choses dont il n’a pas besoin et ne s’en souvient pas

– Votre proche parle de nouveaux en francs ou anciens francs. De manière générale, il compte avec la valeur de la monnaie qu’il a connue plus jeune

problemes=solutions

II- COMMENT ABORDER LE SOUCI DE GESTION BUDGÉTAIRE AVEC VOTRE PROCHE ?

Aborder le sujet des finances avec son proche n’est pas facile et, cela peu importe son état de santé, car cela va le mettre en face de ses difficultés et vous êtes l’enfant, c’est à lui de prendre soin de vous et pas l’inverse. Cependant, il est possible de parler de finances si vous respectez quelques points :

 

-Attention aux demandes multiples

 

Votre échange va être riche en émotion des deux côtés et le but c’est que cela se passe au mieux, donc ne bombardez pas votre proche de multiples questions ou demandes sur le pourquoi du comment dans la même conversation. Sa concentration est limitée et il n’est pas conscient de sa maladie.

 

– Du tact et de la douceur

 

Aborder le sujet le plus tôt possible. Vous aurez plusieurs échanges, car le déclin cognitif fera que vous devrez répéter les informations plusieurs fois. N’oubliez pas que le but n’est pas de l’accabler, mais de l’aider avec tout l’amour qui caractérise votre relation.  Dites-lui que vous savez qu’il a travaillé très dur tout au long de sa vie pour avoir son argent et que vous voulez juste être certain qu’il ne manquera de rien.

Rappelez-lui aussi que vous ne voulez pas tirer un quelconque profit de la situation.

 

– Impliquez-le, si c’est encore possible

Avoir un sentiment de contrôle sur sa vie, c’est primordial à tout être humain y compris votre proche. S’il en a encore les capacités, impliquez –le dans le processus de gestion. Dès que bien sûr vous, aurez réussi à faire le tour pour avoir une bonne vision de la situation. La règle à retenir est la suivante : ne faites rien pour lui, sans lui.

 

III – QUE METTRE EN PLACE POUR AIDER VOTRE PROCHE AU QUOTIDIEN ?

– De l’organisation

Proposez à votre proche de ranger l’ensemble de ses papiers dans un endroit spécifique. Ainsi, il serait plus facile de les trouver.

Optez pour des pochettes ou classeurs de différentes couleurs pour classer les documents par type. N’oubliez pas de noter sur le recto du contenant et sur sa tranche de quoi il s’agit.

Utilisez des majuscules simples et sans fioritures.

Faites des photocopies ou des scans de chaque document. Ainsi lorsque la maladie évoluera vous pourrez transmettre les documents nécessaires à la personne qui gérera le budget.

Demandez à votre proche de mettre de côté, chaque nouveau document qu’il reçoit afin de le ranger avec lui et vous pourrez jeter un coup d’œil aux incohérences éventuelles

 

Voici une petite liste des documents à rassembler :

– Papiers d’identités

– Titre de propriété

– Relevés bancaire

– Les différents contrats et leurs conditions

– Les identifiants des comptes bancaires

– Les bulletins de paie, rente, pensions, impôts…

– Les factures diverses : téléphone, eau, électricité, loyer, matériels techniques, électroménager, objets sous garantie…

 

– Des documents faciles d’accès chez vous

Garder toujours à portée de main tout ce dont vous pourrez avoir besoin, je pense notamment au numéro d’opposition pour les cartes bancaires, le chéquier ou le récépissé du passeport ou de la carte nationale d’identité afin de les faire refaire facilement.

 

– Appel à la banque

Mettez en place, ou vérifier que votre proche possède un mandataire sur son compte. Assurez-vous que la personne est digne de confiance, évidemment. Et votre banquier est obligé de tenir le secret professionnel, n’hésitez pas à le prévenir de la maladie de votre proche ainsi en cas de problème, il sera plus souple. Il veillera également à la gestion du compte plus étroitement

 

– Mettez en place des paiements de factures automatiques

La gestion financière va devenir de plus en plus compliquée au fil du temps pour votre proche et donc, il y aura forcément des oublis de facture, ou il peut aussi payer deux fois la même facture. Si vous optez pour le paiement automatique, cela facilitera sa vie et votre gestion à distance. Bien entendu, parlez-en d’abord avec lui.

 

Remarque : N’oubliez pas que votre proche ne vit pas forcément en harmonie avec le monde « connecté » et utilisent les anciens moyens de paiements traditionnels. De plus, avec l’avancée en âge arrive la perte de mobilité, la baisse de la vue, la perte de sensibilité des mains et les tremblements.

 

Attention aux fraudes

C’est ce qu’on redoute le plus lorsque l’on est un aidant, que notre proche soit victime d’une arnaque financière. Soyez attentif aux stratagèmes fréquents : renouvellement carte vitale, jeux-concours divers, gagnant de loterie, phishing divers en boite mail, démarchage téléphonique ou  à domicile par exemple : vente de calendrier ou dons à des associations en faveur des enfants. Toutes les banques peuvent mettre en lace un contrôle et configurer le compte bancaire pour le protéger des fraudes.

Remarque : gardez à l’esprit que votre proche peut accepter une signature à l’oral et ne pas s’en rendre compte. Donc, n’hésitez pas à mettre votre proche sur Bloctel, liste rouge ou tout autre organisme agréé par le gouvernement pour éviter le démarchage téléphonique.

 

– Allouer un budget

Vous pouvez calculer ce qu’il doit laisser sur son compte pour payer les différentes factures et répartir le reste de l’argent pour ses courses et ses sorties. Attention ce système fonctionne que dans les stades légers et il peut penser que vous l’infantilisez.

 

– De l’anticipation

Si vous avez la chance d’avoir un proche encore relativement autonome. Voyez avec lui pour établir un mandat de protection future pour déterminer qui sera responsable de ses intérêts lorsque la maladie aura trop évoluée.

Cela peut être également une habilitation familiale, une curatelle ou une tutelle. Rapprochez-vous d’une maison du droit, d’un tribunal qui sera déterminé avec vous la formule qui sera la plus adéquate.

 

– Attention aux chèques

De plus en plus de magasins pour faire face à la fraude refusent les chèques et n’aident plus à les remplir vu que c’est automatique. Les caractères imprimés sont très petits et peu lisibles en raison de leur plein et déliés, votre proche acquiescera sans pouvoir réellement lire le montant

 

– Entourez-vous

Être aidant c’est compliqué et lorsque la maladie progresse, on se décourage encore plus vite. N’hésitez pas à vous entourer de personnes qui sont capables de comprendre ce que vous traversez au quotidien. N’oubliez pas que je vous partage ce que j’ai vécu moi-même en tant qu’aidante. Vous pouvez me contacter en cas de besoin.

 

Comment l’aider à payer ses achats ?

– En cas de difficultés avec le distributeur automatique, votre proche a le droit de faire sa demande au guichet avec son numéro de compte ou de demander à être accompagner pour son retrait par un agent de la banque

– Vous pouvez également faire le retrait avec lui chaque semaine ainsi vous avez l’œil sur son budget et votre proche n’a plus à se souvenir de son code de carte bancaire.

– Si votre proche a l’habitude d’aller à la supérette de proximité chercher son repas au jour le jour, changer la carte bancaire par une simple care de paiement avec l’option sans contact

 

Alzy récapitule pour vous :

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon d’aborder la planification financière lorsqu’on vit avec des troubles neurocognitifs. Il faut de la confiance des deux côtés

– Il est important d’aborder le sujet de la gestion financière le plus précocement possible

– Il existe de nombreux moyens à votre portée, afin d’aider votre proche au quotidien dans sa gestion budgétaire.

Alzy-declinaison-logo

Alzheimer, hypersexualité et troubles du comportement

LES DIFFÉRENTS TYPES DE PLACEMENT POUR LES PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

soutien affectif fin de vie

La prise en charge d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut être une tâche extrêmement difficile pour les aidants familiaux. L’un des aspects les plus complexes est de décider du meilleur type de placement pour assurer le bien-être de votre proche tout en gérant les coûts financiers associés. Dans cet article, nous examinerons les différents types de placement disponibles, les coûts qui y sont associés, les aides financières disponibles pour aider à financer ces placements, ainsi que l’impact des impôts sur la situation financière de votre proche.

I – LES TYPES DE PLACEMENT POSSIBLES

 

 

  1. Le maintien à domicile : de nombreuses familles préfèrent que leur proche ayant la maladie d’Alzheimer reste à la maison le plus longtemps possible. Cela peut nécessiter des adaptations de l’environnement et l’embauche de soignants. Les coûts dépendent du niveau de soins requis, mais cela peut être plus abordable que d’autres options.

 

Exemple: si votre proche a besoin d’un soignant à domicile à temps partiel, les coûts mensuels peuvent varier de 1500 € à 3000 €, en fonction de la région.

 

  1. Les maisons de retraite médicalisées : ces établissements offrent un encadrement médical et une surveillance constante. Les coûts sont généralement plus élevés que le maintien à domicile.

Le coût mensuel d’une maison de retraite médicalisée peut varier de 3000 € à 6000 € ou plus, selon la localisation et le niveau de soins requis.

 

  1. Les unités de soins Alzheimer : certaines maisons de retraite proposent des unités spécialisées pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces unités offrent des soins adaptés et une sécurité accrue.

Le coût mensuel pour une unité de soins Alzheimer peut varier de 3500 € à 7000 € ou plus, en fonction de la région et des services inclus.

 

  1. Les résidences services pour seniors : ces établissements offrent un logement indépendant avec des services tels que la restauration, les activités et la sécurité.

Exemple : Claire, au stade précoce de la maladie, vit dans une résidence service pour seniors. Elle bénéficie de repas inclus, de la sécurité 24/7, et de la possibilité de participer à des activités sociales.

Le loyer s’étend de 600 à 1800 selon la surface du logement hors activités sociales.

 

  1. Les foyers de vie : les foyers de vie sont destinés aux personnes âgées qui ont besoin d’assistance pour les activités quotidiennes, mais qui ne nécessitent pas de soins médicaux intensifs.

Exemple : Louise, au stade modéré de la maladie, vit dans un foyer de vie. Elle bénéficie de repas, d’aides pour la toilette et d’activités sociales.

 

  1. L’hébergement temporaire ou de répit : cela peut être une option temporaire pour soulager les aidants familiaux. Les coûts varient en fonction de la durée du séjour.

Exemple : Paul, au stade modéré de la maladie, séjourne temporairement dans une maison de retraite pour permettre à sa famille de prendre une pause.

 

  1. Les unités de soins Alzheimer en résidence pour seniors : ces unités spécialisées sont conçues pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et offrent des soins adaptés.

 

Exemple : André, au stade modéré de la maladie, vit dans une unité de soins Alzheimer en résidence pour seniors. Il a accès à des activités adaptées à ses besoins et à une équipe de soignants formés.

 

  1. Les établissements de soins de longue durée : ces établissements fournissent des soins de longue durée pour les personnes ayant des besoins médicaux complexes.

Les coûts varient en fonction du niveau de soins et de l’emplacement.

  1. Les hôpitaux gériatriques : les hôpitaux gériatriques fournissent des soins médicaux importants.

Les coûts sont généralement couverts par l’assurance maladie de 80 % à 100 %.

 

Chacune de ces options a un coût associé, qui peut varier en fonction de la région et des niveaux de soins requis.

Le GIR (Groupe Iso-Ressources) est un système spécifique à la France qui évalue la dépendance des personnes âgées et détermine les aides financières auxquelles elles ont droit en fonction de leur degré de dépendance.

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont évaluées en fonction de leur GIR pour déterminer les aides financières auxquelles elles ont droit.

problemes=solutions

II- LES AIDES FINANCIÈRES DISPONIBLES

Pour aider à financer ces placements, il existe plusieurs aides financières disponibles en fonction de la situation de votre proche :

a. L’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA) : cette aide, attribuée en fonction du degré de perte d’autonomie, peut contribuer à couvrir les coûts des services à domicile ou en établissement.

b. L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) en Établissement : l’APA en établissement peut aider à réduire les coûts en maison de retraite médicalisée ou en unité de soins Alzheimer.

c. L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH): les personnes disposant de ressources limitées peuvent être éligibles à l’aide sociale à l’hébergement pour couvrir une partie des frais d’hébergement en établissement.

d. Les aides locales : certaines régions ou départements proposent des aides complémentaires pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

e. La prestation de compensation du handicap (PCH) : la PCH dite prestation de compensation du handicap est un soutien financier permettant de rembourser les dépenses dues à la perte d’autonomie d’une personne handicapée.

III. LE TAUX D’IMPOSITION

La question des impôts en relation avec le placement d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut être complexe et dépend de plusieurs facteurs, notamment la juridiction locale, les revenus du patient et les lois fiscales en vigueur.

Voici quelques éléments à considérer en matière d’impôts :

  1. Déduction fiscale pour les dépenses médicales : dans de nombreux pays, il existe des déductions fiscales pour les dépenses médicales. Les coûts liés aux soins médicaux, aux services de soins à domicile, et aux établissements de soins peuvent être partiellement déductibles des impôts.

 

  1. Exonération de la taxe d’habitation : dans certains endroits, les personnes âgées résidant en maison de retraite ou en établissement de soins peuvent être exemptées de la taxe d’habitation.

 

  1. Aides et prestations sociales non imposables : les aides financières destinées à soutenir le coût des soins d’une personne atteinte d’Alzheimer, telles que l’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA) en France, sont souvent non imposables.

 

  1. Revenus du patient : les revenus du patient atteint de la maladie d’Alzheimer peuvent également influencer sa situation fiscale. Les sources de revenus, telles que les pensions de retraite, les revenus de placements, et les prestations sociales, peuvent être soumises à l’impôt sur le revenu.

 

  1. Statut fiscal de l’établissement : le statut fiscal de l’établissement de soins, tel qu’une maison de retraite médicalisée, peut également jouer un rôle. Certains établissements peuvent avoir un statut qui influence la fiscalité des résidents.

 

  1. Consultation d’un expert fiscal : il est recommandé de consulter un expert en fiscalité ou un conseiller financier pour évaluer l’impact des impôts sur la situation financière du patient et de sa famille. Les lois fiscales varient considérablement d’un pays à l’autre et même d’une région à l’autre, ce qui rend important de se renseigner sur les spécificités locales.

 

Il est essentiel de noter que les considérations fiscales peuvent être complexes, et il est préférable de consulter un professionnel en fiscalité ou un avocat fiscaliste pour obtenir des conseils adaptés à votre situation particulière. Les lois fiscales évoluent également avec le temps, donc il est recommandé de rester à jour avec les réglementations fiscales en vigueur dans votre région.

IV- MON PROCHE PEUT-IL S’OPPOSER AU PLACEMENT ? QUE DIT LA LOI ?

En ce qui concerne le placement d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, la capacité légale du patient à prendre des décisions peut varier en fonction de l’évolution de la maladie. Voici quelques points à considérer :

 

  1. Capacité de décision : au début de la maladie, de nombreuses personnes conservent leur capacité à prendre des décisions concernant leur propre prise en charge. Dans ce cas, leur opposition au placement doit être respectée. La loi protège généralement le droit d’une personne à prendre des décisions concernant sa propre vie, sauf si elle est jugée incapable de prendre des décisions pour elle-même.

Exemple : Marie, diagnostiquée ayant la maladie d’Alzheimer au stade léger, souhaite rester à la maison et exprime sa préférence de manière cohérente. Sa famille respecte sa décision et met en place des services de soins à domicile pour répondre à ses besoins.

 

  1. Délégation de décision : si un proche atteint de la maladie d’Alzheimer a nommé un mandataire de soins de santé ou rédigé des directives anticipées (comme une directive médicale anticipée ou un mandat de protection future), ces documents légaux peuvent être utilisés pour guider les décisions de soins et de placement, même lorsque la personne n’est plus en mesure de les prendre elle-même.

Exemple : John a rédigé des directives anticipées dans lesquelles il a indiqué qu’il souhaitait être placé en unité de soins Alzheimer lorsque sa maladie atteindrait un certain stade. Sa famille respecte ses souhaits, et lorsque John devient incapable de décider lui-même, ses directives sont suivies.

 

  1. Évaluation de la capacité : si la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ne peut plus prendre de décisions en toute connaissance de cause, il peut être nécessaire d’obtenir une évaluation médicale ou légale de sa capacité. Un professionnel de la santé ou un expert en droit peut être consulté pour déterminer si le patient a la capacité de prendre des décisions concernant son placement.

Exemple : Robert a atteint un stade avancé de la maladie d’Alzheimer. Un professionnel de la santé effectue une évaluation de sa capacité et conclut qu’il n’est plus capable de prendre des décisions éclairées sur son bien-être. En conséquence, sa famille prend des décisions en son nom, conformément aux lois locales.

 

  1. Recours juridiques : en cas de désaccord entre le patient et la famille sur la question du placement, il peut être nécessaire de recourir à des procédures juridiques pour déterminer ce qui est dans l’intérêt supérieur du patient. Cela peut impliquer une tutelle, une curatelle ou d’autres mesures légales pour protéger le patient et garantir sa sécurité et ses besoins en matière de soins.

Exemple : Sarah a atteint un stade avancé de la maladie d’Alzheimer et refuse catégoriquement le placement en maison de retraite, malgré les préoccupations de sa famille concernant sa sécurité. Sa famille engage une procédure de tutelle légale, et un tribunal décide que le placement en établissement est dans son meilleur intérêt en raison de son incapacité à prendre des décisions en toute connaissance de cause.

 

La législation concernant la capacité de décision et les droits des patients varie d’un pays à l’autre et peut même varier au sein d’une juridiction. Il est donc essentiel de consulter un avocat spécialisé dans les questions de santé et de tutelle pour comprendre les lois spécifiques à votre région.

Il est important de noter que la prise de décision dans les cas de maladie d’Alzheimer peut être complexe et émotionnelle. Il est recommandé de rechercher des conseils juridiques et médicaux pour s’assurer que les droits du patient sont respectés et que des décisions appropriées sont prises pour son bien-être.

 

En conclusion, choisir le type de placement pour un proche atteint de la maladie d’Alzheimer est une décision complexe, qui doit tenir compte des coûts, des aides financières disponibles et de l’impact fiscal. Il est essentiel de se renseigner sur les options locales et de solliciter l’aide de professionnels pour prendre des décisions éclairées et assurer le bien-être de votre proche tout en gérant les aspects financiers.

Alzy récapitule pour vous :

– il existe en France de nombreux types de placements différents

– certains placements peuvent être déductibles des impôts

– Faites vous accompagner par un professionnel si vous hésiter sur le type de placement

Alzy-declinaison-logo

Comment un aidant éloigné géographiquement peut aider son proche vivant avec la maladie d’Alzheimer ?

COMMENT UN AIDANT ÉLOIGNÉ GÉOGRAPHIQUEMENT PEUT AIDER SON PROCHE VIVANT AVEC LA MALADIE D’ALZHEIMER ?

soutien affectif fin de vie

Voilà une question que se pose beaucoup d’aidant : comment aider mon proche vivant avec la maladie d’Alzheimer si je vis loin de lui. Vous êtes peu à savoir comment faire et beaucoup à vous inquiéter et pourtant il existe beaucoup de solutions à votre portée. Voici 6 astuces pouvant vous permettre de faire face facilement.

ASTUCE N°1 : FAITES LE POINT AVEC VOTRE PROCHE

 

 

Cela peut paraitre insignifiant ou évident, mais savoir que votre proche sait faire ou pas, vous permettra tout d’abord de lister ses capacités préservées, mais aussi de déléguer à des professionnels (ou vous si vous le souhaitez) les tâches qui lui sont difficiles

 

Par exemple, vous ou un professionnel peut : 

– Faire les demandes d’aides financières

– Faire la gestion en ligne des impôts

– Faire une liste de coordonnées des prestataires de services dont votre proche a besoin : médecin, service à domicile, boulangerie, pharmacie, buraliste, producteurs du marché local, location de matériel médical, associations…

Vous pouvez également vous rapprocher de votre clic (Centre Local d’Information et de Coordination) ou d’un coordinateur autonomie senior, ou une assistante sociale indépendante, ou encore une maia pour connaître les droits de votre proche et vous aider dans les réalisations des dossiers.

En ce qui vous concerne dans votre rôle d’aidant, ne restez pas seul. N’hésitez pas à échanger avec des associations d’aidants dans votre région ou sur les réseaux sociaux afin d’alléger votre charge mentale. De plus, vous pourrez bénéficier de répit pendant que votre proche est en sortie avec les associations.

problemes=solutions

ASTUCE N°2 : PLANIFIER LE PASSAGE DES PROFESSIONNELS OU DES PAIRS AIDANTS

Lorsque l’on côtoie au quotidien les difficultés engendrées par la maladie, notamment la désorientation temporelle, une gestion de planning peut vite devenir un parcours du combattant pour votre proche. Il faut penser à lui faciliter la tâche et le mot d’ordre à retenir c’est la collaboration entre lui, vous, les amis et les professionnels afin de lister le maximum de besoins et diminuer ses difficultés.

 

Votre proche pourrait par exemple avoir besoin d’aide pour :

 

– Faire le ménage

– Entretenir le jardin, la terrasse, le balcon

– Faire les courses ou avoir besoin d’un accompagnement pour les faire

– Cuisiner les repas, les réchauffer ou encore avoir de la compagnie durant ce temps, car mangez seul n’est pas agréable pour lui

– Avoir des loisirs de stimulations cognitives (jeux de société, mots mêlés, calculs, écriture…)

 

Au niveau des soins :

 

– Préparer son pilulier ou donner les médicaments

– Faire sa toilette, s’habiller et se déshabiller

– Se mettre au lit

– Faire appel à un kinésithérapeute pour éviter les troubles de l’équilibre et les douleurs articulaires

– Faire appel à un orthophoniste ou un ergothérapeute

– Ne pas oublier ses différents rendez-vous qu’ils soient médicaux ou non

ASTUCE N°3 : PENSEZ À LA TECHNOLOGIE

 

On n’y pense pas toujours, mais la technologie peut vous faciliter le quotidien ainsi que celui de votre proche.

 

Vous avez peur qu’il chute = Optez pour un outil antichute

Vous avez beau avoir adapté son environnement, vous angoissez toujours à l’idée qu’il chute, vous pouvez optez pour un dispositif antichute et il y en a pour tous les goûts : collier, pendentif, bracelet, montre-téléphone….

 

Vous avez peur qu’il sorte et se perd= optez pour les détecteurs de comportements inhabituels.

En général, ce sont des dispositifs tout-en-un qui est couplé au dispositif antichute. Le dispositif est capable de déterminer si votre proche est resté trop longtemps à un endroit, ou bien s’il est immobile trop longtemps.

Cet outil vous avertis en cas de problème, mais il peut aussi avertir une tierce personne comme par exemple un voisin proche. Il existe aussi une version avec un système de conciergerie qui peut aller voir ce qui se passe pour vous.

 

Vous avez peur qu’il oublie ses rendez-vous= ayez le réflexe enceinte connectée.

Je vous conseille Alexa d’Amazon qui est programmable à distance dès que votre voix est enregistrée, elle peut également évidemment enregistrer la voix de votre proche. De plus, elle est simple d’utilisation et peut vous permettre de rentrer des quantités de choses : RDV, liste de courses, rappel d’heure, recette de cuisine, lecture audio, musique, appel téléphonique ….

 

Vous avez des problèmes de communication = pensez aux aides à la communication

En début de stade, votre proche pourrait aimer faire des visios avec vous et de votre côté cela vous permet de voir s’il a pensé à s’habiller par exemple. Il existe également des dispositifs qui sont directement raccordé à sa télévision, avec lesquels vous pouvez par exemple partager des photos.

 

Pensez à établir une routine d’appel cela rassurera votre proche et vous-même. De plus, vous pourrez lui donner un repère temporel

 

Vous doutez de votre capacité à trouver le bon canal de communication= faites appel au docteur, au neurologue, au gériatre ou un autre professionnel de santé du parcours de soin

De bonnes communications entre votre proche et vous, sont essentielles. Si vous doutez de vous, n’hésitez pas à vous rapprocher d’un professionnel de santé qui sera ravie de vous expliquer comment faire, selon le stade de la maladie de votre proche.

ASTUCE N° 4 : SOYEZ EN CONTACT AVEC D’AUTRES AIDANTS

 

Il faut que vous gardiez une collaboration régulière avec l’ensemble des personnes qui interagissent avec votre proche et je ne vous parle pas que des pros de passage, cela peut être également les amis, les voisins et les associations. Pourquoi ? Parce que cela peut vous rassurer au quotidien d’une part et d’autre part lorsque l’on est aidant, on peut être dans le déni et ne pas voir une évolution de la maladie. En agissant ainsi, vous parez à ce problème délicat. Je ne porte aucun jugement, je suis aussi passée par là.

 

Remarque : n’oubliez pas de remercier les différentes personnes qui vous soutiennent. Un simple merci est toujours apprécié et parfois cela les implique encore plus.

ASTUCE N°5 : UNE FAMILLE SOLIDAIRE

 

Si vous partagez les tâches avec le reste de la famille, cela est plus facile. Misez sur l’entraide et n’hésitez pas à vous rassurer entre vous, en cas de besoin. De plus, discutez de vos points de vue respectifs et même de vos sentiments face à la maladie peut grandement alléger votre charge mentale.

ASTUCE N°6 : PAS DE CULPABILITÉ

 

Je sais que votre proche est important pour vous, mais il n’est pas l’ensemble de votre vie. Vous n’avez pas à sacrifier votre vie de famille ou sociale pour autant. Vous avez votre propre vie et votre proche aussi. La maladie ne signifie pas qu’il n’en a plus. Votre but est d’essayer au maximum qu’il garde sa vie de la façon dont il a l’habitude la vivre. Et quant à vous, si vous souhaitez accompagner votre proche sans craquer, il n’y a pas de miracle (en tout cas, je ne l’ai pas trouvé) il faut que vous soyez bien dans votre vie.

 

La maladie de votre proche peut durer plusieurs années, vous ne pouvez pas vous couper du monde en pensant qu’il n’y aura aucune répercussion. Croyez-moi j’ai fait cette bêtise.

Vous êtes un aidant oui, mais vous êtes un être humain aussi et vos besoins doivent eux aussi être satisfaits.

Alzy récapitule pour vous :

– Être un aidant éloigné géographiquement peut être très éprouvant

– La culpabilité vous ronge très souvent, car vous voulez être parfait, mais ce n’est pas possible. Un simple appel ou une carte postale est une approche de soin à part entière.

– Il existe de nombreuses astuces afin d’aider votre proche même si vous êtes éloigné.

Alzy-declinaison-logo

Comment faire un bon noël avec un proche ayant la maladie d’Alzheimer ?

COMMENT FAIRE UN BON NOËL

AVEC UN PROCHE AYANT LA MALADIE D’ALZHEIMER ?

soutien affectif fin de vie

La fin de l’année approche à grands pas, cela va être l’occasion de se retrouver en famille et de partager de bons moments. Les fêtes de fin d’année principalement Noël est une date importante dans la vie de votre proche atteint de troubles cognitifs et pas seulement, car son entourage est présent, mais aussi parce que c’est un facteur temporel. Cependant, cette fête est aussi une source d’angoisse pour vous et pour lui, car vous voulez que tout se déroule bien.

Dans un premier temps, nous analyserons pourquoi célébrer Noël peut être compliqué pour votre proche. Dans un second temps nous parlerons de comment engager votre proche dans les préparatifs. Puis nous finirons sur des conseils et que devrez-vous garder à l’esprit pour que vous passiez un Noël magique.

I – POURQUOI FÊTER NOËL PEUT ÊTRE DIFFICILE POUR VOTRE PROCHE ?

 

 

Avant toute chose, votre manière de procéder sera différente en fonction du stade la maladie de votre proche et il faudra aussi composer avec le : c’est un jour avec ou sans.

Pour une personne à un stade à léger, les challenges à relever seront plutôt :

Comprendre les conversations, car elle peut oublier certains éléments

Offrir un cadeau : votre proche ne se souvient pas forcément de qu’il a offert l’année passée

Oublier les cadeaux, car si la journée est stressante pour vous, elle l’est également aussi pour eux

Oublier sa partie du repas, pour la même raison que les cadeaux et aussi, car elle peut potentiellement omettre le sujet.

On s’y prend souvent à l’avance, cependant avec une personne ayant des troubles cognitifs, il faut aussi lui rappeler.

Pour une personne à un stade avancé, les challenges sont plus importants

L’environnement change les repères habituels de votre proche sont bouleversés par l’arrivée des décorations surtout si elles sont trop nombreuses, cela peut lui généré de l’angoisse. Évitez les lumières vives et les gros ornements. Pensez à la sécurité en évitant par exemple les objets où il est facile trébucher.

 – Des « inconnus ». Votre proche perd de plus en plus la faculté à reconnaître les visages en raison de la maladie. Il peut se sentir mal à l’aise et avoir l’impression que les convives sont des inconnus. C’est encore plus vrai, lorsque votre proche les voit que très peu.

Trop d’effervescence. L’accroissement de bruit, de mouvements des invités ; de musique entrainent également de l’angoisse.

Surplus de conversations. Avec la maladie votre proche a déjà du mal à comprendre l’intégralité d’une conversation et là, il se retrouve plonger dans des conversations multiples, c’est très perturbant. Du coup, votre proche peut s’énerver, se mettre à pleurer, voir vouloir quitter la pièce. Mettez-vous à sa place.

problemes=solutions

II- COMMENT ENGAGER VOTRE PROCHE DANS LES PRÉPARATIFS ?

Proposer à votre proche de vous aider dans les préparatifs de fête est une activité pleine de points positifs parce que :

 – Cela le cadre. Donc, vous stimulez son orientation spatio-temporelle

 – Cela vous permet de partager avec lui une activité agréable et pleine de sens. Et pourquoi évoquez vos souvenirs ensemble ou ceux de votre proche lorsqu’il était enfant ?

 – Par votre proposition d’aide, vous valorisez votre proche, il se sent utile malgré ses difficultés cognitives et c’est bon pour le moral comme dirait la compagnie créole.

 Et par conséquent, il peut vous aider à faire quoi ?

 Remarque : évidemment, vous allez composer avec les capacités préservées de votre proche, le but c’est qu’il prenne du plaisir et pas qu’il se sente en échec

 

Votre proche peut avec votre aide :

 

– Décorer le sapin

– Faire la liste des invités

– Créer les cartons d’invitations

– Composer le menu

– Décorer la table

– Accueillir les invités

– Mettre la table

– Choisir de la musique d’ambiance

-Préparer les enveloppes qui vont sur les cadeaux

– Écrire des cartes de vœux

– Cuisiner : mélanger les ingrédients, les peser, tartiner des toasts. Si cette dernière activité est dans son domaine expert, votre proche pourrait bien vous surprendre avec une recette dont il se souvient. Par exemple, ma mère a gardé sa recette de chapon farci totalement intacte jusqu’à son décès.

III – QUELQUES CONSEILS POUR PASSER UN NOËL MAGIQUE

Pour que tout ce passe au mieux, vous devrez être particulièrement attentif :

 

Au nombre de participants : avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée tout devient rapidement fatigant. Votre proche ne pourra pas suivre toutes les conversations ni reconnaître tout le monde. Essayez de vous répartir sur les deux jours dont 1 journée en petit comité

 

À ses repères : il peut être très perturbant pour votre proche de changer de lieu pour fêter Noël. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à apporter ses chaussons, un plaid qui l’apprécie ou encore sa vaisselle habituelle lors des repas.

 

À la déco : n’en mettez pas trop, sinon votre proche ne sera plus où il se trouve. Ne décorez pas toutes les pièces, ainsi votre proche aura un refuge qu’il a l’habitude de voir en cas de besoin.

 

Au mobilier : Évitez au maximum de déplacer les meubles pour faire de grandes tablées, même si c’est convivial, car ce sont des repères quotidiens que vous bougez.

 

Éviter le sapin naturel. Oui, je suis d’accord avec vous c’est beau et cela sent très bon, mais les aiguilles ça tombe, cela glisse et une chute peut vite arriver. De plus, si votre proche est diabétique et se blesse sans s’en rendre compte cela peut lui créer des complications de santé.

 

Pas de guirlande sur la rampe d’escalier. Cela peut paraître évident, mais c’est un appui important pour votre proche, il doit rester accessible.

 

Ne pas éterniser le moment. Une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée se fatigue rapidement. Essayez de ne pas bouleverser l’heure du coucher de votre proche.

 

À informer les convives. Converser va être éprouvant et fatigant. Alors, on opte pour des questions fermées au maximum. Et vous attendez qu’il vous réponde. C’est à vous d’adapter votre débit de parole à lui, pas le contraire.

 

Attention aux objets dangereux. Cela peut sembler évident, mais une bougie allumée, cela peut vite tourner au drame. Ou encore des décorations ressemblant à des fruits ou des bonbons

 

Attention aux bruits. Si la cuisine ressemble à la brigade d’un restaurant gastronomique en plein coup de feu, fermez la porte. Votre proche a besoin de calme pour apprécier le moment sans s’angoisser.

 

À avoir une parade ou des parades. Votre proche ayant la maladie d’Alzheimer possède un cerveau qui fonctionne comme la loi de Ribot donc il est possible qu’il vous demande pourquoi un membre de la famille défunt n’est pas présent. Auquel cas détournez son attention par exemple en ouvrant un cadeau surprise, en proposant un petit apéritif, un chant de Noël chanté par les enfants, ou lui demander de l’aide par exemple pour faire la déco des toasts.

 

C’est un jour sans. On passe au déjeuner de Noël ou au gouter de Noël. Le repas peut se passer au déjeuner, exit la tradition du lendemain, ou encore vous pouvez regarder un beau film et manger la bûche au goûter en échangeant les cadeaux. Et pourquoi ne pas aller à l’église.

 

Aux photos. Si vous voulez feuilleter des albums avec votre proche, cela doit être des photos qu’il a en sa possession et qu’il regarde régulièrement sinon, il trouverait étrange de regarder un album où il ne reconnaît plus personne.

 

À l’heure des retrouvailles. Votre proche se fatigant vite, essayez d’adapter cette journée au moment de la journée où il est le plus réceptif

 

La liste des urgences. Pensez à avoir le stock de la médication de votre proche en cas d’absence du médecin. Ayez également le numéro des pharmacies de garde ou des médecins en cas de besoin.

 

Pensez à vous. Vous êtes formidable. Les préparatifs de fête c’est stressant et fastidieux alors, moi je vous remercie de tout ce que vous faites dans l’accompagnement de votre proche au quotidien. C’est le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire.

 

Quoi que vous fassiez, dites-vous que tous les beaux petits moments suffisent à montrer à votre proche à quel point vous l’aimez

Alzy récapitule pour vous :

– Savoir dire non à un proche trop demandeur est indispensable au maintien de la bonne santé de l’aidant

– Que vous soyez une fratrie ou enfant unique, vous n’êtes pas seul dans ce combat

– Il existe de nombreuses solutions pour apprendre à dire non sans culpabiliser

Alzy-declinaison-logo

Qu’est-ce que c’est la maladie d’Alzheimer précoce ?

QU’EST-CE QUE C’EST LA MALADIE D’ALZHEIMER PRÉCOCE ?

puzzle alzheimer

Les idées reçues concernant la maladie d’Alzheimer ont la vie dure, je ne vous l’apprends pas. Aujourd’hui, on va réfuter celle-ci : la maladie d’Alzheimer ce n’est que pour les « vieux ». Certes, cette maladie neurodégénérative concerne en général les seniors, mais contrairement aux idées reçues, ce n’est pas qu’une maladie de senior.

Il existe la maladie d’Alzheimer précoce et les personnes atteintes ne sont pas toujours comprises ou reconnues dans leurs difficultés. Et c’est sans compter, le retard de diagnostic, car on pense le plus souvent à autre chose que la maladie des 4 A.

Mais, c’est quoi la maladie d’Alzheimer précoce et comment pose-t-on le diagnostic ? Est-ce que c’est les mêmes symptômes que la maladie d’Alzheimer des seniors ? Il y a-t’-il des avantages au diagnostic précoce ?

I – QU’EST-CE QUE LA MALADIE D’ALZHEIMER PRÉCOCE ET COMMENT POSE-T-ON LE DIAGNOSTIC ?

 

 

Il faut savoir que généralement le facteur de risque de l’âge de la maladie d’Alzheimer double par tranche de 5 ans à partir de 65 ans d’où le fait que beaucoup d’individus pensent que cela est une maladie de « vieux ». La maladie se déclare vers 79 ans.

Or, une personne qui développe la maladie d’Alzheimer avant l’âge de 60 ans est considéré comme un malade jeune. Parfois, cela touche même des personnes de moins de 40 ans et pour information le plus jeune cas de France a dans la vingtaine. En France, le chiffre de janvier 2021 était de 33 000 patients de moins de 60 ans.

COMMENT DÉPISTE-T-ON UN ALZHEIMER PRÉCOCE ?

Il faut d’abord garder à l’esprit que si la personne est jeune on ne pense pas tout de go à la maladie d’Alzheimer surtout si l’âge est de moins de 65 ans (et c’est encore plus valable lorsqu’on passe en dessous de la quarantaine). La première cause envisagée est souvent la dépression.

De plus, certaines maladies associées à la maladie d’Alzheimer peuvent toucher des jeunes. D’ailleurs, 50% des jeunes atteints le sont par une maladie associée et non par la maladie d’Alzheimer elle-même. C’est pour cela que c’est ce qu’on cherche après avoir écarté une possible dépression.

 

Quant au diagnostic de la maladie d’Alzheimer jeune, il est établi de la même manière que l’autre forme. Le diagnostic est posé après une IRM ou un scanner qui est complété par une ponction lombaire. Cette dernière  bien que coûteuse permet de détecter les jeunes malades 5 ans après les premiers signes et cela tombe à 3 ans pour les seniors.

jeune furieux alz

II- LA MALADIE D’ALZHEIMER PRÉCOCE A-T-ELLE LES MÊMES SYMPTÔMES QUE CELLES DES SENIORS ?

Oui, les symptômes sont identiques que cela soit pour les jeunes ou les seniors. La grande différence pourrait être possiblement l’impression de « vieillir avant l’heure »pour une jeune personne atteinte.

 

Il y a deux grandes classes de type de symptômes, à savoir les troubles cognitifs et les troubles du comportement.

 

Pour les troubles cognitifs, on retrouve :

 

– les troubles de mémoire

– le trouble de l’attention

– le trouble du langage

– les troubles de l’orientation spatiale et temporelle

– le trouble des praxies

Remarque : ces troubles n’émergent pas tous en même temps et arrivent de manière insidieuse et c’est pour cela que la pose de diagnostic est si difficile.

NB : Les troubles peuvent évoluer très rapidement en l’absence d’un suivi médical adapté et aussi sans stimulation cognitive. Heureusement, il existe de nombreuses méthodes de stimulation afin de ralentir le déclin cognitif.

 

En ce qui concerne les troubles du comportement qui, je vous le rappelle exprime un besoin non satisfait, il y a deux troubles du comportement chez la personne atteinte précocement qui ressortent du lot : l’anxiété et la dépression. Évidemment, il existe d’autres troubles du comportement liés à la maladie d’Alzheimer, mais 1 personne atteinte sur 2 sera touchée.

 

L’anxiété est un des premiers troubles à se déclarer. Avant le diagnostic, la personne atteinte ne comprend pas ce qui lui arrive et pense avoir quelque chose de grave. Quand le verdict tombe l’anxiété est plus liée à l’évolution « rapide » de la perte de mémoire, d’autonomie, de vie sociale et aussi l’angoisse de la mort, car la maladie est incurable.

 

Il y a aussi le fait de « devenir vieux avant l’heure » ou même de se dire qu’on ne sera jamais parents ou que l’on ne verra pas grandir ses enfants. On peut aussi noter la possible transmission héréditaire et donc un sentiment de culpabilité.

 

Ce qui est compliqué avec l’anxiété c’est qu’elle peut aussi avoir d’autres facteurs comme : le travail, les soucis de famille, les carences…

 

La dépression est courante dans la maladie d’Alzheimer, car la personne se rend compte de sa perte d’autonomie et pour une personne jeune c’est considéré comme de l’injustice, car souvent la personne pense que c’était que des seniors qui sont touchés. Il y a un réel manque d’information concernant la maladie d’Alzheimer précoce, j’ai rencontré pas mal d’aidant qui ignoraient même son existence.

 

Remarque : la dépression va souvent de pair avec la dévalorisation, l’apathie et les troubles du comportement alimentaire.

III – QUELS SONT LES AVANTAGES DU DIAGNOSTIC PRÉCOCE ?

 

La pose rapide du diagnostic permet à la personne atteinte et à son entourage d’avoir le temps de se renseigner sur la maladie, de poser des buts réalistes à atteindre dans la vie quotidienne et ainsi anticiper ensemble l’avenir. Le diagnostic précoce apporte de nombreux bénéfices. En voici, une petite liste non exhaustive :

 

Savoir exactement où vous mettez les pieds

 

La déprime, les maladies de la glande thyroïde, les infections diverses ou encore les effets secondaires de certains médicaments peuvent faire croire à un début de la maladie d’Alzheimer, car ils en imitent les symptômes. Un diagnostic clair, à la suite d’examens médicaux complets, confirmera ou infirmera la maladie.

 

Assister et collaborer de manière active aux décisions sur les soins de santé et l’avenir de la personne atteinte

 

Au début de la maladie d’Alzheimer, la personne touchée est plus apte à communiquer efficacement ses décisions concernant ses soins de santé et son avenir.

 

Améliorer l’efficience des médicaments.

 

Les médicaments actuels ont pour but de freiner la maladie et ne sont pas curatifs. Ils ont été créés pour ralentir le déclin cognitif et les troubles du comportement voilà pourquoi ils sont plus efficaces en début de stade.

 

Se concentrer sur ce qui compte vraiment

 

Le diagnostic précoce va pouvoir permettre à la personne touchée de classifier ses priorités en fonction de ce qui compte le plus dans sa vie : voyager, poursuivre de nouveaux objectifs, maintenir son autonomie, décider du moment où il arrêtera de travailler.

 

Accroître son autonomie en appuyant ses choix

 

Le verdict Alzheimer acté va permettre à la personne atteinte d’anticiper et de participer à la gestion financière et juridique, sans oublier ses soins de santé. Elle peut vous communiquer ses volontés.

 

Bénéficier des ressources accessibles

 

La personne touchée et le reste de la famille peuvent utiliser des services d’information, de soutien et de formation pour gérer les répercussions de la maladie dans la vie quotidienne.

 

Accompagner les familles

 

Quand l’aidant familial (ainsi que les amis) comprennent les épreuves, les tenants et aboutissants de la maladie d’Alzheimer, ils peuvent mieux accompagner au quotidien et soutenir les professionnels de santé qui interviennent à domicile.

 

Devenir porte-parole

 

La personne touchée, à un stade précoce ou léger, peut devenir un porte-drapeau formidable pour augmenter la sensibilisation du public et faire valoir la nécessité d’offrir des soins de qualité, et une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes et potentiellement aider au financement de la recherche.

 

Faire accélérer la recherche

 

La personne vivant avec la maladie peut également devenir volontaire pour des essais cliniques et d’autres projets de recherche afin d’optimiser le diagnostic et les techniques de soins.

 

Affaiblir la stigmatisation

 

Dans l’imaginaire collectif, une fois le verdict Alzheimer tombé on s’imagine que c’est terminé et que l’on ne sait plus rien faire. Alors que si le diagnostic est posé tôt, il est possible de continuer de vivre une vie bien remplie et même après.

 

Si la personne touchée partage sa vie quotidienne avec la maladie, elle peut réduire la stigmatisation et encourager d’autres personnes à aller chercher de l’aide. Elle montre qu’il existe toujours la vie

 

Alzy récapitule pour vous :

– Il existe deux formes de la maladie d’Alzheimer dont une qui est la maladie d’Alzheimer précoce.

– Il y a actuellement 33000 personnes de – 60 ans en France touchées par la maladie

– Un diagnostic précoce peut avoir de nombreux avantages.

 

Alzy-declinaison-logo

Maladie d’Alzheimer : comment gérer les cris et les pleurs

MALADIE D’ALZHEIMER : COMMENT GÉRER LES CRIS ET LES PLEURS

soutien affectif fin de vie

Accompagner au quotidien une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer ou un autre type de démence, ce n’est pas facile tous les jours. Votre proche peut s’énerver facilement, pleurer ou devenir violent dans ses paroles et dans ses gestes. Et ce n’est pas toujours le sundowning syndrom qui est en cause. Du coup, vous entrez dans un véritable parcours du combattant, car vous essayez de votre mieux de lui proposer des activités, mais il refuse tout en bloc.

Dans un premier temps, on se demandera pourquoi votre proche agit de cette manière. Puis, dans un second temps, nous étudierons les causes possibles de crises. Et nous conclurons, sur quelques conseils pour les éviter.

I – POURQUOI VOTRE PROCHE AGIT DE CETTE MANIÈRE ?

 

 

Il faut tout d’abord garder à l’esprit que votre proche surréagit, car il ne voit pas la situation qui a provoqué le changement dans son comportement de la même manière que vous.

Les personnes atteintes de troubles de type démence se fatiguent très vite. Tout ce qui vous paraît naturel, leur demande beaucoup d’effort de leur côté que cela soit les gestes exécutifs ou encore tenir une conversation. Par conséquent à la fin de la journée, elles sont épuisées et au bord de la crise de nerfs.

Si vous vous mettez à leur place lorsque vous êtes épuisé, vous auriez probablement eu la même réaction.

De plus, les personnes atteintes de troubles neurodégénératifs ont souvent l’impression d’être totalement débordés et la perte de concentration leur fait faire la même chose plusieurs fois donc, le monde va toujours trop vite.

Il faut aussi retenir qu’elles sont très sensibles au stress. Imaginez une journée où vous avez des choses à faire, mais qu’il vous faut le double ou le triple de temps pour faire qu’une seule tâche, c’est difficile de ne pas perdre son sang froid. Et encore plus, quand on vous reproche de ne rien faire ou de ne pas aller assez vite pour le faire.

Dernier facteur à ne pas négliger, l’acceptation de la maladie. Votre proche perd son autonomie de plus en plus et parvient à faire de moins en moins de choses. Cela peut être compliqué à supporter. Les larmes ou la colère peut arriver très vite voir parfois votre proche vous mettra en accusation pour son échec.

senior faché

II- QUELLES PEUVENT ÊTRE LES CAUSES DES CRISES ?

Voici une petite liste non exhaustive des raisons possibles de crises.

 Penser à plusieurs choses en même temps (par exemple : toutes les étapes pour prendre une douche)

 Essayer de faire quelque chose qui est devenu trop difficile (par exemple : fermer un gilet avec des petits boutons)

 Le fait que l’aidant soit contrarié (votre proche est une véritable éponge, il ressent vos émotions donc, si vous avez du mal à rester zen et souriant, il se braquera. C’est l’effet miroir

 La peur de passer pour une personne incapable (par exemple répondre aux questions d’un spécialiste lors d’un rendez-vous médical)

 Être pressé. Les seniors en général et les personnes atteintes de démence ont besoin de temps pour faire les choses. Leurs mouvements sont plus lents. Si vous entendez parfois : il n’y a pas le feu, ou minute papillon, ce n’est pas pour des clopinettes

 Un problème de compréhension. Il se peut aussi que votre proche n’est pas compris ce qu’on lui a demandé, ou encore ce qu’il a vu ou entendu

 La douleur ou la fatigue. En cas de douleur, on se focalise dessus et en ce qui concerne la fatigue tout le monde connaît l’effet qu’elle provoque sur la patience et les émotions.

 Un problème de communication. Votre proche a des troubles du langage. Crier ou pleurer c’est sa façon de communiquer avec vous. Il vous exprime un besoin insatisfait.

 L’infantiliser. Votre proche veut être considéré d’égal à égal. Il est un adulte, pas un enfant. Je sais que vous allez me dire que vous faites de plus en plus à sa place et que par conséquent vous avez l’impression qu’il redevient un enfant. Ce n’est pas de cela dont je vous parle, mais plutôt des mots que vous utilisez parfois sans vous en rendre compte. Comment le prendriez-vous si vos enfants vous parlaient comme si vous étiez un enfant ?

III – COMMENT DÉSAMORCER UNE CRISE ?

 

  • Son traitement médicamenteux. Si ce dernier a été changé récemment cela peut être un effet secondaire. Ou encore un problème de dosage. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin traitant

 

  • Besoin de se sentir utile. C’est primordial pour tout individu y compris votre proche. On se sent mieux dans sa vie lorsque l’on est dans le contrôle. Votre job est de détecter si l’activité qu’il est en train de faire peut le stresser. Votre but est d’éviter la mise en échec. Par exemple : votre proche fait la vaisselle, l’égouttoir est plein et il reste des choses à laver. Prenez la relève et proposez-lui d’essuyer. Ou encore de vous préparer un café en attendant.

 

  • Installer des routines. Les réactions extrêmes sont des répercussions du stress. Arrangez-vous toujours pour offrir des activités adaptées à votre proche. Les objets restent à leurs places, même si sa logique n’est pas la vôtre. Votre proche sait qu’il doit plier et ranger sa serviette en fin de repas, ou nettoyer la table…

 

  • Simplifier les activités. Votre proche commence à avoir du mal avec les petits boutons, changez-les pour des plus gros et si cela ne convient pas passer à la fermeture zippée. Il aime jardiner, plantez un seul légume ou fruit plutôt que plusieurs avec des techniques différentes. Levez un bol est compliqué, prenez un mug

 

  • Des activités au bon moment. Votre proche se sent douloureux au réveil, optez pour la douche après le petit-déjeuner. Vous voulez faire travailler sa mémoire, faites-le de préférence le matin, le soir doit être consacré aux activités reposantes.

 

  • On procède par étape. Votre but, éviter la mise en échec et le stress. Il est difficile pour votre proche atteint de troubles neurodégénératifs de penser à plusieurs choses à la fois. S’il est encore assez autonome, pensez au séquençage. Une image vaut mille mots. (par exemple pour prendre la douche, s’habiller et inversement ou encore aller aux toilettes). Si vous devez l’aider dans les gestes, dites-lui ce qu’il doit faire et féliciter-le. Par exemple : déboutonne ton pantalon. Super. Descend ton pantalon sur tes chevilles. Parfait. Maintenant on descend le slip…

Ainsi votre proche reste autonome et sait qu’il fait ce qu’il doit faire de la bonne manière.

 

  • Le stress arrive, on stoppe tout. Si votre proche commence à s’agiter et que vous êtes occupé, arrêtez tout pour l’aider à se calmer. Vous gagnerez plus de temps en faisant des pauses qu’en vous opposant à lui.

 

  • On s’éloigne. En changeant d’environnement la personne peut oublier ce qui l’a stressée et se calmer. Par exemple, une salle d’attente remplie d’inconnus.

 

  • On reste calme. Oui, je sais c’est plus facile à dire qu’à faire, mais perdre votre sang froid vous fera plus de tort que du bien. Et c’est parfaitement légitime quand on connaît la charge mentale qui pèse sur vous. Vous sentez que vous allez craquer, sortez de la pièce, respirer profondément et calmement. Si vous le pouvez passer le relais à quelqu’un d’autre. Si c’est impossible revenez quand la pression sera descendue à nouveau. Il est possible qu’entre temps votre proche est complètement oublié ce qui a provoqué ce malaise.

 

  • Pas d’argumentation ou de raisonnement. Si votre proche est en crise, penser et s’exprimer est encore plus difficile pour lui. L’argumentation ne servira à rien, car votre proche peut considérer cela comme de la colère. Changez de sujet ou d’activité.

 

  • Ne le touchez pas (sauf en cas de mise en danger). Votre geste peut être mal interprété et votre proche peut croire que vous chercher à l’immobiliser et donc il sera encore plus en colère. Même lui tenir la main peut parfois être vécue comme une agression bien que cela dépende du caractère de votre proche.

 

  • On fait le vide. Vous êtes plusieurs dans la pièce ? il y a probablement trop d’information à traiter pour lui. N’oubliez pas que c’est déjà épuisant pour lui de suivre une conversation alors plusieurs, vous imaginez ? De plus, si vous avez laissé une radio ou une télé allumée, éteignez-les, car votre proche entend une voix d’une personne qui ne voit pas, il peut penser qu’il y a un étranger chez lui.

 

  • On analyse le problème. Achetez-vous un cahier afin de noter les crises de votre proche pour que vous puissiez les analyser. N’hésitez pas à vous reporter à la vidéo de ma chaine youtube sur comment analyser un trouble du comportement. Votre analyse peut vous aider à régler certaines crises

 

Remarque : il est possible que vous ayez l’impression qu’aucune de ces astuces fonctionnent pour vous et c’est peut-être le cas la maladie d’Alzheimer étant proche à chacun.

Alzy récapitule pour vous :

– Les cris et les pleurs chez une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une apparentée révèlent un besoin non satisfait

– Il est important de garder son calme et d’analyser la situation qui a provoqué les troubles du comportement

 

– Il existe de nombreuses manières de désamorcer les crises

Alzy-declinaison-logo