Gérer les réactions émotionnelles des autres membres de la famille d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer

GÉRER LES REACTIONS ÉMOTIONNELLES DES AUTRES MEMBRES DE LA FAMILLE D’UNE PERSONNE ATTEINTE DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

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La prise en charge d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer représente un défi émotionnel non seulement pour les aidants principaux, mais aussi pour les autres membres de la famille. Les réactions émotionnelles telles que le stress, la tristesse, la frustration et parfois même la colère sont fréquentes et peuvent créer des tensions au sein de la famille. Cet article vise à vous fournir des conseils pratiques.

I – FACTEURS CONTRIBUTIFS AUX REACTIONS ÉMOTIONNELLES D’ALZHEIMER ?

 

 

Face à la maladie d’Alzheimer, les membres de la famille sont confrontés à une montagne russe d’émotions complexes. Ces réactions sont souvent influencées par de multiples facteurs liés à la progression de la maladie, aux responsabilités accumulées et aux changements au sein de la dynamique familiale. Chaque individu vit cette expérience différemment, en fonction de son rôle dans la prise en charge, de ses relations avec la personne malade et de ses propres ressources émotionnelles.

 

Deuil anticipé :

Les membres de la famille peuvent ressentir un deuil anticipé à mesure que la maladie progresse, anticipant la perte progressive de la personne aimée en raison des changements cognitifs et comportementaux.

Sentiments de frustration et d’injustice :

Certains membres de la famille peuvent se sentir frustrés par l’injustice de la situation, en particulier si la maladie affecte la qualité de vie de leur proche et perturbe la dynamique familiale.

Stress et anxiété liés aux soins :

Les aidants principaux peuvent ressentir un stress élevé et une anxiété face aux responsabilités accrues liées aux soins quotidiens, ce qui peut influencer négativement leur humeur et leur capacité à gérer leurs émotions.

Culpabilité et sentiment d’impuissance :

Certains membres de la famille peuvent se sentir coupables de ne pas pouvoir faire davantage ou de ne pas être suffisamment présents pour soutenir le patient et l’aidant principal.

Impact sur les relations familiales :

La maladie d’Alzheimer peut perturber les rôles familiaux traditionnels et affecter les relations entre les membres de la famille, ce qui peut générer des tensions émotionnelles et des conflits.

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II- QUE SE PASSE T IL DANS UNE FAMILLE EN CAS DE DENI DE LA MALADIE DU PROCHE ?

Le déni de la maladie d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut avoir des implications profondes et complexes au sein d’une famille. Voici quelques conséquences courantes du déni et comment cela peut affecter la dynamique familiale :

  1. Retard dans le diagnostic et la prise en charge

Manque de prise de décision proactive: le déni peut empêcher les membres de la famille de reconnaître les signes précoces de la maladie et de rechercher un diagnostic médical approprié. Cela peut retarder la mise en place de mesures de prise en charge adéquates et de soutien pour leur proche.

Impact sur les soins précoces: sans reconnaissance de la maladie, les besoins du proche touché en termes de soins et de soutien peuvent ne pas être pleinement satisfaits dès le début de la maladie, ce qui peut avoir des conséquences sur sa qualité de vie.

 

  1. Tensions et conflits familiaux

Divergences d’opinions: certains membres de la famille peuvent reconnaître les signes de la maladie et chercher à agir, tandis que d’autres refusent de voir la réalité en face. Cela peut conduire à des tensions et à des conflits familiaux significatifs.

Sentiments de frustration et de colère: les membres de la famille qui reconnaissent la maladie peuvent se sentir frustrés ou en colère face au déni des autres, surtout si cela entrave la mise en place de mesures de soutien appropriées.

 

  1. Isolation sociale et émotionnelle

Isolement familial: le déni peut entraîner une distance émotionnelle entre les membres de la famille. Ceux qui reconnaissent la maladie peuvent se sentir isolés ou mal compris par ceux qui refusent de la reconnaître.

Manque de soutien mutuel: en l’absence de reconnaissance commune de la maladie, les membres de la famille peuvent ne pas offrir le soutien émotionnel et pratique nécessaire les uns aux autres, ce qui peut être essentiel pour faire face aux défis de la maladie.

 

  1. Difficultés dans la planification future

Planification des soins à long terme: le déni peut compliquer la planification anticipée des soins à long terme pour le proche. Cela inclut la prise de décisions sur les soins médicaux, les arrangements de logement et la gestion financière, ce qui peut devenir plus difficile à mesure que la maladie progresse.

Préparation émotionnelle et psychologique: les membres de la famille peuvent être moins préparés émotionnellement et psychologiquement aux défis futurs liés à la progression de la maladie, ce qui peut augmenter le stress et l’anxiété lorsqu’ils sont confrontés à des situations imprévues.

 

  1. Impact sur la santé et le bien-être personnel

Stress accru: le déni prolongé de la maladie peut entraîner un stress chronique chez les membres de la famille, affectant négativement leur propre santé physique et mentale.

Difficultés à rechercher du soutien: les membres de la famille peuvent hésiter à rechercher du soutien externe, comme des groupes de soutien ou des services professionnels, ce qui pourrait autrement offrir un soutien crucial pendant cette période difficile.

En conclusion, le déni de la maladie d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut avoir des répercussions significatives sur la famille, allant de tensions internes et de conflits à des retards dans la prise en charge médicale et sociale du proche. Il est essentiel pour les membres de la famille de chercher à comprendre la maladie, à communiquer ouvertement et à rechercher le soutien nécessaire pour naviguer ensemble à travers cette période difficile.

III- STRATÉGIES POUR GÉRER LA SITUATION

Lorsque les réactions émotionnelles des membres de la famille créent des conflits qui entravent la prise en charge efficace d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, il est crucial d’adopter des stratégies pour réduire les tensions et favoriser un environnement plus harmonieux et coopératif. Voici quelques étapes à suivre pour gérer ces situations :

 

  1. Communication ouverte et respectueuse

Organiser des réunions familiales: réunissez les membres de la famille pour discuter ouvertement des sentiments, des préoccupations et des attentes concernant les soins du proche. Encouragez chacun à exprimer ses opinions sans interruption et avec respect.

Écouter activement: assurez-vous que chaque membre de la famille se sent entendu et compris. Évitez les jugements et les critiques personnelles, et concentrez-vous sur la résolution des problèmes ensemble.

 

  1. Définir des rôles et des responsabilités clairs

Clarifier les attentes: définissez des rôles spécifiques pour chaque membre de la famille en fonction de ses capacités et disponibilités. Cela peut inclure la répartition des tâches quotidiennes, financières et émotionnelles liées aux soins du proche.

Répartir équitablement la charge de travail: évitez que certains membres de la famille ne se sentent surchargés en répartissant équitablement les responsabilités. Soyez flexible en ajustant les rôles selon les besoins et les capacités de chacun.

 

  1. Éduquer et sensibiliser

Fournir des informations sur la maladie: partagez des ressources éducatives sur la maladie d’Alzheimer et ses implications. Plus les membres de la famille comprennent les symptômes et les défis associés à la maladie, moins ils sont susceptibles de réagir de manière émotionnelle inapproprié.

Sensibiliser aux besoins de votre proche: Mettez en lumière les besoins spécifiques de votre proche. Soulignez l’importance de la compassion et de l’adaptation dans les interactions quotidiennes pour minimiser les frictions et maximiser son confort.

 

  1. Médiation et soutien extérieur

Faire appel à un médiateur familial: si les conflits persistent malgré les discussions en famille, envisagez de faire appel à un médiateur familial ou à un conseiller spécialisé en gestion de conflits. Un tiers neutre peut faciliter la communication et aider à trouver des solutions acceptables pour tous.

Rechercher un soutien professionnel: consultez des professionnels de la santé mentale ou des travailleurs sociaux spécialisés dans les soins aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ils peuvent fournir un soutien émotionnel et des conseils pratiques pour naviguer dans les défis familiaux complexes.

 

  1. Pratiquer l’auto-soin

Prendre du temps pour soi: encouragez tous les membres de la famille à prendre régulièrement du temps pour se ressourcer et se détendre. Le stress et la fatigue peuvent aggraver les tensions familiales.

Utiliser des techniques de gestion du stress: apprenez et encouragez l’utilisation de techniques de relaxation, comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde, pour aider à maintenir un état d’esprit calme et centré.

 

Gérer les réactions émotionnelles des autres membres de la famille lorsqu’un proche est atteint de la maladie d’Alzheimer nécessite compréhension, communication ouverte et soutien mutuel. En adoptant une approche respectueuse et empathique, les aidants peuvent contribuer à maintenir des relations familiales positives malgré les défis que pose la maladie.

Alzy récapitule pour vous :

  • Favoriser l’autonomie par l’approche montessori: encourager les membres de la famille à permettre au proche de faire autant que possible par lui-même, même à un stade avancé de la maladie
  • Utiliser des activités thérapeutiques Montessori: engager les membres de la famille dans des activités sensorielles et cognitives adaptées qui renforcent les liens affectifs et réduisent l’anxiété du proche touchée par la maladie
  • Si les conflits persistent malgré les discussions en famille, envisagez de faire appel à un médiateur familial ou à un conseiller spécialisé en gestion de conflits
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Comment faire face à l’agressivité d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer : approches classiques et approches Montessori

COMMENT FAIRE FACE À L’AGRESSIVITÉ D’UN PROCHE ATTEINT DE LA MALADIE D’ALZHEIMER : APPROCHES CLASSIQUES ET APPROCHES MONTESSORI

L’agressivité est un symptôme chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, souvent déroutant et épuisant pour les aidants. Comprendre ses causes et savoir comment y répondre efficacement peut grandement améliorer la qualité de vie de tous. Explorons ensemble les solutions classiques et les approches Montessori pour faire face à cette agressivité, ainsi que les ressources disponibles pour les aidants.

I – QUELLES PEUVENT ÊTRE LES CAUSES DE L’AGRESSIVITÉ D’UN PROCHE VIVANT AVEC LA MALADIE D’ALZHEIMER ?

 

 

Les causes de l’agressivité peuvent être variées et complexes. Comprendre ces causes peut aider les aidants à mieux gérer et prévenir ces comportements.

Voici quelques-unes des principales causes :

 

  1. La confusion et la désorientation

La personne peut se sentir perdue ou désorientée et ne pas reconnaître son environnement ou les personnes autour d’elle.

Par exemple : se réveiller dans un lieu que la personne ne reconnaît pas, peut engendrer de la panique, qui peut entraîner des réactions agressives.

 

  1. La frustration et l’impuissance

C’est l’incapacité à accomplir des tâches quotidiennes, perdre des compétences ou encore avoir des difficultés à communiquer efficacement.

Par exemple : ne pas réussir à ouvrir un bocal ou à exprimer un besoin peut provoquer de la frustration, manifestée par de l’agressivité.

 

  1. La douleur ou l’inconfort physique

La personne peut éprouver des douleurs physiques ou être inconfortable, mais ne pas être capable de le communiquer clairement.

Par exemple :une infection urinaire non diagnostiquée ou des douleurs articulaires peuvent être à l’origine d’une irritabilité accrue et d’un comportement agressif.

 

  1. Les changements environnementaux

Un changement dans la routine, comme un déménagement, ou la présence de nouveaux visages dans leur espace peuvent déclencher des comportements agressifs.

Par exemple : l’arrivée d’un nouvel aide-soignant ou un déménagement dans une nouvelle résidence peuvent causer du stress et de l’agressivité.

 

  1. La sensation de menace ou de la peur

La personne peut percevoir certaines actions ou intentions comme menaçantes, même si elles ne le sont pas.

Par exemple : se faire approcher brusquement ou être touché sans préavis peut provoquer une réaction défensive agressive.

 

  1. La sur-stimulation ou la sous-stimulation

Trop de stimuli (bruits, lumières vives, activité constante) ou pas assez de stimulation peuvent entraîner de l’agressivité.

Par exemple : une fête de famille un peu bruyante ou, à l’inverse, une journée monotone sans activité, peuvent toutes les deux provoquer de l’agitation et de l’agressivité.

 

  1. Les effets secondaires des médicaments

Certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires qui incluent des changements de comportement, notamment l’agressivité.

Par exemple : un nouveau traitement médicamenteux peut provoquer des réactions inattendues, y compris des comportements agressifs.

 

  1. Les problèmes psychologiques

Des troubles psychologiques, comme la dépression ou l’anxiété, peuvent exacerber l’agressivité.

Par exemple : une personne ayant la maladie d’Alzheimer souffrant également de dépression peut montrer une irritabilité accrue et des comportements agressifs.

 

Identifier les causes sous-jacentes de l’agressivité peut être une étape cruciale pour gérer et atténuer ces comportements. En restant attentif aux signes avant-coureurs et en prenant des mesures pour répondre aux besoins spécifiques de votre proche, vous pouvez réduire l’occurrence et l’intensité des épisodes agressifs.

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II-  QUELLE ATTITUDE DOIT ADOPTER L’AIDANT FACE À LA CRISE D’AGRESSIVITÉ DE SON PROCHE ALZHEIMER ?

Lorsqu’un proche manifeste des comportements agressifs, il est crucial pour l’aidant d’adopter une attitude appropriée pour désamorcer la situation et prévenir l’escalade.

Voici quelques conseils pratiques pour gérer ces crises de manière efficace.

 

Attitudes et comportements à adopter

  1. Rester calme et positif

Comportement : gardez une voix douce et un ton apaisant. Rester calme peut aider à apaiser l’agitation de votre proche.

Exemple : respirez profondément et parlez lentement en utilisant des phrases simples et rassurantes.

 

  1. Respecter l’espace personnel

Comportement : donnez de l’espace à votre proche pour éviter de le faire se sentir acculé ou menacé.

Exemple : reculez légèrement si vous remarquez des signes d’inconfort ou de tension.

 

  1. Utiliser la validation et l’empathie

Comportement : validez les émotions de votre proche sans les contester ou les minimiser.

Exemple : dites des choses comme « Je vois que tu es très contrarié, je suis là pour t’aider. »

 

  1. Rediriger l’attention

Comportement : essayez de détourner l’attention de votre proche vers une activité ou un sujet agréable.

Exemple : proposez de regarder des photos familiales ou d’aller faire une petite promenade.

 

  1. Assurer un environnement sûr

Comportement : éloignez les objets dangereux et créez un environnement sécurisant et familier.

Exemple : assurez-vous que la pièce est bien éclairée et sans encombrement.

 

Quels sont les mots, gestes ou postures à éviter ?

  1. Éviter les confrontations

Comportement : ne vous opposez pas frontalement à votre proche ou ne tentez pas de le raisonner.

Exemple : évitez de dire « Tu te trompes » ou « Calme-toi maintenant ».

Préférez plutôt : « Je comprends que tu sois contrarié. Peux-tu me dire ce qui ne va pas ? »

 

  1. Ne pas le toucher brutalement

Comportement : évitez les gestes brusques ou les contacts physiques forcés.

Exemple : ne tirez pas sur le bras de votre proche pour le déplacer ou l’immobiliser.

Préférez plutôt: « Puis-je te tenir la main ? » ou « Suivons ce chemin ensemble. »

Gestuelle appropriée : approchez-vous doucement, tendez la main paume ouverte vers le haut en signe de demande de contact, accompagnez votre proche sans le forcer.

 

  1. Ne pas montrer de frustration ou de colère

Comportement : gardez votre propre frustration ou colère sous contrôle.

Exemple : ne haussez pas le ton ou n’exprimez pas d’impatience.

Préférez plutôt : « prenons une grande respiration ensemble. Nous allons trouver une solution. »

Gestuelle appropriée : souriez doucement, respirez lentement pour montrer l’exemple, gardez une posture ouverte et relaxée.

 

  1. Ne pas utiliser de langage complexe ou confus

Comportement : évitez les phrases longues ou les explications compliquées.

Exemple : ne dites pas « Tu devrais comprendre que ce n’est pas logique de te mettre en colère pour ça. »

Préférez plutôt: « Je vois que cela te dérange. Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider. »

Gestuelle appropriée : utilisez des gestes simples pour illustrer vos propos, comme pointer doucement vers une chaise pour suggérer de s’asseoir, garder vos mouvements lents et prévisibles.

 

  1. Ne pas ignorer les signes précurseurs

Comportement : soyez attentif aux signes de stress ou d’agitation avant qu’ils n’escaladent.

Exemple : si votre proche commence à montrer des signes de nervosité, intervenez tôt avec des techniques apaisantes.

Préférez plutôt: « Tu sembles inquiet. Veux-tu qu’on s’asseye un moment et qu’on parle ? »

Gestuelle appropriée : posez doucement une main sur votre cœur ou sur votre propre épaule pour montrer de l’empathie, invitez votre proche à s’asseoir en pointant doucement vers une chaise ou un canapé.

 

Adapter son langage et sa gestuelle en réponse aux comportements agressifs d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut faire une grande différence.

III- COMPRENDRE L’AGRESSIVITÉ : APPROCHES CLASSIQUES ET APPROCHES MONTESSORI

Les comportements agressifs chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent prendre différentes formes :

Verbale : cris, insultes, menaces.

Physique : coups, griffures, gestes violents.

 

Quelles sont les approches classiques pour gérer l’agressivité ?

 

  1. Communication apaisante : parler calmement, utiliser un ton doux et rassurant peut aider à réduire l’agitation.

Si votre proche crie, approchez-vous doucement, établissez un contact visuel et parlez-lui lentement, en utilisant des phrases simples.

 

  1. Environnement sécurisant : créer un espace calme et familier peut minimiser les déclencheurs d’agressivité.

Assurez-vous que la pièce est bien éclairée et débarrassée d’objets potentiellement dangereux ou stressants.

 

  1. Médication : dans certains cas, des médicaments peuvent être prescrits pour aider à gérer les comportements agressifs. Cependant, cela doit toujours être une dernière option et sous la supervision d’un professionnel de santé.

 

Quelles sont les approches Montessori pour gérer l’agressivité ?

L’approche Montessori adaptée aux personnes met l’accent sur la dignité, l’autonomie et le respect des capacités de l’individu.

  1. Activités significatives : impliquer votre proche dans des activités qui ont du sens pour lui peut réduire l’ennui et l’agitation.

Si votre proche aimait jardiner, proposez-lui de vous aider à arroser des plantes, rempoter ou encore trier des graines.

 

  1. Stimuli sensoriels apaisants : utiliser des objets sensoriels pour apaiser et détourner l’attention.

Offrir un tissu doux à toucher ou un objet à manipuler peut détourner l’attention de l’agitation.

 

  1. Routines structurées : maintenir une routine quotidienne prévisible peut réduire la confusion et l’anxiété.

Avoir des heures fixes pour les repas, les promenades et le coucher.

 

Le cas échéant, où trouver de l’aide ?

  1. Groupes de soutien : rejoindre des groupes de soutien pour aidants permet de partager des expériences et de recevoir des conseils pratiques.
  2. Professionnels de santé : consulter un gériatre ou un neurologue peut aider à obtenir des conseils médicaux appropriés.
  3. Services de répit : utiliser des services de répit pour prendre du temps pour soi et éviter l’épuisement.
  4. Formations et ressources : participer à des formations spécifiques pour les aidants afin d’apprendre des techniques de gestion des comportements agressifs.

 

Faire face à l’agressivité d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer est un défi majeur, mais en combinant des approches classiques avec les principes Montessori, il est possible de créer un environnement plus serein et respectueux. Il est essentiel de chercher du soutien et des ressources pour ne pas affronter cette situation, seul. En prenant soin de vous et de votre proche, vous pouvez être plus serein pour traverser ces moments délicats.

Alzy récapitule pour vous :

Les causes de l’agressivité peuvent être variées et complexes.

Adapter son langage et sa gestuelle en réponse aux comportements agressifs d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut faire une grande différence

– Il est essentiel de chercher du soutien et des ressources pour ne pas affronter cette situation, seul

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Qu’est-ce que la méthode montessori pour les personnes atteintes de troubles cognitifs ?

QU’EST-CE QUE LA MÉTHODE MONTESSORI POUR LES PERSONNES ATTEINTES DE TROUBLES COGNITIFS ?

soutien affectif fin de vie

Avoir un proche vivant avec une maladie neurodégénérative, ce n’est pas facile tous les jours. On est souvent perdu, dépassé et on ne sait plus comment communiquer ou satisfaire ses besoins. Et souvent pour les aidants c’est le raz de marée sur leur vie qui d’ailleurs pour beaucoup d’ente eux, pensent que leur vie n’existe plus.

Or, il s’agit juste d’une adaptation à une nouvelle vie pour eux et pour leurs proches et c’est ce que permet la méthode Montessori.

I- DE MARIA MONTESSORI (1896) AU PROFESSEUR CAMERON CAMP (1990)

 

 

Maria MONTESSORI

 

Inventé en 1896 par Maria Montessori (1870-1952), première femme médecin d’origine italienne la pédagogie Montessori conçue pour des enfants, s’appuie sur l’observation, l’éducation sensorielle et l’épanouissement par l’activité qu’accomplissent les enfants de façon autonome.

Il est essentiel, selon elle de prendre en compte leurs besoins et leurs capacités : qu’aiment-ils faire, que sont-ils capables de faire ? Et de développer l’éveil du lien social aux autres.

L’environnement dans lequel ils évoluent doit permettre leur autonomie. C’est le même principe qui a été adapté par le professeur Cameron Camp pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer.

 

 Professeur Cameron CAMP (1990)

 

Chercheur américain, de renommée mondiale dans le domaine du vieillissement, membre de la Gerotological Society of America, neuropsychologue, marié à une enseignante Montessori Cameron Camp est aussi le père d’une fille handicapée et scolarisée dans une école Montessori.

Il a eu l’idée d’adapter cette méthode aux personnes âgées, en particulier celles qui présentaient des troubles cognitifs après avoir observé pendant plusieurs jours les élèves de sa femme. Il s’est également appuyé sur des confrères afin de ne pas se faire biaiser par sa propre intuition

Maria Montessori et Cameron Camp, un but commun

 

Lutter contre la stigmatisation, remettre les besoins, les envies et les capacités préservées de la personne au centre de la prise en soin, quelques soient ses déficits.

En France, un des symptômes les plus répandus dans la maladie d’Alzheimer est : l’agressivité. Pourtant, cette dernière est principalement due à notre manière de faire notre prise en charge. Des études mondialement reconnues ont prouvé que mettre en place la normalisation par une adaptation de l’environnement permet la réduction de ce trouble du comportement.

Favoriser l’engagement des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer au travers des activités et en leur rendant leur place dans la communauté permet également de réduire la médication progressivement.

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II- QUELS SONT LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA MÉTHODE MONTESSORI ?

– La liberté : laisser à la personne le choix de l’activité entre plusieurs proposées.

L’autodiscipline : utiliser l’autocorrection afin de permettre le perfectionnement de l’activité.

Le respect du rythme de chacun : Ne pas mettre de limite de temps pour l’activité

L’apprentissage par l’expérience : pas de  concept, au sens strict du terme, tout est rendu concret par la participation aux activités.

L’action en périphérie : Agir sur l’environnement pour mettre la personne dans des conditions permettant l’apprentissage.

 

III – LES 3 CLÉS DE LA RÉUSSITE À SUIVRE POUR FAIRE FONCTIONNER LA MAGIE MONTESSORI

1) Redonner à la personne du contrôle sur sa vie

 Laissez-la exprimer ses choix et respecter les

 2) Favoriser l’engagement dans les activités

 Proposer des activités avec du sens pour elle. Faire des activités est un besoin fondamental. Tout ce que vous faites de votre lever à votre coucher sont des activités à part entière

Astuce : posez-vous la question suivante : qui est la personne en face de vous ? (histoire de vie, goûts, habitudes,…)

  3) Redonner une place et un rôle au sein d’une communauté

 – Solliciter leur aide et leur participation (Voulez-vous m’aider ?)

– Permettez-leur de prendre tous ensemble des décisions en rapport avec la vie en communauté si vous êtes dans un établissement

 

Tout cela c’est possible, car :

 1) On s’appuie les capacités préservées

2) On adapte l’environnement

3) On devient des «facilitateurs»

 

 Le saviez-vous ?,  les bénéfices de la méthode Montessori sont multiples :

 

  • – 12 % de développement ou d’aggravation de la maladie
  • Valorisation et participation active de la personne atteinte d’une maladie avec des troubles cognitifs
  • Rétablissement d’une bonne communication
  • Diminution du stress environnemental
  • Amélioration des repères spatio-temporels
  • Diminution des déambulations nocturnes
  • Diminution des états dépressifs
  • Augmentation des capacités à communiquer, s’alimenter, se connecter au réel et de se sociabiliser

 

Alzy récapitule pour vous :

– La méthode Montessori pour les seniors est une adaptation de la méthode de Maria Montessori

 – Elle permet de redonner un rôle et une place dans la société à la personne atteinte de troubles cognitifs

 – Cette méthode est facile à mettre en place et permet sur le moyen et long terme de redonner confiance et autonomie à votre proche

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