Art-thérapie et maladie d’Alzheimer

ART-THÉRAPIE ET MALADIE D’ALZHEIMER

activite alzheimer

La maladie d’Alzheimer est un problème majeur de santé publique. Actuellement, il n’existe aucun traitement curatif alors c’est la qualité de vie et l’autonomie qui devient primordiale et essentielle. Évidemment, elle concerne aussi bien les aidants que les personnes atteintes de troubles, c’est à ce titre-là qu’interviennent dans le plan de soin les interventions non-médicamenteuses qui sont nombreuses.

Aujourd’hui, nous allons aborder l’art-thérapie. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la définition de l’art-thérapie et ses fondements. Puis dans un second temps, nous analyserons les processus qu’elle sollicite. Et dans un dernier temps, nous expliquerons comment se déroule une séance d’art-thérapie.

I – QU’EST-CE QUE L’ART-THÉRAPIE ?

Définition

L’art-thérapie fait partie de la famille des INM (Intervention Non Médicamenteuse comme l’hortithérapie ou encore la médiation animale). Cette discipline est dirigée par un art-thérapeute certifié ou un professionnel du soin et de l’accompagnement qui a suivi une formation spécifique dans la pratique et l’enseignement de l’art. Il faut aussi également avoir des connaissances sur les troubles neurodégénératifs tels que la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.

L’art-thérapie permet d’utiliser l’art comme une démarche psychologique pour aider les personnes encadrées à exprimer une vision personnelle dans un processus de création. Cette activité a pour but d’engendrer le bien-être émotionnel, physique et social.

L’art-thérapie peut agir sur plusieurs facteurs :

– Amélioration de l’estime de soi

– Favorisation de la conscience de soi

– Promotion de l’introspection

– Culture de la résilience émotionnelle

– Réduction des conflits et de la détresse psychologique

– Amélioration des fonctions cognitives, sensorielles et motrices

Les séances d’art-thérapies ont des objectifs thérapeutiques personnels (NDLR : on fait attention aux préférences de la personne atteinte de troubles et aussi aux préférences de la famille si elle le souhaite) et des outils d’évaluations spécifiques.

FONDEMENTS

L’expression artistique existe depuis la préhistoire et ses peintures rupestres, mais cette discipline c’est réellement développée dans les années 1940, bien que l’on trouve des textes qui en parlent dès 1903.

Mais qui a eu cette idée de thérapie en premier ?

Deux histoires se racontent. La première intervention thérapeutique pour le traitement de la santé mentale réellement référencée vient de l’anglais Adrian Hill, un artiste.

Traité pour une tuberculose dans un sanatorium, il propose à d’autres malades de prendre part à des activités artistiques. Et, il fera l’éloge de ce traitement dans son livre Art versus illness

D’autres art-thérapeutes estiment que c’est Carl Jung, un psychiatre et psychanalyste suisse qui est l’un des pionniers en la matière. Il se sert de l’art auprès de ses patients pour les aider à la résolution de leurs conflits intérieurs. Ces travaux sont publiés dans The red book

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II- QUELS SONT LES PROCESSUS UTILISÉS DANS L’ART-THÉRAPIE ?

L’art-thérapie est un mode de communication thérapeutique utile pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée.

L’art-thérapie permet de stimuler notamment la reconquête des souvenirs pendant le processus créatif.

Plusieurs processus entre en action lors d’une séance parmi lesquels :

– Les processus cognitifs : attention, orientation spatiale, processus de réflexion (construction de l’imagination et rappel de la mémoire épisodique) et stimulation sensorielle

– Les processus émotionnels et comportementaux : expression personnelle (communication verbale et non-verbale), relaxation, vigilance et conscience de soi.

– Le processus physique : motricité fine

– Les processus sociaux : interactions, inclusion et cohésion sociales.

NB : la connaissance culturelle de la personne qui effectue la séance peut également être prise en compte.

Dans les supports exploités autre que l’aquarelle, on peut aussi trouver : le collage, le dessin, la sculpture, ou encore la photographie.

III- COMMENT SE DÉROULE UNE SÉANCE D’ART-THÉRAPIE ?

C’est pour qui ?

– Les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée au stade léger à modéré

– Les membres de la famille (conjoint, enfant, petits-enfants et/ou tout autre aidant) peuvent également participer afin de renforcer les liens avec la personne. Il est recommande de créer des œuvres d’art collaborative et de ne pas laisser l’aidant prendre en charge le travail de la personne.

Pour quelles indications ?

– Un soutien cognitif : mémoire et fonctions exécutives

– Un soutien psychologique : trouble de l’humeur et du comportement, manque d’interactions sociales, amélioration de la qualité de vie

– Un soutien neurologique : limitation de la prescription de psychotropes

Quelles sont les contre-indications ?

– Pour les personnes ayant des troubles cognitifs importants et/ou stade sévère de la maladie (situations dans lesquelles la création d’œuvres d’art peut être impossible)

– Pour les personnes ayant des douleurs chroniques sévères

– Pour les personnes ayant des troubles psychiatriques majeures avec hallucinations et autres troubles psychotiques chroniques

– Pour les personnes ayant des troubles sévères du comportement

Dans quel cadre ?

– Un espace calme loin du bruit et d’autres distractions, de préférence avec des fenêtres pour obtenir une lumière naturelle.

– Une pièce assez spacieuse pour se déplacer avec des tables et des chaises.

– Une pièce disposant d’un évier à proximité

– S’assurer que les prothèses auditives sont en place, que les lunettes sont propres et que les vêtements sont appropriés (tabliers).

Quelles sont les intentions thérapeutiques ?

– Période : en continu tout le long de l’année

– Fréquence : au moins une fois par semaine

– Durée : de 20 minutes à 1h selon les capacités d’attention des participants

Remarque : il est recommandé de réaliser les séances le(s) même(s) jour(s) chaque semaine et au même moment de la journée afin d’installer une certaine routine

Comment se déroule une séance ?

– En face à face ou en groupe, idéalement entre 5 à 8 participants en présence de 1 à 2 animateurs

– Phase de présentation : l’art-thérapeute peut présenter par exemple :

– Un artiste à partir d’un livre d’art

– Donner une consigne : peindre un paysage

– Montrer un collage à partir de magazine

NB : il est important de verbaliser ce qui nous vient à l’esprit en regardant l’œuvre, noter ce que l’on ressent avant, pendant et en fin de séance.

Il est aussi judicieux que partager l’œuvre d’art avec la famille afin de favoriser la communication. De plus, l’ouvre d’art peut être stocké dans un dossier personnalisé ou offert au participant

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Alzy récapitule pour vous :  

– L’art-thérapie a des effets positifs sur la qualité de vie, les interactions sociales, l’humeur, les troubles du comportement et l’amélioration des symptômes psychologiques

 

– Cette activité peut se pratiquer en groupe, seul ou avec l’aidant

 

– cette intervention non médicamenteuse est utile pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée au stade léger à modéré

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L’importance du manger main dans la maladie d’Alzheimer

L’IMPORTANCE DU MANGER MAIN DANS LA MALADIE D’ALZHEIMER

aquagym senior

Nous savons depuis longtemps désormais que l’alimentation joue un rôle essentiel dans le maintien de l’autonomie, du bien-être et de la santé de la personne.

La dénutrition chez les personnes atteintes de troubles cognitifs est un problème majeur de santé publique, car c’est souvent le facteur d’entrée en hospitalisation ou institution. Pourtant, une merveilleuse solution existe : le manger mains.

Dans un premier temps, nous donnerons quelques généralités sur le manger main. Puis dans un second temps, nous nous pencherons sur la mise en place du manger mains. Et pour conclure nous étudierons les effets nutritionnels du manger mains.

I – GÉNÉRALITÉS SUR LE MANGER MAINS

Définition

Le manger mains ou fingers food est un mode d’alimentation qui peut être conseillé aux personnes qui ont des difficultés pour se nourrir de façon autonome avec des couverts parce qu’elle ne parvient plus à s’en servir ou ne sait plus comment.

Le but du manger mains est de maintenir au maximum la capacité à s’alimenter seul en proposant l’alimentation habituelle et équilibrée de manière à être saisis avec les doigts.

Assister une personne dans ce nouveau mode d’adaptation de l’alimentation nécessite de laisser au placard ses propres croyances (je pense notamment au regard d’autrui) afin de bénéficier de la liberté et du plaisir de la personne dont vous prenez soin.

Quel est l’intérêt du manger mains ?

La méthode manger amène plusieurs avantages :

– Préservation de l’autonomie pendant les repas

– Limitation des troubles du comportement au moment du repas

– Maintien d’une bonne prise alimentaire

– Augmentation de la confiance en soi

– Augmentation de la contribution à la communauté (par exemple : apéritif dinatoire)

NB : la mise en place de cette alimentation peut aussi bien se faire en Ehpad qu’à la maison.

Le manger mains peut ainsi limiter les risques d’hospitalisation, d’escarre et de chute, à cause de la dénutrition. Il peut aussi retarder l’entrée en institution.

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II – COMMENT METTRE EN PLACE LE MANGER MAINS ?

 

Principes de base

 

Avant toute chose, il convient de respecter quelques règles de base :

– Se laver les mains avant de manger

– Proposer des bouchées que l’on peut consommer en 2 fois maximum

– Les bouchées ne doivent ni fondre ni s’écraser

– Faire des bouchées variées en goûts et en couleurs pour rendre le repas alléchant

– Adapter la température ni trop chaud ni trop froid

– Rendre l’accès à la nourriture facile : épurer l’environnement, contraster la vaisselle par rapport à la nappe de couleur unie afin de faciliter la vue des mets

– Éviter la décoration à risque : rondelle de citron ou encore cure-dents

– Adapter les quantités de façon à couvrir les apports journaliers conseillés

– Pensez à tourner l’assiette pour faciliter la préhension des bouchées

– Si la prise de repas est fractionnée, n’hésitez pas à proposer des bouchées à différentes heures et endroits si la personne déambule. Attention, à ce dernier point, veillez à remplacer les aliments restés à l’air trop longtemps

 

Remarque : Pensez à adapter les aliments aux goûts de la personne

 

Comment adapter les textures ?

 

NB : si la personne ne souffre pas de problème de mastication, la texture doit rester normale. Sinon la texture doit être adaptée, soit hachée ou mixée afin d’éviter les fausses routes

 

Afin de donner de la texture à la nourriture, plusieurs solutions s’offrent à vous :

– Pour les mets froids : la gélatine

– Pour les mets chauds : les œufs, les flocons de pommes de terre, la maïzena, l’agar-agar

 

Remarque : si vous prévoyez de la sauce, proposez-la en dessous des bouchés ou mieux juste à côté. Le nappage est déconseillé, car il complique la préhension

 

Comment cela se passe-t-il côté cuisine ?

 

Il faut se souvenir que l’autonomie d’une personne atteinte de troubles cognitifs évolue.  Donc, en première intention, vous pouvez laisser les couverts, mais lorsqu’ils deviendront perturbant (par ex : jouer avec la fourchette sans s’en servir) enlevez-les

La mise en place du manger mains ne signifie pas que vous devez rester en cuisine jour et nuit. La plupart des menus de base peuvent être adaptés. Par contre, vous allez avoir besoin d’un petit peu de matériels : robot, mixeur, moule à cake, à madeleine, à cannelés à financiers …

Il est parfaitement possible de préparer les repas à l’avance et de les cuire et de les congeler.

III – LES EFFETS NUTRITIONNELS DU MANGER MAINS

 

FAMILLE D’ALIMENTS

INTÉRÊTS ET QUANTITÉS RECOMMANDÉES (programme PNNS)

 

 

FRUITS ET LÉGUMES

 

– Apport en fibres (pour la régulation du transit) et vitamines (pour la forme et le fonctionnement du corps)

 

– Fonction d’hydratation

 

– Au moins 5 portions par jour. Une portion représente : une bonne poignée de petits fruits, la moitié d’une assiette de légumes ou une petite assiette de crudités

 

– Légumes crus ou cuits coupés en cubes ou en bâtonnets si besoin, à tremper dans des petites sauces au fromage blanc, de la crème fraîche, de la mayonnaise : concombre, carotte, tomates cerises, radis, chou-fleur, asperges, champignons de Paris, barquettes d’endives, billes de melon

 

– Bouquets de légumes : têtes de brocolis ou de chou-fleur

 

– Galettes de légumes, tartes aux légumes, flans aux légumes

 

– Fruits pelés et découpés, en tranches, ou sous forme de bâtonnets…, compote à boire

PRODUITS LAITIERS

 

– Apport en protéines (essentiel au maintien des muscles) et en calcium (essentiel à l’entretien du capital osseux)

 

– Avant 55 ans : 2 à 3 portions

par jour.

 

– À partir de 55 ans, 3 ou 4 portions par jour.

 

– Une portion représente : un yaourt, un verre de lait, 1/8 ème de camembert

 

 

– Fromages coupés ou tartinés sur des toasts

 

– Laitages (fromages blancs, yaourts, faisselles…) à intégrer à la réalisation de plats

 

– Yaourts à boire

 

 

VIANDES, POISSONS, ŒUFS

 

– Apport en protéines et en fer

 

– 1 à 2 fois par jour.

 

 

– Morceaux de viande découpés (à tremper dans une sauce), boulettes de viande, tranche de jambon (roulée), œuf dur, saucisses coupées, boudin en tranche, pains de poisson, cubes de poissons, poissons panés, croquettes de poissons, pilons de poulet ou nuggets, surimi

 

 

FÉCULENTS ET LÉGUMES SECS

 

– Apport en énergie, en fibres

 

– Privilégiez les féculents complets quand ils sont à base de céréales (pain complet, riz complet…) et des légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches,…) : au moins 2 fois par semaine

 

 

 

– Cubes de pommes de terre, de patate douce, pommes dauphines,  frites, cubes de polenta, falafels, boulettes de riz, gâteaux de semoule.

 

– Pâtes de grande taille (penne, conchiglioni…), pâtes farcies (ravioli, cannelloni)

 

– Préparations à base de farines (de blé,  de fève, de maïs…) : cakes, muffins…

NB : Pensez si possible à varier les modes de cuisson : vapeur, friture, papillote, à l’eau

 

De plus, si la personne mange moins ou peu, vous pouvez enrichir les recettes. Votre but c’est d’apporter un maximum de calories et de protéines.

Pour l’ajout de protéine, pensez à ajouter : ajouter 1 cuillère à soupe de poudre de lait ou 1 jaune d’œuf ou 1 œuf entier, 1 demi-tranche de jambon mouliné ou 1 pincée d’emmental râpé ou 1 portion de fromage fondu

En ce qui concerne les matières grasses, optez pour : 1 noisette de beurre ou 1 cuillère à café d’huile ou 1 cuillère à soupe de crème fraîche

 

Voici quelques exemples de préparation :

 

– Mini croque-monsieur

– Mini cakes salés

– Nems

– Samossa

– Mini quiche ou pizza

– Toast

– Beignet ou nuggets

– Fruits secs

– Glace ou sorbet

– Bâtonnet de légumes, de fruits

– Omelette…

En un mot, soyez créatif.

Alzy récapitule pour vous :

– La maladie d’Alzheimer peut entraîner une perte de prise alimentaire

– Le manger mains est une solution idéale, conviviale et facile à mettre en œuvre

 

– Veillez au respect des textures en cas de fausses routes

– Presque tous les menus de base peuvent être adaptés, il suffit juste d’y penser.

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Incontinence et maladie d’Alzheimer

INCONTINENCE ET MALADIE D’ALZHEIMER

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L’incontinence est un sujet sensible et qui est difficile à aborder. Les personnes atteintes de troubles cognitifs  sont parfois victimes de « petits accidents » d’urine et ne parviennent pas à se rendre aux toilettes à temps. Malheureusement, même si l’incontinence est rare en début de stade de la maladie d’Alzheimer, il augmente en même temps que les stades d’évolution de la maladie. Cependant, certaines personnes ne sont pas atteintes.

Dans un premier temps, nous étudierons les différentes causes possibles de l’incontinence. Puis, dans un second temps, quels impacts peuvent produire l’incontinence. Et, dans un dernier point nous vous donnerons quelques conseils afin de gérer au mieux ce sujet délicat.

I – LES DIFFÉRENTES CAUSES POSSIBLES DE L’INCONTINENCE

 

L’apparition de l’incontinence est en effet trois fois plus élevée et l’incontinence fécale quatre fois plus chez les sujets présentant une démence que chez les autres. Ce problème concerne autant la femme que l’homme.

 

LES DIFFÉRENTS TYPES D’INCONTINENCE

L’incontinence peut être classée dans 4 catégories :

À l’effort : c’est une perte d’urine involontaire lorsque vous faites un effort. Vous toussez, vous éternuez, ou vous riez et quelques gouttes qui sortent.

D’urgence : ce sont des fuites d’urine dues à une envie pressante. Généralement il s’agit de grosses fuites.

Par regorgement : ce sont des fuites d’urine associées à une vessie distendue, car trop pleine. Elle se produit soit en goutte-à-goutte soit en continu. Elles sont plus présentes chez les hommes qui ont un problème de cause prostate.

Fonctionnelle : ce sont des fuites d’urine qui se produit lorsque vous n’avez pas le temps d’aller aux toilettes à cause de douleurs, d’une faiblesse, ou de troubles cognitifs.

 

LES DIFFÉRENTES CAUSES POSSIBLES DE L’INCONTINENCE

NB : l’incontinence n’est pas liée au vieillissement normal. Vous ne devez pas accepter qu’on vous dise à votre âge, c’est normal.

L’incontinence peut être due à plusieurs facteurs, notamment :

– Des muscles du plancher pelvien devenu trop faible

– Une opération chirurgicale

– Des changements hormonaux

– Une maladie (AVC, diabète, Alzheimer, Parkinson)

– Une descente d’organes

– Une perte de poids

– Un mal de dos qui peut cacher une insuffisance rénale

Il faut aussi considérer :

– Les médicaments : antidépresseurs, sédatifs, diurétiques qui font uriner

– Les boissons dites « excitantes » : café, du thé, chocolat,)

– Les aliments : agrumes, plats épicés

Et en dernier point, il faut penser aussi à :

– La constipation

– L’infection urinaire

L’incontinence n’est pas à proprement parler un symptôme de la maladie d’Alzheimer. Mais, elle est fréquente chez les personnes âgées atteintes de démence.

senior honte

II – QUELS IMPACTS PEUVENT PRODUIRE L’INCONTINENCE ?

L’incontinence place aussi bien les malades que leurs proches aidants dans une situation délicate. Nous entrons dans la sphère intime d’autrui. Personne n’apprécie de parler de ses pertes involontaires et souvent la honte entre en ligne de compte.

À cela, s’ajoute la gêne à accepter l’aide d’autrui pour des soins qui sont d’ordinaire une affaire personnelle. Il faut aussi faire avec l’odeur associée aux excrétions. Du coup, l’incontinence perturbe la qualité de vie de toutes les personnes concernées.

 

QUELS IMPACTS PEUVENT AVOIR L’INCONTINENCE ?

 

– Une diminution de l’autonomie

– Une baisse d’estime de soi

– Une diminution de la vie sociale

– Une baisse d’activité sexuelle

 

Ces inconvénients peuvent mener à : de la honte, de l’isolement, et une dépression.

 

L’incontinence chez les malades Alzheimer s’explique par plusieurs facteurs directement liés aux effets de la maladie sur les capacités cognitives de la personne atteinte. À savoir :

 

– Des difficultés à identifier leurs besoins physiques

– L’oubli de l’emplacement des toilettes ou difficultés à les distinguer des autres pièces :

  • Une désorientation, surtout lorsque la personne se trouve dans un lieu qui n’est pas familier
  • Une perte d’autonomie physique rendant l’accès aux toilettes plus lentes
  • La prise de certains médicaments qui affaiblissent les sphincters ou à effet diurétique

Une difficulté à exprimer verbalement son besoin de se soulager à un aidant familial ou professionnel

 

III -CONSEILS AFIN DE GÉRER AU MIEUX L’INCONTINENCE

 

Lorsqu’une mésaventure se produit :

– Restez calme et surmonter vos propres sentiments de gêne ou de dégoût

– Ne montrez ni irritation ni exaspération. Rappelez-vous que ce qui arrive est dû à une maladie sur laquelle la personne atteinte n’a aucune emprise.

– Ne culpabilisez pas votre proche avec des commentaires

– Notez l’heure et les circonstances dans lesquelles le problème surgit. Cela vous donnera des indices sur sa cause possible et vous aidera à trouver quels sont les meilleurs moments pour lui proposer d’aller aux toilettes

Lorsque vous adoptez une routine de visites régulières aux toilettes, ne vous attendez pas néanmoins à ce que votre proche réussisse chaque fois à se soulager. Les sphincters ne sont pas si faciles à contrôler

Remarque : à l’inverse des croyances, diminuer sa quantité d’eau ne diminue pas la quantité de fuites. Cela cause plutôt une concentration des urines pouvant hériter la vessie et donc augmenter votre envie d’uriner.

QUELLES SONT LES QUESTIONS QUE VOUS DEVEZ VOUS POSER ?

– La personne trouve-t-elle les toilettes ? Voit-elle la cuvette des toilettes ?

– Le chemin pour accéder aux toilettes n’est-il pas trop long ?

– Il y a t’il des obstacles sur son chemin ?

– Peut-elle facilement voir et appuyer sur la poignée de la porte ?

– Le WC est-il suffisamment confortable ? Avez-vous des barres d’appui de part et d’autre de la cuvette ? Avez-vous mis en place un rehausseur de WC permettent de s’asseoir seul plus facilement sans aide ?

– La personne parvient-elle à se dévêtir à temps ?

– Laissez la porte des toilettes ouverte, ainsi elle sait que c’est libre

– Balisez le chemin pour s’y rendre

– Évitez les miroirs trop proches qui peuvent prêter à confusion

COMMENT RECONNAÎTRE UN BESOIN PRESSANT ?

Voici quelques signes qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille ?

– Un comportement inhabituel : agitation, bougeotte

– La personne rougit

– La personne tire sur ses habits

– La personne pose ses mains entre les cuisses, ou sur le bas-ventre.

UN PETIT POINT SUR L’HYGIÈNE

Même si cela paraît évident il est primordial d’assurer une hygiène impeccable. De plus, cela fait croitre le bien-être de tous, mais aussi évite l’augmentation des troubles.

– Lavez les vêtements ou draps souillés dès que possible.

En attendant la prochaine lessive, vous pouvez les mettre à tremper dans de l’eau froide.

Pour éliminer les odeurs et les bactéries, on peut utiliser un désinfectant du linge, disponible en droguerie ou sur internet.

– Utilisez de préférence des habits faciles d’entretien et sans repassage.

– Pour neutraliser les mauvaises odeurs au quotidien, vous pouvez utiliser un diffuseur d’arôme.

NB : Les sols en linoléum ou en carrelage sont plus faciles à nettoyer que les tapis et les moquettes et développent moins d’odeurs.

L’incontinence peut provoquer des problèmes cutanés. L’humidité favorise les irritations, inflammations et mycoses. C’est pourquoi, il est important qu’après un « accident » la personne se lave ou se fasse laver soigneusement à l’eau tiède avec un savon doux. Veiller ensuite à bien sécher et mettre des habits propres. Le talc est à proscrire ! Il crée la macération. Préférez une crème à base d’oxyde de zinc

AUTRES MOYENS EXISTANTS

– Si la personne a trop de difficultés à se déplacer, utilisez : une chaise percée, un bassin de nuit ou un urinal.

– Protégez le lit et le canapé avec des alèses imperméables ou absorbantes selon les cas. Cela existe également pour les duvets.

– Investissez dans des protèges- slips, culottes pull-ups ou protection spécialement conçus pour l’incontinence. La demande d’échantillon est souvent gratuite.

– Si vous êtes victime de l’arrachage de protection, achetez une grenouillère adaptée. : ces dernières ont une fermeture à l’arrière dans le dos ou encore une fermeture qui passe de pied à pied afin de permettre le changement de protection plus facilement.

– La sonde à demeure, ne doit être utilisée qu’en dernier recours, car il y a des risques d’infection et de blessure.

Certains équipements peuvent être loués ou achetés et pris en charge.

Les protections pour incontinences coûtent assez chères. Si votre médecin diagnostique une incontinence moyenne, sévère ou totale, l’assurance maladie obligatoire prend en charge les frais, à concurrence d’un montant maximum par patient et par année. Mais elle ne rembourse que les produits achetés en pharmacie ou auprès de certains fournisseurs agréés.

Il est également possible d’obtenir le remboursement des protections urinaires par l’État directement via des aides sociales destinées aux personnes âgées en état de dépendance avérée et aux handicapés, comme l’Allocation personnalisée pour l’autonomie (APA) ou la Prestation de compensation du handicap (PCH)

– Afin d’éviter l’incontinence, il faut éviter les boissons excitantes, et veiller à son alimentation

– Il est préférable de se rendre aux toilettes toutes les 2h. et d’avoir une chaise percée, ou bassin pour la nuit.

– Il est conseillé d’utiliser des protections spécialement conçues pour l’incontinence.

– En cas d’incontinence nocturne, il est recommandé de boire moins vers le soir (arrêter 3h avant le coucher). Mais la personne doit boire 1,5 litre par jour.

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Dénutrition et maladie d’Alzheimer

Dénutrition et maladie d’Alzheimer

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La maladie d’Alzheimer en France touche 3 % des personnes de plus de 65 ans et près de 20 % à partir de 75 ans.

Chez les seniors, une alimentation de qualité diminue le risque de mortalité et contribue à un bon maintien de l’état de santé.

À cause de la maladie d’Alzheimer, il faut constamment veiller au fait que l’alimentation soit suffisante, car les troubles interviennent tout au long de l’évolution de la maladie.

Dans un premier temps nous analyserons les conséquences de la dénutrition. Puis dans un deuxième point nous chercherons à prévenir la dénutrition. Et nous terminerons par quelques conseils afin de s’assurer d’une bonne prise alimentaire.

I – LES CONSÉQUENCES DE LA DÉNUTRITION

DÉFINITION

Selon le Larousse la dénutrition est un état pathologique dans lequel les besoins en énergie ou en protéines de l’organisme pour fonctionner correctement ne sont pas couverts.

Cette définition s’applique aussi aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les troubles du comportement alimentaire dans la maladie d’Alzheimer sont connus depuis la description de la maladie décrite par Aloïs Alzheimer. En effet, il avait remarqué un amaigrissement important des patients.

Il faut noter que les troubles nutritionnels surviennent très tôt et sont variables. Ils augmentent tout au long des stades de la maladie. Au commencement, les troubles sont plutôt défensifs, puis survient la difficulté à reconnaître les aliments, l’incapacité à s’alimenter de manière autonome que cela soit pour faire la préparation du repas ou manger ledit repas. Et par conséquent, la personne touchée devient entièrement dépendante de l’aidant qui prend soin d’elle.

LES CONSÉQUENCES DE LA DÉNUTRITION

La perte de poids est difficile à contrecarrer sur tous les seniors même sans pathologie. Alors, dans la maladie d’Alzheimer les conséquences sont considérables en termes de perte de poids, car cela entraine un effet en cascade.

La perte de force et de masse musculaire est plus accentuée qu’à la normale, ce qui augmente malheureusement le risque de chute.

De plus, l’état de santé général se dégrade et tend vers l’anorexie et cela augmente l’état apathique qui existe déjà comme facteur chez les Alzheimer.

Il faut aussi prendre en compte que la fonte des muscles et du tonus rend plus difficile la marche et c’est sans compter sur la déminéralisation osseuse qui est la conséquence de la dénutrition.

Cette dernière a également un effet négatif au niveau de la peau. La peau déjà fragile chez toute  personne âgée devient alors plus facilement sujette aux escarres de pression.

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II – COMMENT PRÉVENIR LA DÉNUTRITION ?

Il est essentiel de reconnaître les facteurs qui peuvent influencer l’appétit.

En voici, une petite liste non exhaustive :

 

– Le manque d’hydratation

– Les troubles intestinaux

– La présence de douleurs

– La fièvre

– Les difficultés à mastiquer les aliments

– Les difficultés de déglutition

– Des troubles de dentition ou gingivaux

– Une mauvaise installation…

 

Pourquoi votre proche a des difficultés à s’alimenter ?

 

À cause de la maladie d’Alzheimer, les goûts sont altérés et comme il y a un trouble de la communication et de repérage dans le temps, il ne parvient tout simplement plus à exprimer sa faim, sa soif (NB : un senior ne ressent pas la soif) ou encore s’il a mangé.

De plus, arrivé à un stade avancé il ne sait plus utiliser les couverts et doit se faire aider. C’est là, que le manger main peut devenir votre allié.

Il déambule et est distrait facilement. Et il peut manger soit très rapidement ou très lentement.

 

Comment reconnaître la malnutrition et la déshydratation ?

 

La malnutrition se caractérise par :

– Une diminution de l’appétit et des prises alimentaires

– Une importante perte de poids (apparition du creux des clavicules et le « flottage » dans les vêtements)

 

Les signes de déshydratation apparaissent tardivement, mais voilà ce que l’on peut observer :

 

– Une soif intense

– Une bouche et la langue sèche

– De la fièvre

– Des urines faibles, foncées et malodorantes

– Des troubles de l’orientation et des vertiges

– Des malaises, des étourdissements

– Des troubles du comportement (agitation, confusion, fatigue)

– Des vomissements

 

NB : C’est une urgence médicale. Contacter le SAMU sans attendre.

III – CONSEILS POUR S’ASSURER D’UNE BONNE PRISE ALIMENTAIRE

Il est important de préparer à l’avance ce qui fera un repas réussi. Un simple geste, ou encore une ambiance sonore forte peut perturber le repas et le rendre plus difficile. Donc, il vous faudra veiller aux points suivants :

– Une pièce tempérée, peu bruyante et avec un éclairage doux

– Une bonne installation. N’hésitez pas à utiliser des coussins ou des serviettes roulées s’il le faut.

– Utiliser des couverts adaptés à son stade de la maladie ou privilégier le manger main.

(NB : demandez à votre ergothérapeute de vous conseiller pour les couverts)

– Respecter des heures fixes afin de bien marquer les repas dans le temps

– Veiller à la bonne hygiène bucco-dentaire de votre proche

– Adapter les textures en cas de fausses routes (demander à votre orthophoniste ou médecin traitant)

– Soigner la présentation des assiettes, cela ouvre l’appétit

– Promenez-vous une demi-heure avant le repas cela donne faim

– Proposer une alimentation normale et variée pour éviter les carences (c’est que les textures qui doivent être adaptées : hachée, mixée, lisse, liquide)

– Fractionner et augmenter les repas si votre proche mange peu

– Changer l’ordre des plats. Si votre proche adore le dessert et bien commencez par celui-ci cela n’a pas d’importance. Vous devez juste veiller à un bon apport en protéines

– Laisser le choix entre plusieurs aliments. Ses gouts sont perturbés donc ne vous basez pas sur ce qu’il aimait avant. Il peut aimer le lundi midi et détester le lundi soir le même aliment et c’est normal. N’insistez pas et proposer autre chose

– S’il déambule, placez des aliments sur son parcours qu’il peut manger facilement

Et nous allons passer à l’élément indispensable

– Adapter votre propre prise alimentaire, votre comportement et votre langage à votre proche

tai chi senior

Alzy récapitule pour vous :

– La dénutrition peut avoir des conséquences désastreuses chez une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer

 

– La déshydratation est une urgence médicale absolue au même titre que le coup de chaleur

 

– Le manger-main peut être un précieux allié lorsque le stade devient très avancé.

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Hortithérapie : la thérapie par le jardinage

HORTITHÉRAPIE : LA THÉRAPIE PAR LE JARDINAGE

hortitherapie alzheimer

Le domaine des Interventions Non-médicamenteuses (INM) est en plein essor depuis quelques décennies et leurs bienfaits ont été prouvés par des centaines d’études au niveau mondial. Les INM ont pour objectif de maintenir et/ou d’améliorer les capacités cognitives, physiques, psychologiques et sociales et plus globalement la qualité de vie des patients Alzheimer.

En parallèle, elles ont aussi pour objectifs d’améliorer la qualité de vie et le moral des aidants familiaux et la qualité du contexte de travail des professionnels.

Aujourd’hui, nous nous intéressons à la thérapie par le jardinage dite l’hortithérapie. Dans un premier temps, nous définirions l’hortithérapie et ses fondements. Puis, dans un second temps, nous étudierons les différents processus impliqués dans la pratique de cette thérapie. Et pour finir nous conclurons sur quelques conseils de bonnes pratiques.

I – QU’EST-CE QUE L’HORTITHÉRAPIE ?

DÉFINITION

L’hortithérapie est une intervention non médicamenteuse, au même titre que la médiation animale ou encore la zoothérapie ou l’activité physique adaptée, qui consiste à utiliser le jardinage et plus généralement la relation avec les plantes et les matériaux issus de la nature dans le but d’améliorer la santé physique, mentale et sociale.

Cette activité est très bien adaptée pour les personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée quel que soit le stade.

FONDEMENTS DE L’HORTITHÉRAPIE

L’humain est programmé pour interagir avec le milieu naturel dans lequel il évolue que cela soit biologiquement ou spirituellement.

La nature lui offre des émotions positives, une mobilisation de son corps, une diminution du stress, une augmentation de son attention et de sa concentration

Elle lui permet de s’évader et stimule sa créativité, sa sociabilité et renforce son estime de soi.

Ces rapports fondamentaux sont instinctifs. Ils demeurent longtemps conservés et peuvent être utilisés quelles que soient les pathologies.

hortitherapeute

II- QUELS SONT LES PROCESSUS IMPLIQUÉS DANS L’HORTITHÉRAPIE ?

Le rapport à la nature par l’hortithérapie peut apporter de nombreux bienfaits et à plusieurs niveaux en agissant en harmonie avec le corps et l’esprit.

Au niveau du processus physique :

Elle entretient l’appareil musculo-squelettique en agissant sur : son tonus, sa souplesse, sa force musculaire, sa coordination motrice, et sa motricité fine.

En ce qui concerne l’appareil cardio-vasculaire, elle régule le rythme cardiaque, la tension artérielle et le réseau veineux et permet la nutrition et la croissance des différentes cellules du tissu cutané.

Au niveau du processus sensoriel

L’hortithérapie mobilise : la vue, l’odorat, le goût, l’ouïe, le toucher, l’orientation spatio-temporelle, l’équilibre et la perception du positionnement dans l’espace.

De plus, l’exposition à la lumière naturelle régule le rythme veille/sommeil, l’appétit, la vitamine D, l’humeur et renforce l’immunité naturelle.

Au niveau du processus cognitif

Le jardinage stimule la mémoire épisodique, la mémoire sémantique, la mémoire procédurale et la mémoire culturelle.

La pratique de ce dernier stimule les émotions, la mise en récit et l’imagination.

Au niveau du processus psychologique et comportemental

 

La thérapie par le jardinage amène l’autonomie corporelle, une meilleure estime de soi, et l’adaptation aux situations. Elle permet également l’expression des émotions et la communication avec les autres participants.

Au niveau du processus social

La pratique du jardinage permet une ouverture au monde et aux autres. Les participants sont à l’écoute d’eux-mêmes, des autres ainsi que de la nature. Ils sont plus disposés à échanger, car le cadre thérapeutique apporte une diminution du stress et engendre des interactions sociales. Et par rebond, ces dernières permettent l’amélioration de la qualité de vie, l’acceptation de la diversité et un maintien de la dignité des participants.

III- CONSEILS DE BONNES PRATIQUES

POUR QUI EST FAITE CETTE ACTIVITÉ ?

 

Cette activité est particulièrement adaptée aux personnes ayant la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. Bien sûr, cette activité se base sur le volontariat et aura beaucoup plus d’impact sur les personnes qui aiment la nature et le jardinage.

QUELLES SONT SES INDICATIONS ?

Les séances d’hortithérapie peuvent être prescrites dans le cadre :

– d’une réhabilitation physique globale

– d’un entretien cognitif

– d’un moyen de réduire les troubles du comportement et les troubles psychiques.

QUELLES SONT SES CONTRE-INDICATIONS ?

Les participants doivent obligatoirement avoir une vaccination antitétanique à jour.

Et évidemment, le participant ne peut pas avoir d’asthme allergique sévère et non contrôlé.

QUI SONT LES DIFFÉRENTS INTERVENANTS ?

L’équipe est en général composée d’un hortithérapeute, d’un jardinier médiateur et de soignants sensibilisés à la pratique et ses enjeux.

DANS QUELS CADRES SE DÉROULENT UNE SÉANCE ?

La thérapie par le jardinage peut se dérouler au choix :

– en institution

– au domicile de la personne atteinte de troubles cognitifs

– chez le professionnel

– dans un jardin aménagé, une salle, une terrasse, un balcon ou encore une serre.

– au fauteuil, près d’une fenêtre ouverte.

À tout cela, il faut aussi penser en termes de sécurité (attention aux chutes possibles) et les soucis de confort.

Et bien évidemment, il est essentiel d’avoir les matériaux adaptés : outils, jardinières surélevées, table de rempotage,  plateaux, tabourets etc

activite motnessori jardinage

Alzy récapitule pour vous :  

– L’hortithérapie est une intervention non médicamenteuse aux bienfaits multifactoriels (physique, psychique, social, comportemental)

 

– Cette activité est particulièrement adaptée aux personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée et cela quel que soit le stade.

 

– Il n’existe en France actuellement aucun programme certifiant, mais on peut être sensibilisé par le biais de la formation continue.

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