LES DIFFÉRENTS TYPES DE PLACEMENT POUR LES PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

LES DIFFÉRENTS TYPES DE PLACEMENT POUR LES PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

soutien affectif fin de vie

La prise en charge d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut être une tâche extrêmement difficile pour les aidants familiaux. L’un des aspects les plus complexes est de décider du meilleur type de placement pour assurer le bien-être de votre proche tout en gérant les coûts financiers associés. Dans cet article, nous examinerons les différents types de placement disponibles, les coûts qui y sont associés, les aides financières disponibles pour aider à financer ces placements, ainsi que l’impact des impôts sur la situation financière de votre proche.

I – LES TYPES DE PLACEMENT POSSIBLES

 

 

  1. Le maintien à domicile : de nombreuses familles préfèrent que leur proche ayant la maladie d’Alzheimer reste à la maison le plus longtemps possible. Cela peut nécessiter des adaptations de l’environnement et l’embauche de soignants. Les coûts dépendent du niveau de soins requis, mais cela peut être plus abordable que d’autres options.

 

Exemple: si votre proche a besoin d’un soignant à domicile à temps partiel, les coûts mensuels peuvent varier de 1500 € à 3000 €, en fonction de la région.

 

  1. Les maisons de retraite médicalisées : ces établissements offrent un encadrement médical et une surveillance constante. Les coûts sont généralement plus élevés que le maintien à domicile.

Le coût mensuel d’une maison de retraite médicalisée peut varier de 3000 € à 6000 € ou plus, selon la localisation et le niveau de soins requis.

 

  1. Les unités de soins Alzheimer : certaines maisons de retraite proposent des unités spécialisées pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces unités offrent des soins adaptés et une sécurité accrue.

Le coût mensuel pour une unité de soins Alzheimer peut varier de 3500 € à 7000 € ou plus, en fonction de la région et des services inclus.

 

  1. Les résidences services pour seniors : ces établissements offrent un logement indépendant avec des services tels que la restauration, les activités et la sécurité.

Exemple : Claire, au stade précoce de la maladie, vit dans une résidence service pour seniors. Elle bénéficie de repas inclus, de la sécurité 24/7, et de la possibilité de participer à des activités sociales.

Le loyer s’étend de 600 à 1800 selon la surface du logement hors activités sociales.

 

  1. Les foyers de vie : les foyers de vie sont destinés aux personnes âgées qui ont besoin d’assistance pour les activités quotidiennes, mais qui ne nécessitent pas de soins médicaux intensifs.

Exemple : Louise, au stade modéré de la maladie, vit dans un foyer de vie. Elle bénéficie de repas, d’aides pour la toilette et d’activités sociales.

 

  1. L’hébergement temporaire ou de répit : cela peut être une option temporaire pour soulager les aidants familiaux. Les coûts varient en fonction de la durée du séjour.

Exemple : Paul, au stade modéré de la maladie, séjourne temporairement dans une maison de retraite pour permettre à sa famille de prendre une pause.

 

  1. Les unités de soins Alzheimer en résidence pour seniors : ces unités spécialisées sont conçues pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et offrent des soins adaptés.

 

Exemple : André, au stade modéré de la maladie, vit dans une unité de soins Alzheimer en résidence pour seniors. Il a accès à des activités adaptées à ses besoins et à une équipe de soignants formés.

 

  1. Les établissements de soins de longue durée : ces établissements fournissent des soins de longue durée pour les personnes ayant des besoins médicaux complexes.

Les coûts varient en fonction du niveau de soins et de l’emplacement.

  1. Les hôpitaux gériatriques : les hôpitaux gériatriques fournissent des soins médicaux importants.

Les coûts sont généralement couverts par l’assurance maladie de 80 % à 100 %.

 

Chacune de ces options a un coût associé, qui peut varier en fonction de la région et des niveaux de soins requis.

Le GIR (Groupe Iso-Ressources) est un système spécifique à la France qui évalue la dépendance des personnes âgées et détermine les aides financières auxquelles elles ont droit en fonction de leur degré de dépendance.

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont évaluées en fonction de leur GIR pour déterminer les aides financières auxquelles elles ont droit.

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II- LES AIDES FINANCIÈRES DISPONIBLES

Pour aider à financer ces placements, il existe plusieurs aides financières disponibles en fonction de la situation de votre proche :

a. L’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA) : cette aide, attribuée en fonction du degré de perte d’autonomie, peut contribuer à couvrir les coûts des services à domicile ou en établissement.

b. L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) en Établissement : l’APA en établissement peut aider à réduire les coûts en maison de retraite médicalisée ou en unité de soins Alzheimer.

c. L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH): les personnes disposant de ressources limitées peuvent être éligibles à l’aide sociale à l’hébergement pour couvrir une partie des frais d’hébergement en établissement.

d. Les aides locales : certaines régions ou départements proposent des aides complémentaires pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

e. La prestation de compensation du handicap (PCH) : la PCH dite prestation de compensation du handicap est un soutien financier permettant de rembourser les dépenses dues à la perte d’autonomie d’une personne handicapée.

III. LE TAUX D’IMPOSITION

La question des impôts en relation avec le placement d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut être complexe et dépend de plusieurs facteurs, notamment la juridiction locale, les revenus du patient et les lois fiscales en vigueur.

Voici quelques éléments à considérer en matière d’impôts :

  1. Déduction fiscale pour les dépenses médicales : dans de nombreux pays, il existe des déductions fiscales pour les dépenses médicales. Les coûts liés aux soins médicaux, aux services de soins à domicile, et aux établissements de soins peuvent être partiellement déductibles des impôts.

 

  1. Exonération de la taxe d’habitation : dans certains endroits, les personnes âgées résidant en maison de retraite ou en établissement de soins peuvent être exemptées de la taxe d’habitation.

 

  1. Aides et prestations sociales non imposables : les aides financières destinées à soutenir le coût des soins d’une personne atteinte d’Alzheimer, telles que l’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA) en France, sont souvent non imposables.

 

  1. Revenus du patient : les revenus du patient atteint de la maladie d’Alzheimer peuvent également influencer sa situation fiscale. Les sources de revenus, telles que les pensions de retraite, les revenus de placements, et les prestations sociales, peuvent être soumises à l’impôt sur le revenu.

 

  1. Statut fiscal de l’établissement : le statut fiscal de l’établissement de soins, tel qu’une maison de retraite médicalisée, peut également jouer un rôle. Certains établissements peuvent avoir un statut qui influence la fiscalité des résidents.

 

  1. Consultation d’un expert fiscal : il est recommandé de consulter un expert en fiscalité ou un conseiller financier pour évaluer l’impact des impôts sur la situation financière du patient et de sa famille. Les lois fiscales varient considérablement d’un pays à l’autre et même d’une région à l’autre, ce qui rend important de se renseigner sur les spécificités locales.

 

Il est essentiel de noter que les considérations fiscales peuvent être complexes, et il est préférable de consulter un professionnel en fiscalité ou un avocat fiscaliste pour obtenir des conseils adaptés à votre situation particulière. Les lois fiscales évoluent également avec le temps, donc il est recommandé de rester à jour avec les réglementations fiscales en vigueur dans votre région.

IV- MON PROCHE PEUT-IL S’OPPOSER AU PLACEMENT ? QUE DIT LA LOI ?

En ce qui concerne le placement d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, la capacité légale du patient à prendre des décisions peut varier en fonction de l’évolution de la maladie. Voici quelques points à considérer :

 

  1. Capacité de décision : au début de la maladie, de nombreuses personnes conservent leur capacité à prendre des décisions concernant leur propre prise en charge. Dans ce cas, leur opposition au placement doit être respectée. La loi protège généralement le droit d’une personne à prendre des décisions concernant sa propre vie, sauf si elle est jugée incapable de prendre des décisions pour elle-même.

Exemple : Marie, diagnostiquée ayant la maladie d’Alzheimer au stade léger, souhaite rester à la maison et exprime sa préférence de manière cohérente. Sa famille respecte sa décision et met en place des services de soins à domicile pour répondre à ses besoins.

 

  1. Délégation de décision : si un proche atteint de la maladie d’Alzheimer a nommé un mandataire de soins de santé ou rédigé des directives anticipées (comme une directive médicale anticipée ou un mandat de protection future), ces documents légaux peuvent être utilisés pour guider les décisions de soins et de placement, même lorsque la personne n’est plus en mesure de les prendre elle-même.

Exemple : John a rédigé des directives anticipées dans lesquelles il a indiqué qu’il souhaitait être placé en unité de soins Alzheimer lorsque sa maladie atteindrait un certain stade. Sa famille respecte ses souhaits, et lorsque John devient incapable de décider lui-même, ses directives sont suivies.

 

  1. Évaluation de la capacité : si la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ne peut plus prendre de décisions en toute connaissance de cause, il peut être nécessaire d’obtenir une évaluation médicale ou légale de sa capacité. Un professionnel de la santé ou un expert en droit peut être consulté pour déterminer si le patient a la capacité de prendre des décisions concernant son placement.

Exemple : Robert a atteint un stade avancé de la maladie d’Alzheimer. Un professionnel de la santé effectue une évaluation de sa capacité et conclut qu’il n’est plus capable de prendre des décisions éclairées sur son bien-être. En conséquence, sa famille prend des décisions en son nom, conformément aux lois locales.

 

  1. Recours juridiques : en cas de désaccord entre le patient et la famille sur la question du placement, il peut être nécessaire de recourir à des procédures juridiques pour déterminer ce qui est dans l’intérêt supérieur du patient. Cela peut impliquer une tutelle, une curatelle ou d’autres mesures légales pour protéger le patient et garantir sa sécurité et ses besoins en matière de soins.

Exemple : Sarah a atteint un stade avancé de la maladie d’Alzheimer et refuse catégoriquement le placement en maison de retraite, malgré les préoccupations de sa famille concernant sa sécurité. Sa famille engage une procédure de tutelle légale, et un tribunal décide que le placement en établissement est dans son meilleur intérêt en raison de son incapacité à prendre des décisions en toute connaissance de cause.

 

La législation concernant la capacité de décision et les droits des patients varie d’un pays à l’autre et peut même varier au sein d’une juridiction. Il est donc essentiel de consulter un avocat spécialisé dans les questions de santé et de tutelle pour comprendre les lois spécifiques à votre région.

Il est important de noter que la prise de décision dans les cas de maladie d’Alzheimer peut être complexe et émotionnelle. Il est recommandé de rechercher des conseils juridiques et médicaux pour s’assurer que les droits du patient sont respectés et que des décisions appropriées sont prises pour son bien-être.

 

En conclusion, choisir le type de placement pour un proche atteint de la maladie d’Alzheimer est une décision complexe, qui doit tenir compte des coûts, des aides financières disponibles et de l’impact fiscal. Il est essentiel de se renseigner sur les options locales et de solliciter l’aide de professionnels pour prendre des décisions éclairées et assurer le bien-être de votre proche tout en gérant les aspects financiers.

Alzy récapitule pour vous :

– il existe en France de nombreux types de placements différents

– certains placements peuvent être déductibles des impôts

– Faites vous accompagner par un professionnel si vous hésiter sur le type de placement

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LA FIN DE VIE DANS LA MALADIE D’ALZHEIMER

LA FIN DE VIE DANS LA MALADIE D’ALZHEIMER

soutien affectif fin de vie

Malheureusement, il existe à ce jour aucun traitement contre la maladie d’Alzheimer. Cette démence neurodégénérative affecte la vie du malade, mais aussi son entourage au fil de son évolution, parfois on arrive à faire un deuil blanc, mais il demeure un stade qui engendre un certain nombre de questions : la fin de vie.

Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux différents symptômes communs  (NB : cela ne remplace pas l’équipe médicale en place). Ensuite, nous analyserons les différentes décisions qui devront être prises. Pour finir, dans un dernier point nous réfléchirons à l’étape du deuil.

I – QUELS SONT LES DIFFÉRENTS SYMPTÔMES PRÉVISIBLES DE FIN DE VIE ?

Chaque individu à sa propre manière d’appréhender la mort. Que cela soit la sienne ou bien celle d’un proche. La difficulté étant que l’on ne peut ni prévoir le quand ni le comment, cependant certains changements corporels (une fois que toutes les autre pathologies possibles ont été écartées) peuvent mettre la puce à l’oreille.

SYMPTÔMES COMMUNS QUE POUVEZ-VOUS FAIRE ?
Changements physiques Changements physiques

– Les extrémités des membres deviennent froides au toucher.

– La pression sanguine diminue.

– Les lèvres et les ongles bleuissent.

– Massez doucement les membres avec une lotion hydratante.
– Apparition de problèmes cutanés et d’escarres dûs à l’alitement.

– Apprenez à bien positionner la personne dans son lit grâce à un professionnel de santé.

– Changez là de position toute les deux heures. Faites-vous un mémo où vous noterez l’heure et la position.

– Gardez la peau sèche et saine le plus possible.

– Utilisez des cales en mousse ou des serviettes roulées pour alléger la pression sur les talons et les coudes.

– Faites maintenir un bon mouvement des articulations avec le passage d’un professionnel.

– La personne ne peut plus manger ni boire à cause des défaillances physiques.

– Humectez les lèvres avec un coton tige avec de la glycérine.

– Apprenez à lui procurer des soins de bouche.

– Accumulation possible de sécrétion dans la bouche et/ou la gorge. – Demandez des conseils à l’équipe de santé en place.

– Augmentation de la somnolence.

– Diminution de la présence de la douleur.

– Veillez à son comportement non verbal signalant la douleur.

-Demandez des conseils au professionnel de la douleur du parcours de soin.

– Possibilité de fièvre ou pic fébrile.

– Rafraichissez la personne avec un linge humide sur la nuque et le front.

– Prenez garde à ce qu’elle ne prenne pas froid.

– Présence de pause respiratoire allant de 5 à 30 secondes.

– Aucune intervention n’est nécessaire.

C’est le processus naturel du décès qui se déroule.

Les sens se modifient Les sens se modifient

– La vision peut devenir trouble ou lointaine.

– La personne devient sensible au bruit, aux sons et à la lumière

– Maintenez le contact en lui tenant ou caressant la main.

– Faites-lui la lecture à haute voix.

– Jouez, chanter ou écouter des musiques qu’elle apprécie.

– Parlez de vos souvenirs en commun.

– Essayez dans la mesure du possible d’être le plus calme et doux dans votre voix malgré le chagrin.

– Si vous devez discuter de son état avec quelqu’un, quittez la pièce. La personne vous entend toujours, même si elle ne vous répond plus.

– Évitez d’être trop de personnes autour d’elle en même temps.

– Évitez de faire du bruit au maximum et tamiser la lumière.

– Le pouls devient irrégulier.

– La personne peut être nerveuse ou agitée.

– Rassurez la personne au maximum.

– Vérifiez qu’elle n’ait pas soif ou la présence de douleurs.

Quelles émotions ressent la personne ? Quelles émotions ressent la personne ?
– La personne qui part ressent toujours des émotions et des sensations jusqu’à son ultime souffle.

– Parlez-lui doucement.

– Rappelez-lui qu’elle n’est pas toute seule, qu’on prend soin d’elle, et surtout qu’on l’aime infiniment.

– N’utilisez pas de mots négatifs.

Quand est-il de la foi de la personne ? Quand est-il de la foi de la personne ?
– Sa foi est intacte. On pourrait croire qu’elle choisit le moment où elle part.

– Vous pouvez parfaitement utiliser des chants religieux, réciter des psaumes, des prières ou lire des textes sacrés.

– Vous pouvez demander le passage d’un accompagnateur de foi ou qu’on lui administre les saints sacrements.

-Si vous êtes celui ou celle qui va « perdre » cet être cher vous pouvez bénéficier vous aussi d’une oreille attentive.

charge mentale

II – QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES DÉCISIONS QUI DEVRONT ÊTRE PRISES ?

Il peut être difficile pour les membres d’une famille de prendre des décisions dans ce contexte de crise. Il faut d’abord savoir qu’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer en fin de vie nécessite une vaste étendue de soins de confort qui sont très compliqués d’effectuer seule et c’est pour cela que vous devez vous rapprocher des professionnels de santé y compris s’il existe le souhait qu’elle demeure à domicile.

Malheureusement, cette étape de la vie engendre également un certain nombre de décisions.

  • Décisions générales.

– Si votre proche a laissé des directives anticipées, consultez ces dernières ; sinon, cherchez dans vos souvenirs si elle a déjà parlé de ce sujet avec vous.

– Établissez qui devra faire les démarches concernant les aspects financiers, qui sera chargé des décisions relatives aux soins et qui prendra en charge les questions juridiques. Notez qu’en général, une personne atteinte d’Alzheimer est sous tutelle et que par conséquent l’équipe de soin échangerait avec les personnes qui se trouvent dans le dossier juridique. Par conséquent, s’il y a du changement, ne tardez pas à le faire savoir.

 

– N’oubliez pas de vous tenir au courant de toute altération de santé de votre proche en fin de vie, car d’autres décisions pourraient venir se rajouter.

 

  • Décisions relatives aux soins médicaux.

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’en premier lieu on se réfère aux dernières volontés de la personne mourante. En l’absence de documents, il faudra que vous vous prononciez sur :

 

– La réanimation. En cas d’arrêt cardio respiratoire souhaitez-vous que l’équipé procède à une réanimation ?

 

– En cas de sonde alimentaire posée, il faudra statuer sur le fait de la garder ou pas. Des études ont démontré que cela ne prolongeait pas la vie. S’il n’y a aucune sonde mise en place, il faut savoir que la pose de cette dernière peut entrainer des infections.

 

– L’hydratation en intraveineuse. Il faut savoir que l’arrêt de l’hydratation à ce stade avancé permet une mort plus « douce ». Le recours à l’hydratation allonge la vie parfois de plusieurs semaines, pensez à l’inconfort de votre être cher en premier.

 

– Les médicaments relatifs aux traitements pathologiques (diabète, hypertension, troubles cardiaques, antidouleurs) sont toujours administrés. La dignité et l’absence de douleurs dans la mort sont obligatoires jusqu’au dernier souffle.

 

  • Les facteurs à prendre en compte vous concernant.

Des décisions aussi lourdes à porter et gérer vont incontestablement vous perturber aussi il va falloir veiller à certains points.

 

– Prenez le temps de comprendre que cette fois-ci, ce n’est plus du deuil blanc.

– Confiez-vous si le poids de cette épreuve est trop lourd à vivre. Vous pouvez par exemple bénéficier d’un soutien psychologique gratuitement si votre proche est en établissement. En cas de demeure à domicile, des associations ou des professionnels indépendants peuvent prendre le relais.

– Accordez vous des moments de répit et faites-vous remplacer quelques heures si vous faites partie d’une fratrie.

– Discutez avec des groupes de soutien. Vous les trouverez facilement sur les réseaux différents sociaux existants.

III-  L’ÉTAPE DU DEUIL : VOTRE VIE D’APRÈS

Ca y est, votre proche est partie et désormais toute une gamme d’émotions s’installe en vous. Sachez tout d’abord que même si étiez en froid, le deuil vous affectera et c’est parfaitement normal. Il vous faudra du temps, de la patience et de la douceur envers vous-même. Sachez qu’un deuil complet peut prendre jusqu’à cinq ans, selon les spécialistes. Et ce dernier peut jouer sur beaucoup de facteurs : sociaux, physique, affectifs, psychiques et spirituels.

Voici quelques conseils pour mieux appréhender cette douloureuse épreuve :

– Acceptez de ressentir toutes les émotions qui vous traversent. C’est votre façon de faire et c’est très bien. Personne n’a à vous juger sur votre manière de faire ou ne pas faire.

– Exprimez vos émotions. Vous pouvez les écrire pour vous-même ou écrire une biographie de votre proche, en parler, chanter vos émotions, les faire vivre à travers un loisir créatif…

– Vous allez aussi certainement pendant ce processus apprendre beaucoup sur vous-même et sur la relation que vous entreteniez. Parfois, un certain nombre de valeurs communes ou non vont finalement prendre place ou se renforcer dans votre vie.

– Si hélas vous avez dû mettre entre parenthèse votre vie le temps nécessaire de vous occuper votre proche, il va falloir penser quand vous serez de nouveau sur pied à les reprendre.

– Dernier point en ce qui concerne les dates que nous considérerons comme « fatidiques » (anniversaire de naissance, de décès, Noël et fêtes diverses et variées) essayez dans la mesure du possible de les anticiper et de ne pas être solitaire ces jours-là.

ange repos éternel

Alzy récapitule pour vous :  

– Le deuil est une épreuve difficile et personnelle à chacun. Cependant, n’hésitez pas à vous faire accompagner ou soutenir sur la douleur est trop forte.

 

– Commencez le plus tôt possible à demander les directives anticipées de la personne si c’est possible (avec beaucoup de tact bien entendu) sinon essayez de vous souvenir de ce qu’elle aurait pu vous dire.

 

– Que vous choisissiez le décès à domicile ou en structure médicalisée. Renseignez-vous le plus tôt possible.

 

– Ne soyez surtout pas trop dur envers vous-même. Vous avez fait de votre mieux de son vivant et vous pouvez toujours perpétuer sa mémoire lorsque vous serez prêt.

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